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L'Onu
déclare la Guerre à la civilisation Judéo-Chrétienne
Par
Giulio Meotti, journaliste
culturel à Il Foglio, est un journaliste
et un auteur italien.
1/1/17
2016 aura
été une année triomphale pour les antisémites de l'Organisation des Nations
Unies. Le Conseil de sécurité des Nations unies a ciblé la seule démocratie
du Moyen-Orient, l'Etat d'Israël.
Et l'administration Obama sortante a orchestré au
sein de ce même conseil de sécurité une attaque éclair - ainsi que l'a qualifiée le Haaretz («
hit and run ») - pour discréditer l'Etat
juif et le laisser se débattre dans une situation où seuls le conflit et la
haine sont en embuscade. Il y a là un génocide culturel qui n'est pas moins
meurtrier que les attaques terroristes. Il est basé sur des mensonges antisémites
et crée une atmosphère qui loin d'être propice à la « paix » comme le proclament
ces hypocrites, ne fait que perpétuer la guerre.
La résolution
2334 du conseil de sécurité des Nations Unies est le point culminant d'une
année qui aura été vertigineuse au plan de l'antisémitisme. En novembre, les
différents comités de l'Assemblée générale des Nations Unies ont, en une seule
journée, adopté pas moins de 10 résolutions
contre Israël, la seule société ouverte au Moyen-Orient. Combien
de résolutions ont été approuvées contre la Syrie ? Une seule. Combien contre
l'Etat voyou de Corée du Nord ? Une seule. Combien contre la Russie après l'annexion
de la Crimée ? Une seule.
Hillel Neuer
de l'ONG UN Watch, observe:
« Alors
que le président syrien Bachar al-Assad
se prépare au massacre final de son propre peuple à Alep, l'ONU a adopté une
résolution - rédigée et coparrainée par la Syrie - qui condamne à tort Israël
en raison de « mesures répressives » prises contre les Syriens des hauteurs
du Golan. C'est obscène. »
Pas une seule
résolution n'a été approuvée contre ces Etats qui, comme l'Arabie Saoudite,
la Turquie, le Venezuela, la Chine ou Cuba foulent au pied les droits de l'homme,
sans parler des nombreuses tyrannies virtuelles qui sévissent en Afrique.
Une résolution a été approuvée concernant les « biens des réfugiés palestiniens
», mais elle ne disait rien des biens des chrétiens irakiens de Mossoul.
Une autre
résolution prise au banquet raciste des Nations Unies concerne l'« application
de la Convention de Genève aux territoires occupés ».
Il y a des
centaines de conflits territoriaux dans le monde, du Tibet à Chypre, mais
Israël mérite-t-il seul d'être distingué ?
Selon les
menteurs des Nations Unies, Israël arrive en tête des pays qui se comportent
mal. Le Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l'homme,
Zeid Ra'ad, et le prince Zeid al Hussein de Jordanie parrainent maintenant une « liste noire »
des entreprises internationales qui ont des liens avec des entreprises israéliennes
implantées en Judée-Samarie, Jérusalem-Est et les hauteurs du Golan, pour
faciliter le boycott d'Israël dans l'espoir évident d'asphyxier économiquement
la seule démocratie et la seule nation pluraliste de la région : l'Etat juif.
La Représentante
spéciale de l'ONU pour les enfants et les conflits armés, Leila Zerrougui, une Algérienne, a également proposé
d'inclure l'armée israélienne dans la liste noire des pays et des mouvements
qui attentent régulièrement aux droits des enfants, aux côtés d'Al Qaïda, Boko Haram,
l'Etat islamique, les Talibans, et des pays tels que le Congo et la République
centrafricaine, tristement célèbres pour leurs enfants-soldats Bien entendu,
les Palestiniens qui transforment sans vergogne les enfants en combattants
et « martyrs » ne
font pas partie de la liste. Comment la jurisprudence occidentale, instaurée
après la Seconde Guerre mondiale pour prévenir l'avènement de nouveaux crimes
contre l'humanité, peut-elle être maintenant utilisée pour perpétuer plus
de crimes et attenter aux démocraties?
La commission de l'ONU pour le droit des femmes a condamné
Israël comme le seul pays contrevenant aux droits des femmes dans le monde.
Ni la Syrie, où les forces d'Assad font du viol
une arme de guerre, ni l'État islamique qui asservit les femmes des minorités
religieuses n'ont subi une quelconque remontrance. Pas plus que l'Arabie Saoudite
où les femmes sont punies si elles ne se bâchent pas de vêtements islamiques
par des températures caniculaires, ou si elles conduisent une voiture ou même
si elles quittent leur domicile. Ll'Iran où « l'adultère
» (même s'il y a eu viol) est passible de lapidation n'a pas été inquiété
non plus. Enfin, si les Palestiniens battent leurs femmes, la faute en revient à Israël,
a assuré, impassible, Dubravka Simonovic experte de l'ONU.
