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Il est Temps de Fermer l'UNRWA
Par le Dr Frank
Musmar, spécialiste de la gestion financière et de la gestion du rendement.
7/11/19
BESA Center
Perspectives Paper No. 1,336, 5 novembre 2019
Texte en anglais ci-dessous
RÉSUMÉ : L'UNRWA,
l'agence des Nations Unies pour les réfugiés palestiniens, a été créée en 1949
par la résolution 302 (IV) des Nations Unies avec un mandat d’un an. . Elle a
fait fi de sa mission initiale et a perpétué le statut de réfugié des
Palestiniens jusqu’à aujourd’hui, au lieu de le solutionner. Cette agence est
depuis longtemps corrompue et fonctionne essentiellement comme un groupe de
façade. L'ONU doit la fermer et les réfugiés palestiniens doivent être intégrés
dans les systèmes économiques des pays qui les ont accueillis.
En décembre 1949, à
la suite de la guerre israélo-arabe de 1948, l'Office de secours et de travaux
des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA)
a été créé par la résolution 302 (IV) des Nations Unies pour "exécuter en collaboration avec les autorités
locales les programmes directs de secours et de travaux" pour la
réhabilitation des réfugiés arabes palestiniens, et "consulter les gouvernements intéressés du Proche-Orient sur les mesures
à prendre par eux en prévision du moment où ne sera plus fournie l'aide
internationale pour la reconstruction et le travail". En fait, non
seulement l'agence n'a pas réussi à atteindre cet objectif, mais elle a plutôt
fonctionné comme un groupe de front anti-Israël de facto et une feuille de
vigne pour l'intransigeance palestinienne.
L'UNRWA a prolongé
le sort des réfugiés palestiniens au lieu de le résoudre. Pire encore, en
encourageant la fixation palestinienne sur le " droit au
retour " - l'euphémisme standard pour la destruction d'Israël par la
subversion démographique - elle entrave les négociations pour un accord de paix
permanent. L'agence devrait être éliminée et la responsabilité des réfugiés
palestiniens devrait être transférée au Haut Commissariat des Nations Unies
pour les réfugiés (HCR), comme d'autres groupes de réfugiés dans le monde après
la Deuxième Guerre mondiale.
Ce n'est pas la
première fois que le Bureau des services de contrôle interne de l'ONU enquête
sur les abus de pouvoir commis par la haute direction de l'UNRWA, notamment pour inconduite
sexuelle, népotisme, intimidation et représailles. Les gouvernements suisse, néerlandais et belge ont
tous suspendu leurs paiements à l'UNRWA pendant la durée de l'enquête.
Le haut
fonctionnaire de l'UNRWA, le Commissaire général Pierre Krähenbühl, a été
accusé d'avoir nommé comme conseillère une femme avec laquelle il avait une
relation amoureuse. Ils ont voyagé en classe affaires à travers le monde. La
sous-commissaire générale Sandra Mitchell a été accusée d'intimidation et de
manipuler le système pour trouver un emploi bien rémunéré à son conjoint,
Robert Langridge, qui a été promu. Le chef d'état-major Hakam Shahwan a été
accusé d'avoir agi comme un voyou, d'avoir placé des gens qui lui étaient fidèles
en position de pouvoir et d'avoir fait pression pour reprendre les opérations
de l'UNRWA à Jérusalem.
Compte tenu de ce
qui précède, il n'est peut-être pas surprenant que l'agence ait adopté une
culture du secret à son sujet. Elle emploie environ 30 000 personnes (contre 11
000 au HCR pour les 17 millions de réfugiés et de personnes déplacées du reste
du monde). La plupart de son personnel est palestinien et beaucoup sont des
membres connus du Hamas (en effet, l'appartenance au Hamas aide à obtenir un emploi
à l'ONU en Cisjordanie). Peter Hansen, ancien commissaire général de l'UNRWA
(1996-2005), a admis dans une interview accordée à CBS TV qu'il y a des membres
du Hamas sur la liste de paie de l'UNRWA. Par exemple, le président du syndicat
des travailleurs palestiniens de l'UNRWA, Suhail al-Hindi, est membre de la
nouvelle direction politique du Hamas.
Le colonel à la
retraite des FDI Yoni Fighel, ancien gouverneur militaire des territoires, note
que tant que les employés de l'UNRWA seront membres du Hamas, ils défendront
les intérêts de cette organisation dans le cadre de leur travail.
L'agence a été
menacée de fermeture après que l'administration Trump eut procédé à des coupes
sévères, à la suite de rapports prouvant que des roquettes avaient été cachées
dans les écoles de l'UNRWA. Le Secrétaire général de l'ONU, António Guterres,
qui a siégé pendant des mois sur les conclusions en matière d'éthique, affirme
qu'il est "déterminé à agir
rapidement sur les allégations de corruption".
