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Trump Met un Terme à cette Supercherie
qu’est l’Unrwa
Par
Maître Bertrand Ramas-Muhlbach,
expert en droit international
2 septembre 2018
La source de cet article se trouve sur ce site
Le
31 août 2018, le département d’Etat des Etats-Unis a annoncé la possible suppression
définitive de sa participation au fonctionnement de l’UNRWA, l’agence des
Nations Unies en charges de cette aberration que l’on appelle couramment
« les réfugiés palestiniens » (il s’agit en fait des descendants,
enfants, petits enfants, et arrières petits enfants des arabes de Palestine qui
ont quitté le territoire au cours de la guerre israélo arabe de 1948). Il
subordonne, désormais, le maintien de sa contribution à des réformes qui
doivent être entreprises au niveau de l’agence et des modifications quant aux
dispositions d’esprit des palestiniens.
En
janvier 2018, Trump, pragmatique, avait déjà décidé,
d’une diminution de moitié du financement de l’Unrwa,
(soit 60 millions de dollars), à l’origine du licenciement de 250 employés de
l’agence. Le 25 août 2018, les Etats-Unis ont annoncé, une diminution de 200
millions de dollars de l’aide accordée aux palestiniens (qui se portait à 350
millions de dollars en 2017). Finalement, c’est la totalité du financement qui
devrait disparaître, si les palestiniens ne réforment pas le contenu des
enseignements scolaire dispensés par l’Unrwa, et plus
précisément l’incitation à la haine des juifs, et, partant au terrorisme anti
juif.
Le
3 août 2018, le magasine Foreign Policy a, de
même, publié la position du gendre et conseiller de Donald Trump, Jared Kushner, chargé d’élaborer ce qui est appelé
« le plan de paix israélo palestinien ». Il envisage également
la suppression de l’Unrwa, compte tenu de son
inutilité (puisqu’elle fige la position des palestiniens à l’égard des
juifs), de la corruption, et son inefficacité, véritables obstacles à la paix.
Enfin,
l’ambassadrice américaine à l’Onu, Nikki Haley a rappelé, le 30 août 2018,
qu’il n’appartenait pas à la collectivité internationale de financer la haine d’Israël
et de l’imprimer dans la tête des jeunes palestiniens. Elle souhaiterait
également que les pays du Golfe s’impliquent davantage dans le financement des
descendants de ceux qui se disaient « les arabes de Palestine ». Pour
elle, la question des réfugiés s’est perpétuée pour maintenir « un couteau
pointé vers la gorge d’Israël ».
Pour
Washington, le nombre effectif de réfugiés palestiniens devrait être révisé à
la baisse puisque, comme la indiqué la porte parole du département d’Etat,
Heather Nauert, « l’expansion sans fin et
exponentielle de la communauté de bénéficiaires n’est pas viable ». Les
Etats-Unis envisagent donc de ne retenir comme réfugiés, que ceux qui ont
effectivement quitté la Palestine en 1948, à savoir 10 % des 5 millions de
réfugiés que finance la communauté internationale. Trump
exige également que cesse de se transmettre le statut de
« réfugiés », de génération en génération, puisque le Droit
international n’a jamais prévu la transmission d’un tel statut.
Pour
sa part, l’Autorité Palestinienne s’en est offusquée, estimant qu’il
n’appartenait pas à l’administration américaine de définir le statut de
réfugiés. Aussi, demande-t-elle instamment à ce que les américains
poursuivent son financement. Plus précisément, les palestiniens considèrent la
création de cette agence comme « une reconnaissance de la responsabilité
de la communauté internationale de l’ONU, qui a décidé de faire ce partage de
la Palestine sans demander son avis » (sic). Pire, l’UNRWA symboliserait
« le droit au retour des réfugiés» et à la « responsabilité
internationale » qui doivent assumer les pays occidentaux (sic). L’Unrwa, serait, ainsi, une forme d’auto flagellation du
monde occidental qui doit assumer sa décision dans le partage de la Palestine
en 1947, entre un Etat juif et un Etat arabe (sic). Les palestiniens
considèrent donc que les américains se livrent à un chantage odieux, en
subordonnant le versement du financement de l’Unrwa à
la réforme des institutions.