L'Organisation
mondiale de la Santé de l'ONU a également distingué
Israël comme le seul pays au monde contrevenant à la santé « mentale,
physique et environnementale », alors qu'Israël est le seul Etat au monde
à distribuer des soins médicaux à ses ennemis (demandez
aux enfants des dirigeants du Hamas).
Michael Lynk,
professeur de droit canadien a ensuite été chargé par l'ONU d'une enquête
« impartiale » sur les prétendues violations israéliennes des droits de l'homme
en dépit de son riche passé
de militant anti-israélien, et de sa présence au comité de direction
de nombreuses organisations pro-palestiniennes, dont les Amis de Sabeel et le Conseil national sur les relations entre le Canada
et les pays Arabes.
En octobre
dernier, l'agence culturelle des Nations Unies, l'UNESCO a décrété comme par
magie que les sites juifs bibliques de Jérusalem appartenaient à la culture
« islamique », peu importe quei l'islam n'ait pas existé avant
le septième siècle de notre ère, soit plusieurs centaines d'années plus tard.
En agissant ainsi avec la complicité crapuleuse de l'Ouest, l'UNESCO a entrepris
d'effacer
les racines judéo-chrétiennes de Jérusalem.
C'est une
terrible manipulation que de tenter d'effacer l'histoire juive et chrétienne
et de faire croire que le monde a été et sera à jamais islamique. C'est à
cela que le djihad ressemble. Il ne s'agit pas seulement de combinaisons orange,
de décapitations et d'esclavage : effacer et réécrire l'histoire, permet de
formater l'avenir. Si vous ne savez pas d'où vous venez, quelles valeurs pouvez-vous
défendre ?
Les noms comptent
également. Si la « Judée et la Samarie » sont juives, alors il faut les appeler
ainsi. En les nommant « Palestine », on donne un fondement à l'idée que les
« Juifs sont des voleurs » et qu'Israël est une « construction colonialiste
» fondée sur « l'injustice ». Pourquoi alors ne pas pointer un doigt accusateur
sur Pizarro, Cortes et les Européens qui ont spolié à coups de fusil l'ensemble
des Indiens du continent sud-américain ?
La dernière
résolution du Conseil de sécurité de l'ONU contre Israël ne vise pas seulement
les « colonies », mais aussi la Vieille Ville de Jérusalem. Ses membres veulent
récrire l'histoire non pas à partir de1967, mais à partir de 1948, année de
naissance d'Israël.
Quand Marcel
Breuer et Bernard Zerfuss ont coulé le béton et
le verre du siège de l'UNESCO, place de Fontenoy à Paris, et que Pablo Picasso
a fait don de ses fresques, ils ont sans doute pensé qu'ils participaient
à la renaissance de la culture occidentale, après les tragédies de la guerre,
de l'Holocauste et du cauchemar nazi. Dans aucun autre endroit sur terre,
les mots « éducation », « science », « culture », « liberté », « paix » et
« fraternité » n'ont été répétée aussi souvent. Tous avaient l'espoir et la
volonté que l'avenir soit meilleur. Mais le rêve n'a pas duré au-delà de l'inauguration.
L'Union soviétique a
entaché les programmes culturels de l'UNESCO du rouge du communisme, en lui
faisant endosser son « nouvel
ordre mondial de l'information », dont l'objectif était de
mettre fin à la domination de la presse occidentale - présentée comme une
« menace » pour l' « identité culturelle » des pays du tiers-Monde. A l'ombre
de la Tour Eiffel, un Tiers Monde autoritaire et anti-occidental
a pris le contrôle du cœur culturel des Nations Unies, pour en faire, selon
le Washington
Post, une institution «bureaucratique, coûteuse, inutile et
imprégnée d'un biais anti-occidental et anticapitaliste
».
Depuis, Israël
continue d'être traité en paria par ces criminels idéologiques et corporels
sur Seine. En
Le mois dernier,
le président de l'Assemblée générale de l'ONU a arboré le fameux keffieh,
symbole de la « résistance palestinienne » (comprendre terrorisme). Un geste
qu'il faut analyser comme la poursuite de l'oblitération culturelle d'Israël,
préalable nécessaire à son éradication physique.
Le sort de
la civilisation judéo-chrétienne - le christianisme aussi bien que le judaïsme
– sur laquelle toutes nos valeurs sont fondées, est lié au sort de l'Etat
d'Israël. Si Israël cesse d'exister, le christianisme mourra aussi. Le monde
a été témoin du massacre des derniers chrétiens et autres non-musulmans demeurés
au Moyen-Orient – autrefois la glorieuse Byzance chrétienne – une fois que
les Juifs et les Grecs l'ont eu quitté.
La guerre
que mène l'Organisation des Nations Unies contre les Juifs d'Israël est, dans
son fondement, une guerre contre l'Occident. L'ONU et ses soutiens travaillent
à l'avènement du Califat européen.