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Fin
de la « Palestine », état fantôme
Par Daniel Greenfield, écrivain new yorkais
spécialisé dans l’Islam radical et membre de Freedom
Center via Shillman Journalism
Traduit et adapté par Albert Soued, écrivain et
journaliste, pour www.nuidorient.com
Source: http://www.frontpagemag.com/fpm/265820/end-palestine-daniel-greenfield
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Le mot Palestine représente bien des choses. Un nom
romain et un mensonge de la Guerre Froide. C’est surtout la justification
pour tuer du Juif. « La Palestine » est un vieux complot soviéto-saoudien qui avait pour objectif de créer une fausse
nationalité à des clans arabes qui avaient envahi et colonisé le territoire
d’Israël.
Ce grossier mensonge a réussi à transformer des
terroristes gauchistes et islamistes en des libérateurs d’une nation
imaginaire. D’un coup, les efforts meurtriers du bloc soviétique et du bloc
musulman pour détruire l’état juif devinrent une entreprise liée à de « sympathiques
victimes ».
Mais ce mensonge palestinien est périmé
aujourd’hui.
Nous percevons le « terrorisme palestinien »
comme un conflit de niveau bas qui relie entre elles les diverses invasions
d’Israël par les armées arabes socialistes. Après plusieurs guerres perdues,
ce qui restait c’était la terreur intermédiaire (voir www.nuitdorientcom/n741.htm ). L’Egypte,
la Syrie et l’Union soviétique jetèrent l’éponge, et arrêtèrent les guerres
de chars et d’avions, le financement de la terreur étant moins coûteux et
moins risqué pour eux. De plus, dans les opérations terroristes, les dividendes
sont de loin supérieurs à la mise. Pour un prix inférieur à celui d’un avion
de combat, les terroristes peuvent atteindre Israël en profondeur, tout en
l’isolant sur le plan international, avec des exigences de « nation »
et de « négociation ». En effet, après la Guerre Froide, la Russie
était à court de liquidités et les « papas apportant des bonbons
à l’Olp » s’étaient lassés de payer des collections de chaussures de
mode à Mme Souha Arafat et les factures de nettoyage
des « keffyeh » de son époux. Le groupe
terroriste approchait de sa fin et la notion de Palestine apparaissait plus
clairement comme une illusion, sans beaucoup d’avenir.
Mais voilà que sieur Clinton, et la gauche agitée
du parti travailliste israélien qui, contrairement à son homologue britannique,
n’avait pas réussi à s’adapter au nouveau boom économique mondial, ont décidé
de sauver Arafat et de créer une entité, « la Palestine ». Le
désastre terroriste qui s’ensuivit tua des milliers d’individus, angoissa 2
générations d’Israéliens, isola le pays, et mit à la portée des bombes humaines,
pour la première fois, toutes les villes israéliennes. Malgré des propositions
de concessions majeures, Israël n’a pas réussi à se débarrasser du poids de la
nouvelle idée des « 2 états pour 2 peuples ». Détruire Israël
brutalement ou à petit feu était généralement perçu comme un petit prix,
comparé à un conflit généralisé.
Les mêmes forces
économiques qui avaient transformé le monde après la Guerre Froide ont sauvé
la Palestine. Arafat avait perdu
ses parrains à Moscou, mais il venait de trouver de nouveaux « papas
à bonbons » dans le Mondialisme. La loi et les affaires internationales, l’internet,
la suppression des frontières constituaient le nouvel ordre mondial remplaçant
la Guerre Froide.
Les exigences d’un clan à Hébron pouvaient attirer
l’attention du monde entier, car le nouvel ordre mondial pouvait mondialiser
tout conflit local, puisque tout était connecté. Un terroriste qui explose
une pizzeria à Jérusalem peut avoir une incidence sur les cours de bourse
à New York, le développement d’une société en Chine ou sur une autre attaque
terroriste à Paris. Ces interconnections sont devenues l’arme de choix des
terroristes islamiques.
Aujourd’hui le Mondialisme est moribond
et sa mort emportera la Palestine avec elle. Une nouvelle génération de chefs est née,
sérieusement hostile à cette Globalisation. D Trump
et Brexit sont deux exemples importants opposés
au « transnationalisme ». Et les sondages ailleurs
montrent qu’ils ne sont pas seuls.
La plupart des gouvernements cherchent aujourd’hui
à avantager leur propre pays plutôt qu’à déployer un filet de sécurité transnational
pour les autres nations. Et la cause
palestinienne perd de son intérêt. D’ores et déjà, de nombreux pays arabes
et Musulmans s’intéressent plus à coopérer avec Israël qu’à cacher leurs
difficultés derrière la cause palestinienne. Malgré le fait que 45% des
Américains sont favorables à un état palestinien dépassant de peu ceux qui le
refusent, la tendance est à l’inverse et à « l’Amérique d’abord ».
