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Ces Mouchards au Service de la Délégitimation de l’Etat d’Israël
Par Freddy Eytan
15/11/16
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Au sein de chaque peuple démocratique, il existe une minorité infime de contestataires, de militants membres de mouvements extrêmes, et des charlatans intellectuels prétendant détenir exclusivement le courant de l’Histoire, le monopole de la vérité absolue, la voix de la morale et de la conscience. Ainsi, ils n’admettront jamais le verdict du peuple, le pouvoir majoritaire et légal, issue du scrutin au suffrage universel. Ils agiront par tous les moyens mêmes les plus abjects pour faire entendre leur voix et obtenir gain de cause. Winston Churchill disait que « la démocratie est le pire des régimes à l’exception de tous les autres déjà essayés dans le passé ».
Nous pouvons ajouter qu’Israël est un exemple unique de ce genre où la démocratie agit parfois sans limites. Les marginaux sont omniprésents, ils sont d’intarissables bavards surtout à l’étranger. Ils se réjouissent de laver le linge sale sur la place publique avec une forte arrogance et sans scrupule. Ils refuseront avec mépris toute solidarité, union ou patriotisme. Ils se moqueront avec méchanceté, et vous répondront avec un sourire acerbe. Ils défendront toujours l’adversaire même s’il a tort ; un phénomène pathétique unique et un véritable complexe qui caractérisent certains marginaux israéliens. Pire encore, ils agissent sans remords ni regrets dans un contexte sensible et explosif, préférant toujours la cause de l’adversaire, de l’ennemi potentiel. Au lieu de plaider tout naturellement pour leur pays, manifester pour la cause de leurs compatriotes et combattre les injustices et les disparités sociales, ils préféreront toujours plaider ailleurs, salir leur gouvernement dans les pages des journaux étrangers, noircir la situation en évoquant, bien entendu, et hypocritement, les droits de l’Homme, la conscience humaine et la morale. Nous connaissons parfaitement leur stratégie malsaine qui en réalité ne sert surtout que leurs propres intérêts personnels, et ainsi profiter de subventions et d'aides financières.
Dans le théâtre de l’absurde et de la bassesse politique,
nous avons aperçu bizarrement des représentants de B’Tselem
et du mouvement « la Paix maintenant » au Conseil de Sécurité de l’ONU. Ils
n’étaient pas là pour défendre les soldats de Tsahal qui assurent nuit et jour
notre sécurité et la leur, mais pour dénoncer par des slogans creux de sens «
les crimes de l’occupation dans les territoires palestiniens et notamment les
méandres de la colonisation israélienne ». Le débat sur le conflit
israélo-arabe est certes légitime et nous discutons sur le sujet depuis la
création de l’Etat juif sans toutefois trouver de solution. Simplement, parce
qu’il n’existe pas de solution miracle. Nous avons essayé toutes les formules,
mais la méfiance persiste toujours et ça ne marche pas comme certains le
souhaitent naïvement.
Le théâtre de
l’absurde
Il est tout à fait légitime de critiquer la politique du
gouvernement et de participer au débat public, mais pas pour servir la cause de
la délégitimation dans les instances internationales.
Ici, tout est transparent et nous n’avons rien à cacher. Mais comment ne pas
être scandalisé et révolté contre une attitude indigne et odieuse de la part de
nos propres compatriotes au moment où tous les diplomates israéliens tentent de
faire avorter des résolutions mensongères et anti-israéliennes. Dans un pays
totalitaire ou dans le monde arabe, ils auraient été jetés en prison ou pendus
sur la place publique pour « trahison ». Ici, tout est permis car nous vivons,
fort heureusement, dans un Etat démocratique. Nous permettons à des ONG d’être
financées par des gouvernements et institutions étrangères. Devrons-nous subir
encore des pressions extérieures par le biais de nos propres citoyens ? Comment pouvoir tolérer un comportement sans limite, sans
ligne rouge, comme ces députés arabes israéliens qui avaient refusé
de participer aux funérailles de Shimon Pérès l’accusant de « crimes contre les
Palestiniens ». Profitant de l’immunité parlementaire de la Knesset, et de la
liberté d’expression, ces députés se moquent de la coexistence, ils défendront
uniquement la cause palestinienne et la délégitimation
de toute présence juive sur la Terre d’Israël, telle que l’a fait récemment
l’UNESCO.
Il est étonnant de constater que certains journalistes, en particulier du journal Haaretz, et même des gouvernements occidentaux dont les Etats-Unis, prennent la défense des marginaux au nom de la liberté d’expression. Quel rapport ? Avons-nous muselé la presse ? Les députés ? La liberté de parole ? Les Israéliens ne sont-ils pas les plus bavards de la planète ? Imaginons, demain, d’anciens soldats américains ou français invités par la Russie pour dénoncer des « crimes de guerre » en Syrie et en Irak par leurs propres chefs, au sein du Conseil de Sécurité ? Comment aurait réagi la presse française, et toute la classe politique à Washington ?
C’est insensé et absurde, et
il est temps que ça cesse !