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Des
Droits Bibliques mais aussi Historiques d’Israël
Par Claude Tencer, historien, Docteur en
Communication, Civilisations, Médias, chercheur sur l’histoire du conflit
Israélo-palestinien (Paris).
Diaboliser, stigmatiser l’existence d’Israël en érigeant une liste de «victimisation» des Arabes palestiniens devient un sport international ; un processus, par lequel tout ce qui concerne Israël est prohibé. Pour des leaders arabes, la diabolisation d’Israël devient une conception sinueuse pour détourner l’attention des foules de leur politique belliqueuse avec pour objectif, désigner un coupable de tous les maux du monde. « L’antisémitisme n’est pas une opinion, c’est une perversion » disait l’ancien président, J. Chirac.
Texte de 2003 repris le 13 octobre 2016
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Dans le monde des médias, rien n’est innocent, le silence encore moins… Une communication fictive peut aisément si elle est invraisemblable être crédible. Herbert Marcuse (1964) disait que « Les médias sont l’instrument d’une manipulation qui ambitionnerait de rendre les sociétés irrationnelles et passives ». Les techniques de communication standardisées sont selon lui, instrument de la démagogie favorisant ce qui unit aux dépens de ce qui divise.
Les leaders arabes ont compris que les Israéliens ont négligé la communication et profitant de cette faiblesse propagent des rumeurs qui formatent l’esprit des faibles, des ignorants, et deviennent à la longue des faits historiques difficiles à déloger à présent.
Le 16 mai 2011, dans le New York Times, Mahmoud Abbas évoque que : « La Palestine sera en mesure de négocier la reconnaissance de son statut à l’ONU dont le territoire est occupé militairement par un autre Etat ». Abbas use de la stratégie du “gros mensonge” pour tromper la communauté internationale en laissant croire que l’Etat palestinien existait et est désormais occupé par Israël. Les Palestiniens ont assimilé la stratégie par laquelle Israël peut militairement être un pays fort et perdre la bataille politique parce qu’il aura perdu la bataille médiatique…
Les Palestiniens affirment que les Juifs sont arrivés en Palestine comme colonisateurs pour s’emparer des terres arabes. L’achat de terres par des organisations ou des philanthropes juifs est assimilé par les Arabes à un “vol” de terres ou à l’expropriation des fellahs arabes. Pourtant, la carte jointe établit des localités juives depuis 1878.
Le Roi Abdallah de Transjordanie écrivit dans ses mémoires : « Il semble tout à fait clair à tous, à la fois d’après la carte tracée par la Commission Simpson et celle élaborée par la Commission Peel, que les Arabes sont aussi enclins à vendre leurs terres qu’à geindre inutilement ».1
Aujourd’hui encore on qualifie les localités en Judée et Samarie de “colonies”, alors que les Arabes font l’impasse sur leur histoire de colonisation qui commence au VII siècle quand la nouvelle foi musulmane franchit les limites de la péninsule Arabique pour conduire à partir de 634 son expansion coloniale par la force et imposer son Empire au Proche et Moyen-Orient et autour de la Méditerranée.
A la fin du règne du second calife, Omar ibn al-Khattab, (634-644), toute l’Arabie, une partie de l’Empire sassanide et les provinces syrienne et égyptienne de l’Empire byzantin avait été conquises par la colonisation arabe.2 Cette conquête se prolongera en Espagne jusqu’à 1280.
A noter cependant que depuis la création de l’ONU, aucune condamnation n’a été prononcée contre la colonisation mondiale. L’ONU a adopté l’encouragement afin que les puissances coloniales optent pour une souveraineté et une indépendance des peuples. Logique, aucune puissance membre de l’ONU n’accepterait de s’auto-condamner.
Après son échec en 2011 d’obtenir une reconnaissance à l’ONU comme Etat membre, l’Autorité palestinienne poursuit le processus de stigmatisation contre Israël. 2012, l’Autorité palestinienne saisit le Conseil des droits de l’homme de l’ONU afin qu’il enquête sur les conséquences que peuvent engendrer les localités israéliennes en Cisjordanie sur les droits des Arabes palestiniens dans les “territoires palestiniens occupés, y compris Jérusalem-Est”. Les 47 États membres du Conseil ont ainsi adopté par 36 voix pour, 1 contre et 10 absentions une résolution, décidant l’envoi d’une mission internationale indépendante pour enquêter sur “les restrictions aux droits des Palestiniens en raison des implantations juives en Cisjordanie”. Bien que cette mission n’apporterait aux Arabes palestiniens ni avantage territorial ni politique, leur objectif reste l’élaboration d’une image négative d’un Etat occupant des territoires palestiniens.
