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Pour arrêter le Hamas, il faut abaisser le Qatar et l’Iran

Par Dr Majid Rafizadeh, stratège et conseiller d’entreprise, diplômé de Harvard, politologue, membre du conseil d’administration de Harvard International Review et président du Conseil international américain sur le Moyen-Orient.

JForum.fr avec www.gatestoneinstitute.org

15/09/24

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Il est presque inimaginable qu’au XXIe siècle, de telles horreurs puissent encore se produire. Les actes brutaux du Hamas nous rappellent les périodes les plus sombres de l’histoire, comme les atrocités commises par l’Allemagne hitlérienne. Pourtant, le régime iranien et ses mandataires – en particulier les groupes terroristes comme le Hamas – continuent d’introduire de nouveaux degrés de barbarie dans le monde moderne.

La récente libération de six otages israéliens exécutés, dont l’israélo-américain Hersh Goldberg-Polin, dans un tunnel de Rafah, illustre l’ampleur de cette cruauté. Ces otages, dont quatre devaient être libérés dans le cadre d’un projet d’accord de cessez-le-feu, ont été assassinés par le Hamas avant que les forces de défense israéliennes ne puissent les atteindre, ce qui rappelle l’inhumanité et la sauvagerie du Hamas, encouragé par ses soutiens iraniens.

La levée des sanctions par l’administration Biden-Harris a permis à l’Iran de gagner environ 100 milliards $ utilisés pour mener des opérations terroristes contre Israël, les Émirats arabes unis, l’Arabie saoudite et les États-Unis. Rien que depuis octobre, l’Iran et ses mandataires et milices terroristes ont attaqué les troupes américaines au Moyen-Orient plus de 160 fois, tuant trois personnes et en blessant plus de 120 alors que le président Joe Biden a faussement affirmé que sous sa direction, aucun soldat américain n’avait été tué. Ce chiffre n’inclut même pas les 13 soldats américains qui ont été assassinés à Kaboul pendant que l’administration Biden-Harris capitulait face au groupe terroriste taliban.

Toute personne dotée d’une âme doit être dévastée au-delà des mots par la perte de six vies innocentes, dont le seul crime était d’avoir été prises dans les tunnels de la terreur de la violence du Hamas. Chacun de ces individus avait une vie, une famille et des rêves, pour finalement être assassiné par le Hamas, qui est soutenu par l’Iran, avec le financement rendu possible par l’équipe Biden-Harris.

Tout cela a commencé avec l’invasion d’Israël par le Hamas le 7 octobre 2023. Les envahisseurs barbares venus de Gaza ont affirmé avoir assassiné plus de 1 200 personnes en Israël, dont au moins 32 Américains. Ces terroristes ont torturé et blessé des milliers de personnes, enlevé 251 personnes et les ont ramenées à Gaza comme otages – parmi elles, des citoyens américains.

Le plus exaspérant est l’inaction de l’administration Biden-Harris. Son incapacité à affronter le Hamas, l’Iran et le Qatar – l’autre parrain du Hamas et de tous les autres groupes terroristes islamiques et principal empoisonneur de l’esprit des étudiants des universités américaines, auquel il a fait don de plus de 6 milliards de dollars – a renforcé ces forces de la terreur. En fermant les yeux sur les actions du régime iranien tout en débloquant environ 100 milliards de dollars dans le trésor des mollahs, l’administration Biden-Harris est responsable de l’autonomisation de ces entités.

Cette lâcheté face à la tyrannie n’a fait que permettre au Hamas, au Hezbollah, aux Houthis et à l’Iran de devenir plus audacieux, déclenchant davantage de terreur et de destruction sur des civils innocents.

Cette semaine à Gaza, de nouveaux décès ont été signalés après qu’Israël a détruit un centre de commandement du Hamas installé dans ce qui servait autrefois d’école dans une « zone humanitaire ». Si le Hamas se soucie des Palestiniens et ne veut pas qu’ils soient tués, pourquoi installe-t-il délibérément ses centres de commandement terroristes au milieu de « zones humanitaires » surpeuplées ?

Le monde ne peut pas rester les bras croisés face à ces atrocités. Il faut de toute urgence prendre des mesures économiques et militaires décisives contre l’Iran. L’Iran et le Qatar doivent payer le prix de la promotion et du parrainage du terrorisme. Cela signifie cibler le Corps des gardiens de la révolution islamique, frapper les raffineries de pétrole iraniennes, appliquer strictement les sanctions contre l’Iran, contrer son programme d’armement nucléaire et retirer les forces américaines de la base aérienne d’Al Udaid au Qatar, siège du commandement central américain (CENTCOM). Le 1er janvier, le secrétaire d’État Antony Blinken a inconsidérément prolongé le bail d’Al Udaid pour dix ans. Cette prolongation doit être immédiatement annulée. Cette énorme base aérienne est sans doute considérée par la famille régnante du Qatar, les Al Thani, comme son propre programme de protection privé américain.

Les pays qui choisissent de violer les sanctions américaines doivent eux aussi être tenus responsables. Jusqu’à présent, l’administration Biden-Harris les a laissés faire, alors même que les forces iraniennes tuaient et blessaient les militaires de son bienfaiteur. Je ne leur en veux pas, je nous en veux.

Ce n’est qu’en prenant des mesures fortes et résolues que nous pourrons espérer couper la ligne de vie qui alimente le Hamas et sa barbarie – et en particulier le djihad imminent du programme d’armes nucléaires de l’Iran.

Comme l’a déclaré le sénateur américain Lindsey Graham , en référence à l’otage américano-israélien assassiné, Hersh Goldberg-Polin :

« Il a été assassiné par le Hamas… Et si vous voulez que les otages rentrent chez eux, ce que nous voulons tous, vous devez augmenter le coût pour l’Iran… L’Iran est le Grand Satan ici. Le Hamas est le partenaire junior… Ils [ne pourraient] pas se soucier le moins du monde du peuple palestinien. »

Il s’agit d’un appel clair à l’administration Biden-Harris pour qu’elle tienne l’Iran responsable des otages restants et qu’elle cible les raffineries de pétrole iraniennes si les otages ne sont pas immédiatement libérés.

Tant que le gouvernement américain restera à l’écart, la brutalité et la sauvagerie du Hamas et de ses bienfaiteurs iraniens ne feront que s’intensifier. Il est grand temps d’affronter le régime iranien de front et de mettre un terme à la barbarie avant que d’autres vies innocentes ne soient perdues – et surtout, avant que le « principal État soutenant le terrorisme » ne produise des armes nucléaires.