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L’ONU, Monstre Inutile et Ruineux !
Par Michel de Poncins
15/04/12
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La taxe Tobin revient dans l'actualité. L'idée de taxer les
transactions financières est née à l'ONU. Il fallait terrasser la pauvreté en
amassant de l'argent pour le redistribuer. Si un jour le projet se réalise,
malgré de formidables oppositions, l'argent ne parviendra pas aux pauvres et se
perdra dans les bureaucraties intermédiaires.
La crise aide à comprendre ce qu'est l'ONU. Cette crise, même si certains
semblent y échapper, se traduit par l'écroulement de la croissance en Europe,
avec des taux de chômage inhabituels. De plus, là où la croissance se
manifeste, comme dans certains pays d'Asie et d'Afrique, les effluves du
malaise européen se font sentir.
Les politiques et les prédateurs publics font croire que la crise est une
donnée exogène venue là par hasard ou par l'effet d'un libéralisme sauvage encouragé par de méchants capitalistes.
Personne n'y pourrait rien ! Les vrais responsables espèrent ainsi garder la
main, en continuant à exercer un pouvoir quasi totalitaire d'où ils tirent la
richesse insolente qui, précisément, est une des racines de la crise.
Mondialisme et mondialisation
L'un des mensonges diffusé par le tam-tam médiatique est la mise en
accusation de la mondialisation des échanges. Celle-ci ne permettrait pas de
lutter à armes égales avec des pays à bas salaires. Il en résulterait l'idée
d'un protectionnisme de « bon aloi », justifiant évidemment l'intervention de
l'État.
La mondialisation est la généralisation dans le monde entier de la libre
circulation des biens, droit fondamental auquel les États, en bonne logique, ne
doivent mettre aucun obstacle, que ce soit sous forme de droits de douane ou de
réglementations. Ce n'est pas une nouveauté. La route de la soie, le commerce
des épices représentaient la mondialisation à la mesure des techniques de
l’époque.
Les opposants entretiennent une confusion avec le mondialisme. Ce dernier est
l'installation d'un pouvoir totalitaire dans le monde entier avec l'aide de multiples
relais. Il explique largement la crise et est le contraire de la
mondialisation. L’Union européenne (UE) et ses multiples succursales sont
clairement un échelon de ce mondialisme totalitaire. Les dégâts de plus en plus
insupportables imposés à de multiples nations par les auteurs mêmes de la
catastrophe incitent à regarder plus haut et nous voici, de plain pied dans
l'ONU, cœur du cœur de la chaudière mondialiste.
La naissance d’un monstre
L'ONU est la clef de voute de l'ensemble mondialiste et se décline à
son tour dans une foule de bureaucraties gigantesques qui travaillent pour leur
compte propre en quasi indépendance : FAO, UNESCO, OMC, CITES, OMS. A côté de
ces vraies seigneuries, il est une quantité d'autres "bourreaucraties".
Un coup d’œil sur Google révèle leur liste épouvantable et l'impossibilité
absolue de les dénombrer. Elles répondent à des dénominations diverses :
agences, instituts, programmes, hauts commissariats, fonds de ceci ou de cela,
entités. Chacun des organismes a des prolongements multiples : la prolifération
des structures bouillonne de haut en bas et aussi latéralement.
Fondée le 24 octobre 1945, l’ONU n'avait pas du tout dans ses missions celle de
devenir un super gouvernement mondial. C'est ce qu'elle est pratiquement devenue
avec ses 191 pays adhérents.
Cette extension diabolique s'explique par l'un des principes de base des
organisations publiques : "Une organisation publique, quelle qu'elle
soit, a très vite pour objectif non officiel et non avoué de croître sans limite
et cela pour la pleine satisfaction notamment financière de ses membres"
L'ONU, théoriquement reine de l'ensemble, n'exerce que très rarement un
contrôle et c'est pour cela qu'il est légitime d'avancer que le travail se fait
en une quasi indépendance. Il existe des passerelles, ce qui complexifie
l'ensemble, avec parfois des quasi ambassadeurs entre les structures. Des
organisations transversales existent, telle la Fédération mondiale des
collectivités locales créée pour discuter avec l'ONU en vue de "promouvoir
un développement humain durable", expression sans signification
intelligente. Sans fin, depuis environ une soixantaine d'années, ces organismes
progressent résolument et sûrement en nombre et en puissance : filiales,
bureaux, effectifs, salaires et avantages mirobolants enflent comme un ouragan.
La pauvreté
Comment ce bouillonnement propage-t-il la pauvreté dans le monde,
d'une façon si visible que les responsables eux-mêmes s'en aperçoivent ?
Citons d'abord les coûts faramineux de ce cirque mondial. Personne ne connaît
le total des budgets. Aux coûts propres il faut ajouter les coûts à l'intérieur
des pays adhérents de l'ONU. Qui pourrait évaluer les frais des élus et
fonctionnaires tout affairés à entretenir les contacts avec la merveilleuse et
scintillante toile d'araignée ?
Les coûts s'envolent d'autant plus que maints postes artificiels ou structures
inutiles sont créés uniquement pour faire plaisir à tel ou tel. Les
règlementations multiples contribuent aussi à la pauvreté. La corruption qui
règne à l'ONU est connue. Malgré ce rôle de l'ONU dans l'extension de la
pauvreté, cela ne l'empêche pas de faire croire qu'elle s'en préoccupe.
En 2000, une parlotte internationale avait eu lieu sous son égide avec 160
chefs d'État. L’objectif était de résoudre le problème de la pauvreté dans le
monde. New-York était bouchée du soir au matin par leurs somptueux cortèges, et
c'était précisément le bal des responsables de la pauvreté. Plusieurs des
grands bourreaux de la planète étaient là et personne n’était gêné de leur
serrer la main, au cours des innombrables fêtes où le champagne coulait
largement à la santé des pauvres pour orner la parlotte !
L’idéologie
Le pouvoir totalitaire mondial propage aussi les pires orientations
de notre époque, qui sont financièrement soutenues par le déversement de fonds
publics.
Le prétendu réchauffement climatique avec ses supposées origines humaines fait
partie du credo onusien. Il en découle l'idée folle que les hommes seraient de
trop. Les attaques contre la famille s'ensuivent normalement, accompagnées de
la culture de mort. La parité hommes-femmes complète le tableau avec, dernière
nouveauté, l'idéologie du genre. Pour promouvoir cette parité une super agence
a été créée.
Un champignon atomique
L'objectif principal de l'ONU était de faire régner la paix et c'est
raté : personne ne peut faire le décompte des guerres passées ou en cours sous
le règne onusien. En revanche, l'ONU est devenue un genre de champignon
atomique dominant la planète entière et l'empoisonnant de diverses façons. Pour
libérer le peuple français, un gouvernement responsable dénoncerait patiemment
un grand nombre de traités qui nous asservissent.
Ce gouvernement n'est pas en vue. Si par miracle il survenait, son exemple
pourrait faire éventuellement tache d'huile et dissiper le champignon.
Souvenons-nous que les empires, quelle que soit leur nature, se sont toujours
écroulés.