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L’Iran
des Ayatollahs à nos portes
Par
Freddy Eytan
le
7 mars 2017
http://jcpa-lecape.org/iran-des-ayatollahs-nos-portes/
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Il y a 37 ans, le chah d’Iran, Mohamed Reza Pahlavi,
a été contraint de quitter son pays à la suite d’un déferlement d’émeutes
et de manifestations islamistes.
L’ami fidèle de l’Occident est lâchement abandonné.
Celui qui a été le principal fournisseur de l’Etat d’Israël en pétrole part
définitivement pour l’exil. Il a été le premier chef d’Etat étranger reçu au
château de Versailles par Giscard d’Estaing. Cinq ans plus tard, le même
président français accorde, à Neauphle-le-Château, près de Paris, l’asile
politique au père spirituel de la révolution islamiste, l’ayatollah Khomeiny
Non loin de la ville Lumières, un véritable réseau
de propagande islamique se propageait avec l’appui inconditionnel de
l’Internationale terroriste.
Le 1er
février 1979, Khomeiny arrive en grand libérateur à Téhéran par un avion d’Air France
mis spécialement à sa disposition. Arafat sera le premier visiteur reçu par le
chef de la révolution. L’accueil est enthousiaste et la foule en délire. Le
chef de l’OLP affirmera avec fierté que la révolution palestinienne ne tardera
pas à triompher et que, grâce à Khomeiny, ses combattants marcheront en
vainqueurs dans les rues de Jérusalem, « Al-Qods ».
La
décision de Giscard d’héberger l’Ayatollah iranien en France, puis de
l’installer à Téhéran a bouleversé totalement l’équilibre stratégique au Moyen-Orient
au détriment des pays occidentaux et surtout d’Israël. Cette décision hâtive et
maladroite a eu des répercussions néfastes. Elle a déstabilisé toute la région
et encourage, aujourd’hui encore, le terrorisme international. Elle a
offert à Téhéran un régime abject qui nie la Shoah et prône la destruction de
l’Etat sioniste par l’arme nucléaire.
Elle a
surtout renforcé les mouvements islamistes fanatiques sur tous les continents,
et notamment en Amérique latine, et a créé au Sud-Liban un mini-Etat islamiste
avec le Hezbollah.
Aujourd’hui,
Téhéran soutient aussi le Hamas, et les Houtis au Yémen. Les Ayatollahs se
moquent éperdument des accords internationaux. La technologie de pointe, dont
des systèmes sophistiquées acquis grâce au soutien de la Russie, permet à
l’Iran de lancer un satellite spatial et de se doter de missiles balistiques
capables d’atteindre Israël et une partie de l’Europe.
Depuis
37 ans le monde s’inquiète de l’étendard chiite et de la déstabilisation du
Moyen–Orient mais laisse faire.
En
dépit de l’accord signé à Vienne sur le nucléaire, l’Iran des Ayatollahs n’a
pas changé de cap ni de visage, ce régime ultrareligieux demeure un Etat
expansionniste, arrogant et terroriste qui n’a qu’un seul but : faire flotter
l’étendard chiite au Moyen-Orient et partout ailleurs. Impliqué jusqu’au cou
dans la crise syrienne, il vient de réussir avec le Hezbollah de s’emparer
totalement du pays du Cèdre, en intégrant l’armée libanaise. Désormais, le
Liban, si cher à la France, et qui fut naguère dirigé par des
chrétiens-maronites, plonge tristement dans la terreur du chiisme iranien. La
France qui a abandonné le chah commet la même lâcheté en laissant les Chrétiens
d’Orient dans leur profonde détresse.
La
prochaine étape des Ayatollahs sera de poursuivre cette expansion néfaste dans
notre région. Leur but actuel est de conquérir à nouveau le plateau du Golan
pour pouvoir prendre en tenailles les Israéliens.
Dans ce
contexte, la rencontre du Premier ministre Nétanyahou avec Poutine à Moscou est
urgente et tente de trouver avec le chef du Kremlin une entente pour empêcher
les Gardiens de la Révolution islamique de s’approcher de nos portes.
Si
Poutine fait la sourde oreille, eh bien, l’Etat d’Israël agira seul comme il
l’a toujours fait dans le passé.
--
L’Iran crée la Brigade de Libération du Golan
Adaptation : Marc Brzustowski
La Harakat Hezbollah al-Nujaba [une milice
irakienne faisant partie des Unités de Mobilisation Populaire – une coalition
de milices irakiennes pro-iraniennes incorporées au sein de l’armée d’Irak,
mais directement dirigées par le terroriste international, le Général Qassem
Soleimani, commandant des Forces Al Quds du Corps des Gardiens de la
Révolution],a créé une brigade distincte visant à libérer les Hauteurs du Golan
sur le point d’être annexées par Israël, selon le porte-parole de l’Harakat
Hezbollah al-Nujaba, Seyed Hashem Moussavi, qui l’a annoncé lors d’une
conférence de presse, mercredi, [à la veille du départ du Premier Ministre
Binyamin Netanyahu pour Moscou, où il a traité en priorité, avec le Président
Poutine, des menaces relatives à la présence iranienne et des associés
terroristes de l’Iran en Syrie].
Moussavi a déclaré que « si le gouvernement syrien
le requiert, nous sommes prêts à passer à l’action dans le but de libérer
le Golan », ajoutant que la Brigade de Libération du Golan est composée
de forces spéciales hautement équipées et très bien entraînées » [par
les forces Al Quds de Soleimani].
Pendant ce temps, s’exprimant devant les
journalistes alors qu’il était dans l’avion de retour de sa rencontre au sommet
avec le Président russe Vladimir Poutine, jeudi soir, le Premier Ministre israélien
Binyamin Netanyahu a déclaré avoir dit à Poutine que l’Iran veut construire une
base navale en Syrie. Selon le Premier Ministre, le Dirigeant russe a compris
le message qu’Israël veut faire passer.
Selon les sources des renseignements
militaires de Debkafile : jusqu’à la déclaration du Premier Ministre,
l’information sur les intentions de l’Iran d’instaurer cette base navale est
restée top secrète. Nos sources dévoilent que les Iraniens sont engagés dans
des discussions avec les Syriens afin d’établir cette base dans le port de
Banias, au Nord-Ouest, située à environ 55 kilomètres de Latakia. Les Iraniens
cherchent à acquérir une telle installation maritime pour y héberger leurs
navires lance-missiles et sous-marins en Méditerranée. Ce port est également
utilisé comme terminal pétrolier, en ce moment.