Les États-Unis ont estimé que la résolution dont est saisi le Conseil préjuge du résultat de négociations directes, qui sont le moyen direct pour atteindre la paix. En tant que contributeur à l’aide à la Palestine, les États-Unis travaillent sans cesse à améliorer la situation économique des palestiniens. Cependant, ils restent préoccupés par le nombre de résolutions unilatérales et déséquilibrées qui critiquent Israël sans tenir compte que des mesures doivent être prises par les deux parties. L’initiative du Conseil ne tient pas compte du fait qu’il y a deux parties au conflit. Il faudrait adopter des résolutions favorisant une solution pacifique et qui ne compliquent pas un processus délicat…
Israël a critiqué le fondement de cette démarche violant tous les principes, notamment celui de consulter le pays visé. En effet, Israël n’a pas été consulté. A noter que sur 91 décisions prises par le Conseil, 39 sont relatives à Israël, trois à la Syrie et une à l’Iran.
Evoquer la création de l’Etat d’Israël en 1948, équivaut pour les Arabes d’évoquer la Nakbah3 (la catastrophe de 1948). Les Arabes et les antis-Israël estiment que la résolution 181, le plan de partage pour la Palestine voté par l’Assemblée de l’ONU en novembre 1947, n’est pas légitime selon le “droit international”. Sauf que la résolution 181 n’était jamais la base juridique selon lesquelles ont été cadrés les droits politiques du peuple juif en Palestine, ni les droits politiques des Arabes.4 La résolution 181 de l’Assemblée de l’ONU n’a pas créé l’Etat d’Israël comme certains l’évoquent pour le délégitimer.
Lorsque la Grande Bretagne a annoncé que le mandat prendrait fin le 15 mai 1948, L’ONU vote la résolution 181 préconisant le partage de la Palestine en un Etat juif, un Etat arabe et une zone sous régime international particulier. Elle a proposé un cadre géopolitique et géographique nouveau pour deux Etats avec des frontières dessinées pour un Etat Arabe et un Etat Juif.
Sachant que toute résolution votée par l’Assemblée générale de l’ONU a force d’une simple recommandation aux parties en conflit, la résolution 181 votée le 29 novembre 1947 n’était pas contraignante aux parties, elle ne s’applique que si les parties du conflit l’acceptent. Les Juifs acceptent la proposition de l’Assemblée, les Arabes la refusent.
Les Arabes avaient le droit de refuser la résolution 181. Ce qu’ils n’avaient pas le droit de faire, était d’entamer une guerre contre les Juifs, pensant récupérer le territoire destiné aux Juifs par la force. Un choix qu’ils refusent d’assumer. Les Palestiniens, qui se substituent aux Arabes de Palestine se conduisent aujourd’hui comme une personne qui entre jouer au casino et perd son argent. Il regrette d’avoir perdu et demande à la direction de lui restituer son argent, car le casino n’a pas rassemblé les conditions requises pour lui permettre de gagner…
Quelle est la base juridique de la légitimité de la création de l’Etat d’Israël ?
C’est la Déclaration Balfour incluse dans l’acte du mandat pour la Palestine, voté par la SDN en 1920 qui forme la base juridique du rétablissement de l’Etat d’Israël.
La Déclaration Balfour du 2 novembre 1917 va acquérir sa légitimité internationale par son inclusion dans le texte du mandat sur la Palestine. Ainsi, elle devient le premier document historique qui reconnaît les droits politiques aux Juifs à rétablir son foyer national et son indépendance en Palestine ; elle comporte la reconnaissance des liens historiques du peuple juif avec la Palestine et les raisons de la reconstitution de son foyer national en ce pays.
Cette résolution fut adoptée par le vote de 51 pays, membres
de la SDN (Société des nations) au sommet de San Remo le 25 avril 1920,
attribuée par mandat à la Grande Bretagne.
A cette conférence de San Remo, Grande Bretagne, France, Italie, Japon,
Belgique, ont divisé les territoires perdus par l’Empire ottoman durant la
1ère guerre en 3 mandats :
Palestine, Syrie, Irak. Le 24 juillet 1922, la SDN ratifie l’octroie
à la
Grande-Bretagne du mandat sur la Palestine. Le texte du mandat prévoit que la
puissance mandataire sera « responsable
de la mise à exécution de la déclaration faite le 2
novembre 1917 (Déclaration
Balfour) par le gouvernement britannique en faveur de l’établissement d’un foyer national juif ».
