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Nouvelle
Falsification de l’Histoire Juive à l’UNESCO
Par Alan Baker, ambassadeur
américain
4/05/17
Source : Le CAPE de Jérusalem, http://jcpa-lecape.org/nouvelle-falsification-histoire-juive-unesco/
Le 2 mai
2017, anniversaire de l’Indépendance de l’Etat d’Israël, 58 membres du Conseil
exécutif de l’UNESCO ont curieusement adopté une résolution politique insensée
intitulée « Palestine occupée ».
Une fois
encore, l’organisme des Nations-Unies pour l’Education, la Science et la
Culture bafoue ses principes et sa vocation d’être professionnel, crédible et
apolitique.
Une fois
encore, la politisation de cette organisation onusienne porte atteinte à son
caractère universel, tandis que les dirigeants palestiniens en profitent pour
dicter leur propre narratif, falsifier l’Histoire et délégitimer Israël.
Cette résolution,
formellement parrainée par des pays arabo-musulmans, notamment l’Algérie et le
Soudan, a été soutenue par 22 Etats dont la Suède, l’Afrique du Sud, la Russie,
l’Iran, la Chine, et même l’île Maurice.
23 Etats se sont abstenus
dont la France, et 10 se sont opposés, notamment les États-Unis, l’Italie, le
Royaume-Uni, les Pays-Bas, et l’Allemagne.
Cette résolution est non
contraignante et personne ne devrait la prendre au sérieux. En réalité, il
s’agit d’une simple expression de l’opinion politique au sein d’États
extrémistes et anti-israéliens. La direction palestinienne a, une fois de plus,
consacré ses efforts internationaux à profiter d’une organisation
internationale afin de délégitimer Israël, plutôt que d’instaurer la confiance
mutuelle et de rechercher la paix.
Cette hystérie des
dirigeants palestiniens visant à délégitimer Israël, à la veille de la
rencontre de Mahmoud Abbas avec le président américain Donald Trump, est un camouflet pour la nouvelle administration
américaine, et un signe révélateur sur leurs réelles intentions de relancer
sérieusement le processus de paix.
Leur intentions partisanes
et politiquement motivées, ont un objectif clair ; celui de renforcer le
caractère islamique de Jérusalem et de nier, voire supprimer, toutes traces du
judaïsme et de la chrétienté à Jérusalem.
En tentant de réécrire
l’Histoire et de falsifier la vérité, en permettant d’être manipulé et
politisé, l’UNESCO a fait fi de sa propre autorité inscrite dans sa
constitution. Elle a même permis d’être prise en otage par des éléments résolus
à atteindre leur but politique, sapant ainsi le caractère universel de l’UNESCO
en tant qu’organisation professionnelle, éducative et culturelle.
Dans la constitution
fondatrice de l’UNESCO adoptée en 1945, nous pouvons lire que
« le but de l’organisation est de contribuer à la paix et à
la sécurité en favorisant la collaboration entre les nations par
l’ éducation, la science et la culture, afin d’assurer le
respect universel de la justice, de la primauté du droit et des droits de
l’Homme et des libertés fondamentales qui sont affirmées pour les peuples
du monde, sans distinction de race, de sexe, de langue ou
de religion, selon la Charte des Nations Unies. »
Dans ses principes
constitutionnels, l’organisation considère l’ignorance, la suspicion et la
méfiance comme les principales causes de préjudice, d’inégalité, et de la
guerre.
La constitution de l’UNESCO
appelle à la diffusion de la Culture, et l’Education de l’Humanité pour
favoriser la Justice, la Liberté et la Paix comme élément
indispensable à la dignité de l’Homme, ce qui constitue un « devoir
sacré que toutes les nations doivent remplir dans un esprit d’entraide et
de préoccupation. » « La solidarité intellectuelle et
morale de l’humanité » et « la libre poursuite de
la vérité objective » sont déclarées comme des composantes
de base à l’instauration de la paix.
De même, la Convention de
l’UNESCO de 1972 concernant la protection du patrimoine mondial, culturel
et naturel, souligne l’importance de la conservation, la sauvegarde et
la protection du patrimoine mondial.
Pour tromper et recruter le
soutien des pays européens et d’autres Etats, et pouvoir soi-disant présenter
un texte « modéré », les Palestiniens et leurs collègues arabes ont
conçu une terminologie curieuse qui équivaut à des acrobaties politiques et
juridiques.
Tout en essayant de
réaffirmer l’importance de la Vieille Ville de Jérusalem pour les trois
religions monothéistes et sa « signification religieuse pour le judaïsme, le
christianisme et l’islam en mentionnant la tombe des patriarches à Hébron et à
Rachel Tombe à Bethléem “, ils nient et annulent toute affinité juridique,
historique ou politique entre le peuple juif et l’État d’Israël avec la Ville
sainte de Jérusalem et tous les sites juifs.
Cette résolution comprend
également les condamnations habituelles, courantes et connues au sein de l’ONU
en évoquant des actions négatives d’Israël. Par le biais de l’UNESCO, ils
affirment vouloir défendre leurs compatriotes dans la bande de Gaza et de la
région d’Hébron. Curieusement, ils tentent même par un vocabulaire
juridique d’affirmer que de telles actions d’Israël ont un « impact négatif
dans les domaines de compétence de l’UNESCO ».
Quelle supercherie !
Après de nombreuses années de fouilles non surveillées et à la sauvette sous les
mosquées de Jérusalem et du Mont du Temple, y compris le déboisement à outrance
de toute trace historique et religieuse du patrimoine juif, les Palestiniens
utilisent l’UNESCO pour oser condamner les fouilles archéologiques
scientifiques israéliennes.
Toutes ces acrobaties pour
persuader une communauté internationale naïve de voter une résolution
« raisonnable et modérée » qu’ils jugent acceptable pour tous.
Cette résolution, ainsi que
les résolutions antérieures de l’UNESCO adoptées à la demande des dirigeants
palestiniens et des États arabes, et soutenues par une majorité d’États membres
de l’organisation, ont été générées par un manque flagrant et délibéré de
mauvaise foi et de grave désaveu.
En tentant de réécrire
l’Histoire et de falsifier la vérité sur le terrain, l’UNESCO agit
contrairement à sa propre charte. Depuis qu’elle a accepté l’adhésion des
Palestiniens à l’UNESCO en 2011, cette organisation onusienne ne peut donc plus
être considérée comme telle.
Pour cette raison précise,
les Etats-Unis et Israël, ainsi que des Etats sérieux et responsables, qui ont
condamné ces résolutions abjectes et absurdes, devraient se dissocier et
rejeter ces résolutions.
En conclusion, ils
devraient réviser leurs positions en ce qui concerne leur adhésion, couper tout
lien avec l’UNESCO et geler leurs cotisations.