Au départ, l'ONU
avait clairement indiqué que le mandat de l'UNRWA serait de courte durée,
indiquant que la question des réfugiés devrait être réglée rapidement par le
rapatriement ou la réinstallation. Comme l'a dit l'ancien Secrétaire général de
l'ONU Trygve Lie, "les réfugiés
mèneront une vie indépendante dans les pays qui les ont abrités. A l'exception
des cas "hardcore", les réfugiés ne seront plus pris en charge par
une organisation internationale comme ils le sont actuellement. Ils seront
intégrés dans le système économique des pays d'asile et subviendront eux-mêmes
à leurs propres besoins et à ceux de leur famille".
Les résidents
palestiniens des États arabes - qui sont tous considérés comme des réfugiés par
l'UNRWA - devraient devenir citoyens de ces États, comme ils le sont en
Jordanie.
It's Time to Close Down UNRWA
by
Dr. Frank Musmar, a financial and performance management specialist.
7/11/19
Source: https://besacenter.org/perspectives-papers/close-down-unrwa/
UNRWA,
the UN agency for Palestinian refugees, was created in 1949 via UN Resolution
302 (IV) with a short-term mandate. It flouted its original mission and
perpetuated rather than alleviated the Palestinians’ status as refugees.
BESA
Center Perspectives Paper No. 1,336, November 5, 2019
EXECUTIVE
SUMMARY: UNRWA, the UN agency for Palestinian refugees, was created in 1949 via
UN Resolution 302 (IV) with a short-term mandate. It flouted its original
mission and perpetuated rather than alleviated the Palestinians’ status as
refugees. It has long since become corrupt and functions essentially as a front
group. The UN should close it down, and Palestinian refugees should be
integrated into the economic systems of the countries that sheltered
them.
In
December 1949, in the wake of the 1948 Arab-Israeli war, the United Nations
Relief and Works Agency (UNRWA) was established by the UN through Resolution
302 (IV) to “carry out in collaboration with local governments the direct
relief and works programmes” for the rehabilitation of the Palestinian Arab
refugees, and to “consult with the interested Near Eastern Governments
concerning measures to be taken by them preparatory to the time when international
assistance for relief and works projects is no longer.” In fact, not only has
the agency failed to accomplish this goal, but it has functioned instead as
a de facto anti-Israel front group and a fig leaf for
Palestinian intransigence.
UNRWA
has prolonged rather than resolve the plight of Palestinian refugees. Worse, by
encouraging the Palestinian fixation on the “right of return” – the standard
euphemism for the destruction of Israel via demographic subversion – it impedes
negotiations for a permanent peace agreement. The agency should be eliminated
and the responsibility for Palestinian refugees shifted to the UN High
Commissioner for Refugees (UNHCR), like other post-WWII refugee groups
throughout the world.
Not for
the first time, the UN Office of Internal Oversight Services is currently
investigating UNRWA’s top management for abuses of power, including sexual
misconduct, nepotism, bullying, and retaliation. The Swiss, Dutch, and Belgian
governments have all suspended payments to UNRWA while the investigation is
ongoing.
UNRWA’s
top official, Commissioner-General Pierre Krähenbühl, was accused of appointing
as an adviser a woman with whom he was romantically involved. The pair traveled
on business class flights across the globe. Deputy Commissioner-General Sandra
Mitchell was accused of bullying and of manipulating the system to find a
well-paid job for her spouse, Robert Langridge, who was promoted. Chief of
Staff Hakam Shahwan was accused of behaving like a thug, placing people loyal
to him in positions of power, and lobbying to take over UNRWA operations in
Jerusalem.
Perhaps
not surprisingly in view of the above, the agency has adopted a culture of
secrecy about itself. It employs about 30,000 people (compared to the UNHCR’s
11,000 for the rest of the world’s 17 million refugees and displaced persons).
Most of its staff are Palestinians and many are known members of Hamas (indeed,
Hamas membership helps one get a UN job on the West Bank). Peter Hansen,
UNRWA’s former Commissioner-General (1996–2005), admitted in an interview with
CBS TV that there are Hamas members on the UNRWA payroll. For example, the
chairman of UNRWA’s Palestinian workers’ union, Suhail al-Hindi, is a member of
Hamas’s new political leadership.
Retired
IDF Col. Yoni Fighel, a former military governor in the territories, notes that
as long as UNRWA employees are members of Hamas, they are going to pursue the
interests of that organization within the framework of their job.
The
agency was threatened with closure after the Trump administration implemented
severe cuts following reports that proved rockets had been hidden inside UNRWA
schools. UN Secretary-General António Guterres, who sat on the ethics findings
for months, claims he is “committed to acting swiftly on the corruption
allegations.”
The UN
originally made clear that UNRWA’s mandate would be short-term, indicating that
the refugee issue should be solved expeditiously through repatriation or
resettlement. In the words of former UN Secretary-General Trygve Lie, “The
refugees will lead an independent life in countries that have sheltered them.
Except for the “hardcore” cases, the refugees will no longer be maintained by
an international organization as they are at present. They will be integrated
into the economic system of the countries of asylum and will themselves provide
for their own needs and those of their families.”
Palestinian
residents of Arab states—all of whom are considered refugees by UNRWA—should
become citizens of those states, as they are in Jordan.