Juin 1922, Winston Churchill explique que les Juifs sont en Palestine en vertu
du droit et non d’une tolérance :
« Le développement d’un foyer national juif en Palestine ne consiste pas à imposer une nationalité juive aux habitants de la Palestine dans leur ensemble, mais désigne le développement en cours de la communauté juive existante, avec l’aide des Juifs du monde, pour en faire un centre dans lequel le peuple juif pourra trouver de l’intérêt et de la fierté, pour des motifs de religion et de race. Il est essentiel qu’ils sachent qu’ils sont en Palestine en vertu d’un droit et non d’une tolérance. C’est la raison pour laquelle il est nécessaire que l’existence d’un foyer national juif en Palestine reçoive des garanties internationales et qu’il soit formellement reconnu qu’elles reposent sur un lien historique antique. »
L’article 80 de la charte de l’ONU met en exergue le fait que les décisions adoptées par les membres de l’ONU ne peuvent être modifiées.
Cet article rend la décision prise par la SDN à San Remo perpétuelle :
Le paragraphe 1 du présent Article ne doit pas être interprété comme motivant un retard ou un ajournement de la négociation et de la conclusion d’accords destinés à placer sous le régime de tutelle des territoires sous mandat ou d’autres territoires ainsi qu’il est prévu à l’Article 77.
L’article 6 du mandat confirme que les Juifs peuvent non seulement s’installer partout en Palestine, mais, le monde a l’obligation de les aider dans cette objectif de la construction.
Peut-on considérer la création de la Transjordanie conforme au texte du mandat ?
En 1921, avant la ratification du mandat, Churchill, ministre des colonies, ôte à la Palestine 90 650 km2 du territoire placé par la SDN sous mandat britannique, pour créer non pas un foyer national juif, mais un émirat arabe, la Transjordanie, consolation attribuée à la famille Saoud. Churchill installe Abdallah, fils d’Hussein, Chérif de la Mecque comme émir de Transjordanie et ainsi récompense son père pour sa participation à la guerre contre les Ottomans.
Les Britanniques prouvent leur mauvaise foi en s’écartant de l’objectif désigné par le texte du Mandat qui leur avait été confié : établir un foyer pour les Juifs en Palestine. Ils imposent des restrictions sur les achats de terres par les Juifs dans ce qui restait de la Palestine, contrevenant à la clause de l’article 6 qui stipulait que “l’Administration de la Palestine… encouragerait, en coopération avec l’Agence Juive … l’établissement de Juifs dans le pays, y compris sur des terres appartenant à l’État et sur des terres en friche. Dès 1949, les Britanniques, sur les 375.000 hectares de terre cultivable, avaient alloué 175.000 hectares aux Arabes et seulement 8 500 aux Juifs.
Pour “plaire” et céder aux pressions, des Etats font l’impasse sur l’honnêteté intellectuelle, modifient des décisions collégiales internationales pour en prendre d’autres, contradictoires. La campagne de diabolisation et de stigmatisation d’Israël d’orientation arabe et de gauche se fixe un objectif qui s’écarte de toute réalité et faits historiques.
« Parler des frontières avec les Arabes n’est qu’illusion, disait Yitzhak Rabin, notre présence n’a jamais été acceptée sur cette terre. L’existence d’Israël est considérée comme une substance étrangère, un envahisseur ». En effet, pour les Arabes, il est plus important de haïr les Juifs et leur existence plutôt que de haïr ceux qui empêchent leur prospérité existentielle. Israël ne peut accepter de faire la paix qu’avec un partenaire prêt à reconnaître son existence et à lui reconnaître des frontières sûres.
L’ex-président soudanais Jaafar Nimeiri a bien compris la faiblesse des pays arabes face à la supériorité militaire d’Israël. Il déclara en 1984 « compte tenu de la difficulté à vaincre Israël sur le champ de bataille, il est préférable pour les pays arabes de le vaincre sur le champ de paix ».
1/ Le Roi Abdallah, Mes Mémoires complets, (Londres
Longman Group, Ltd, 1978), p. 88-89
2/ Albert Hourani “Histoire des peuples arabes”,
Edition du Seuil, Paris, 1993.
3/ Terme attribué à Constantin Zureik mentionné
dans son ouvrage “Ma’na al-nakba”
(Le sens de la Nakbah) (1948).
4/ Le nom “Palestiniens” n’apparaît nullement dans les résolutions 181 ni la
194, seul, les termes Arabes et Juifs.