L’UNRWA
a été créée le 8 décembre 1949, lors de l’armistice signée entre Israël et les
pays arabes. Elle gère un demi-million d’élèves dans la région (dont
300 000 à Gaza et en Cisjordanie) et emploie 20 000 personnes au Moyen
Orient. Sur le plan médical, l’UNRWA finance des cliniques qui s’occupent de la
santé (notamment mentale des réfugiés palestiniens) et sur le terrain
professionnel, elle met en place des agences de création d’emplois. Depuis les
annonces américaines, 250 personnes ont déjà été licenciées cet été, dans les
360 écoles que comptent Gaza et la Cisjordanie, (le nombre d’écoles s’élève à
711 en comptant le Liban, en Syrie et en Jordanie). En outre des programmes
d’urgence ont également été supprimés.
Théoriquement,
les écoles ne pourront plus poursuivre leurs activités au-delà du mois de septembre
2018. Or, sans l’Unrwa, les palestiniens sont dans
l’impossibilité de se gérer et de s’auto administrer, tel un peuple sous
tutelle de la communauté internationale qui le subventionne. L’inconvénient
résulte de ce que cet organisme cultive la victimisation des palestiniens et
poursuit l’endoctrinement des palestiniens et leur haine d’Israël. C’est ce que
le Président américain veut modifier.
Notons
que la position européenne est tout autre : l’Europe ne partage pas la
position américaine et préfère que le contribuable européen compense le manque
de budget de l’UNRWA. C’est ce qui ressort de l’annonce, le 31 août 2018, du
Ministre Allemand des Affaires Etrangères, Heiko
Maas, qui a demandé à ses homologues européens, de faire de nouveaux effeorts puisque l’Unrwa est
« un facteur clé pour la stabilité, en particulier dans la bande de
Gaza ». Sa paralysie pourrait « déclencher une réaction en chaîne
incontrôlable » (sic).
En
tout état de cause, la panique suscitée par cette annonce chez les palestiniens,
illustre, une nouvelle fois, en quoi les palestiniens qui voudraient se
présenter comme un peuple, sont définitivement incapable de s’autodéterminer.
L’invention, par la Charte Olp de 1968, du « peuple
palestinien » apparaît une nouvelle fois comme une mesure stratégique pour
lui permettre de revendiquer le droit international qu’est le « droit des
peuple à disposer de lui-même », alors qu’il ne s’agit pas d’un peuple et,
qu’en tout état de cause, il est incapable de s’autodéterminer.
On
savait les palestiniens divisés, géographiquement (les uns à Gaza, les autres
sur les zone A et B de Cisjordanie), idéologiquement ( le Hamas veut détruire
l’entité sioniste sur un fondement religieux alors que l’Olp entend,
historiquement, le faire sur un fondement national), et politiquement (l’Olp
n’a jamais accepté la victoire du Hamas lors des élections législatives de
2006, ni accepté de lui transmettre les rênes du pouvoir (à l’origine de la
sécession de la Bande de Gaza). Désormais, on mesure en quoi ils sont définitivement
incapables de se gérer financièrement, et de disposer d’une autonomie leur
permettant de fonctionner, l’Unrwa ne servant qu’à
maquiller ces carences, sur le compte de la communauté internationale.
Si
donc, les palestiniens souhaitent pouvoir continuer à bénéficier des subsides
des Etats-Unis, ils devront commencer par modifier leur état d’esprit à l’égard
des juifs, et accepter, comme l’exige Washington, de « retourner à la
table des négociations en vue d’un règlement israélo palestinien » (ou plutôt,
ce qui serait plus juste, d’accepter de vivre en bonne intelligence avec eux
sans éduquer leurs enfants dans la haine du juif). Il ne s’agit, bien
évidemment pas, d’un chantage mais de la seule façon d’en terminer
intelligemment.
Les
dirigeants palestiniens devront juste expliquer aux membres de leur communauté,
que l’Etat d’Israël n’est pas prêt de disparaître.