Les « transnationalistes » croient fermement
qu’ils peuvent et doivent résoudre n’importe quel problème qui se pose dans le
monde, depuis le réchauffement climatique, jusqu’à la justice internationale,
ou encore l’idée de « 2 états pour 2 peuples ». L’Islam radical s’est
engouffré dans les failles du système, pas de frontières, membres de coalitions
qui se neutralisent, propagande et recrutement aisés… Cela ne veut pas dire que
les « nationalistes », comme le Japon, qui ont par exemple besoin de
pétrole, ne cèderont pas devant les exigences de leurs fournisseurs arabes,
malgré leur sympathie à l’égard de la lutte d’Israël. D’un autre côté,
alimenter indéfiniment les caisses de l’Autorité palestinienne sans résultat, a
des limites, de même que déployer des efforts diplomatiques dans un probable trou
noir. Mais cela ne veut pas dire non plus qu’ils s’aligneront immédiatement sur
la position israélienne.
Pendant 2 décennies, s’aligner sur la solution
« 2 états pour 2 peuples », avec l’objectif de créer un état
islamique terroriste au milieu d’Israël, a été le prix demandé à l’Etat juif
pour qu’il participe à la Communauté internationale. Ce niveau de prix ne
disparaîtra pas du jour au lendemain, mais il sera plus aisé à négocier. Le
changement réel viendra du côté palestinien où une cleptocratie
terroriste se nourrit de la misère humaine pour construire des villas à
Ramallah. Conçu au départ comme moyen de combat par les ennemis de l’Occident,
lors de la Guerre Froide, cet Etat terroriste a été réanimé par conviction, par
les « transnationalistes
occidentaux »
L’Autorité palestinienne, créée comme entreprise
par l’Olp, elle-même entreprise des terroristes du Fatah, n’est pas une
structure économiquement viable. Elle vit de dons et ses succès diplomatiques
sont dus aux réseaux « transnationalistes »,
l’Onu, les medias et les Ong. Rappelons que lors des
négociations entreprises par l’administration Obama, c’est le Secrétaire d’Etat
américain John Kerry lui-même qui représentait les Palestiniens !
Si vous ôtez cet ordre « transnational », l’Autorité palestinienne aura besoin d’un
nouveau « papa avec des bonbons ». Mais l’Arabie est meilleure dans
les promesses que dans leur exécution. Et la Russie n’a plus les moyens de
subvenir aux besoins croissants de Ramallah. Peut-être l’Iran. Mais c’est à
voir. En tout cas, cette Autorité palestinienne ne peut survivre sans le
soutien américain. Et la farce
prendra fin, mais pas tout de
suite.
Aujourd’hui Israël
a les moyens d’accélérer le processus, si cet état veut bien prendre le risque
de transformer un statu quo corrosif en un conflit plus explosif dans le court
terme, mais plus gérable à long terme.
Contrairement à feu Peres et Sharon, B Netanyahou
n’est pas un joueur. Le processus de paix était une grosse spéculation, comme
d’ailleurs le retrait du Liban
Car la vague nationaliste peut ne pas durer.
L’ordre « transnational » peut revenir. Ou la nouvelle vague peut se
transformer en quelque chose d’imprévisible etc… Le statu quo actuel est
instable : un faible état terroriste islamo-gauchiste soutenu par les
Etats-Unis, un état terroriste des Frères Musulmans, soutenu par la Qatar et la
Turquie, se renforçant à Gaza, et Israël utilisant sa brillante technologie
pour gérer les menaces de tout bord. Cet équilibre peut s’effondrer d’un moment
à l’autre.
L’Olp a infligé à Israël de grands dommages sur le
plan diplomatique et le Hamas terrorise la plupart de ses villes. Ensemble, ils
constituent une menace existentielle qu’Israël a laissé filer, sous prétexte de
la gérer. L’avenir n’est pas aussi sûr qu’il n’en a
l’air.
La Palestine est aujourd’hui moribonde, et Israël
n’y est pour rien. Cela vient de la chute de l’ordre
« transnational ». La question est de
savoir quel autre ordre le remplacera. Aujourd’hui une vague nationaliste
envahit l’Occident et Israël a devant
lui l’opportunité de réclamer des frontières et une nation.
Note générale
Il est utile de consulter
les textes de base se trouvant dans la rubrique « fiches succinctes »
de www.nuitdorient.com/n7.htm
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