Quelques localités juives avec leur date de fondation
Afikim 1932
Afoula
1925
Alonim 1938
Aloumot 1941
Ashdot-Yaakov 1907
Atarot 1914
Athlit 1904
Avihail 1932
Avihaïl 1932
Ayalon 1938
Afek 1939
Ayelet-Hashahar 1918
Balfouria 1922
Batsra 1946
Bat-yam 1926
Beer-Touvia 1930
Beery 1946
Ben-Shemen 1921
Ben-Shemesh 1921
Beth-Aaron 1936
Beth-Alfa 1922
Beth-Berl 1947
Beth-Halevy 1945
Beth-Hanan 1930
Beth-Hashita 1935
Beth-Herout 1933
Beth-Hillel 1940
Beth-Keshet 1944
Beth-Oren 1939
Beth-Oved 1933
Beth-Raban 1946
Beth-Shearim 1936
Beth-Yanaï 1933
Beth-Yehoshoua 1938
Beth-Yosef 1937
Beth-Zera 1926
Beth-Zid 1943
Binyamina 1922
Birya 1945
Bitsron 1935
Bnei-Brak 1924
Bnei-Dror 1946
Dafna 1939
Dalia 1939
Dan 1939
Degania 1910
Dorot 1941
Dovrat 1946
Efek 1939
Ein Ahoresh
1931
Einat 1930
Ein Amifratz
1938
Ein Guev
1937
Ein Shemer
1927
Ein Vered
1930
Elyashiv 1933
Even Yehouda
1932
Glil-Yam 1943
Ganei-Am 1934
Ganei-guer 1922
Gan-Haïm 1935
Gan-Hashomron 1934
Gan-Shlomo 1927
Gan-Shmouel 1931
Gan-Yavné 1931
Gat 1941
Gat-Rimon 1926
Guenossar 1937
Gueoulei-Teiman 1947
Gueoulim 1945
Guesher 1939
Gueva 1921
Guevaton 1933
Guevet 1926
Guevoulot 1943
Guezer 1945
Guilon 1946
Guivat-Ada 1903
Guivataïm 1922
Guivat-Brener 1928
Guivat-Haïm 1932
Guivat-Hashlosha 1925
Guivat-’Hen
1933
Guivat-Shmouel 1942
Gvaram 1942
Hadar-am 1933
Hamaapil 1945
Hanita 1938
Haoguen 1947
Hatserim 1946
Hatsor 1937
Hazorea 1936
Hazoryim 1939
Hefetz-Haïm 1944
Heftzi-ba 1922
Hemdaya 1942
Herev-Laat 1947
Herout 1930
Herzlya 1924
Hod-Hasharon 1924
Hogla 1933
Hokok 1945
Holda 1930
Holon 1933
Holta 1937
Hybat-Zion 1933
Kadima 1933
Kadouri 1931
Kfar Saba 1903
Kfar Sirkin
1936
Kfar Tavor
1902
Kfar-Azar 1932
Kfar-Barouh 1926
Kfar-Bilou 1932
Kfar-Bloum 1943
Kfar-Gliksson 1939
Kfar-Guidon 1923
Kfar-Hahoresh 1933
Kfar-Haïm 1933
Kfar-Hamakabi 1933
Kfar-Haroé 1934
Kfar-Hassidim 1924
Kfar-Hess 1933
Kfar-Malal 1922
Kfar-Ouria 1944
Kfar-Piness 1933
Kfar-Roupin 1938
Kfar-Sirkin 1936
Kfar-Vitkin 1933
Kfar-Yeheskel 1921
Kfar-Yéoshoua 1927
Kfar-Yona 1932
Kfat-Bialik 1934
Kineret 1908
Kiryat Ata 1925
Kiriyat Bialik 1934
Kiryat Motzkin
1934
Kiryat Tivon
1937
Kiryat Anavim
1920
Maabarot 1933
Maas 1935
Maayan Tsvi
1938
Maoz Haïm 1937
Meir-Shfia 1923
Merhavia 1922
Mikvé israël
1870
Mishmar ha’Emek
1926
Messilot 1938
Mishmar Hasharon
1933
Mizra 1923
Motsa-Elit 1933
Moza Tahtit 1894
Naan 1930
Nahalal 1921
Naharia 1934
Nes Ziyonah
1883
Nesher 1925
Nétanya 1929
Ourim 1946
Ousha 1937
Pardess Hana
1929
Petah-Tikva 1878
Poria 1912
Raanana 1921
Ramat David 1926
Ramat Gan 1921
Ramat Hasharon
1923
Ramat Ra’hel
1926
Ramat Yshaï
1925
Ramatayim 1925
Ramot haShavim
1933
Rehovot 1890
Rishon Le Zion 1882
Rishpon 1936
Sarid 1926
Rosh Pinnah 1882
Sdeh Yaakov
1927
Shaar aamakim
1935
Shamir 1939
Shar Yashouv
1940
Shaveï Zion 1938
Shrounat Borokhov 1922
Tel Adashim 1923
Tel Ytskhak 1938
Tel Mond 1929
Tel Yosef 1921
Tel-Aviv 1909
Tel-Haï 1918
Tirat-zvi 1937
Yad-Mordé’haï 1943
Yagour 1922
Yakoum 1947
Yarkona 1932
Yavné’el 1901
Yedidia 1935
Yehiam 1946
Yessod ha-Ma’alé
1883
Yofat 1926
Yoknéam 1935
Zikhrone Ya’akov
1882
Zofot 1933
Tsour Moshe 1937