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AHMEDINEJAD NE
BLUFFE PAS
L'IRAN EST DEJA NUCLEAIRE
Synthèse
par Albert Soued, www.chez.com/soued/conf.htm
pour www.nuitdorient.com
Non!
Il ne bluffe pas! Ce faux illuminé est un habile tacticien. Il est en train de
galvaniser progressivement sa population illettrée et grâce à l'amplification
par les médias de ses propos belliqueux,
il cherche à enflammer l'ensemble du monde musulman. Ses révélations dosées et
continues ne font que confirmer les appréhensions des experts les plus
clairvoyants et les plus objectifs. L'Iran a déjà une bombe nucléaire
rudimentaire acquise au marché noir et n'est pas très loin de fabriquer des
bombes en série. Ahmedinejad est vraiment l'homme à abattre de ce début du 21ème
siècle.
Extrait
de Commentary reproduit le 9 juin 2005 par www.NewsInsight.com et traduit par www.nuitdorient.com/n2610.htm
…L’Union
Européenne a essayé d’obtenir le désarmement de l’Iran par la négociation, mais
non seulement l’Iran lui a fait un pied de nez, mais il a menacé Israël
d’attaques de Scuds, et il a fait des achats de "bombes sales" en
Afrique, c'est-à-dire des bombes qui peuvent répandre la mort radioactive par
explosion conventionnelle, sans déclencher un holocauste nucléaire. Mais une
telle bombe est aussi épouvantable et al-Qaïda a manqué de peu de s’en procurer
sur le marché noir nucléaire depuis le 11 septembre….
Extrait
d'un article de Thérèse Delpech publié par le Figaro le 12 août 2006 et qu'on
peut trouver à www.nuitdorient.com/n2615.htm
…En revanche,
une fois la conversion terminée, les produits pourront être stockés dans des
tunnels découverts par l'AIEA, mais non déclarés par l'Iran, et l'étape
suivante, celle de l'enrichissement, est beaucoup plus difficile à contrôler,
car l'existence de centrifugeuses assemblées de façon clandestine sur un site
non identifié est l'hypothèse de travail de tous ceux qui suivent le dossier
iranien.
Cette hypothèse
a été rendue publique à deux reprises: la première fois, quand les révélations
du colonel Kadhafi en décembre 2003 ont permis d'identifier un réseau
international d'origine pakistanaise ayant vendu différents éléments
nécessaires à un programme nucléaire militaire non seulement à la Libye, mais à
d'autres pays, dont l'Iran. Téhéran a dû reconnaître en février 2004 qu'il
avait acquis auprès d'Islamabad les plans de centrifugeuses beaucoup plus
sophistiquées que celles qui avaient été déclarées à l'AIEA antérieurement.
Qu'avait fait l'Iran avec ces plans depuis 1995 ? La question n'a toujours pas
de réponse, mais au début de l'année 2004, juste avant une inspection de
l'AIEA, six bâtiments étaient rasés sur le site de Lavizan, et la terre était
creusée de plusieurs mètres pour empêcher les prélèvements. Des centrifugeuses
clandestines ont pu s'y trouver avant d'être déménagées ailleurs….
Article
de www.debka.com du 14 avril 2006
L'intransigeant
président Ahmedinejad a annoncé avec pompe des succès en matière
d'enrichissement de l'uranium à faible niveau, mais il n'a pas dit la vérité.
D'après nos sources locales, avant d'aller au mausolée de Mashad le 11 avril,
il a fait une visite discrète à Neishapour, à
Des
dizaines d'ingénieurs et de techniciens y travaillent sous la supervision
d'experts étrangers. Ce sont les Russes qui ont établis les plans en 2003 et la
construction a commencé l'année suivante. En 2005, des avions bulgares ont
transféré directement des dizaines de milliers de centrifugeuses de Biélorussie
et d'Ukraine. En janvier 2006, 23 ingénieurs Ukrainiens sont venus les
installer, rejoints en février par 46 experts nucléaires Biélorusses qui travaillent
par équipes pour rendre opérationnelles les centrifugeuses P1 et P2….
A
Moscou le 13 avril, le Secrétaire d'état adjoint US chargé du contrôle des
armements, Stephen Rademaker a calculé qu'avec 54 000 centrifugeuses, les
Iraniens pourront produire suffisamment d'uranium enrichi pour une bombe en 16
jours. Il faisait référence à la déclaration de Mohamed Saeed, adjoint de
Larijani, responsable nucléaire Iranien, qui disait que son gouvernement
projetait d'étendre de 164 à 54 000 le nombre des centrifugeuses. Selon ce
calcul, une fois prête dans 3 ans, l'usine de Neyshapour aura une capacité 3
fois plus grande que celle de Natanz et pourra sortir de l'uranium pour 9/15
bombes par an.
Article du New York Times du 17 avril 2006
par WILLIAM J. BROAD
and DAVID E. SANGER.
…De toutes les
revendications nucléaires faites par les Iraniens la semaine dernière, une
phrase du président a provoqué une telle surprise et une telle préoccupation
parmi les inspecteurs internationaux qu'ils se sont précipités à Téhéran pour
contrôler ces propos.
Il s'agit de la
revendication d'enrichir non seulement de petites quantités d'uranium, mais de
la poursuite d'un programme nucléaire plus sophistiqué, pouvant aboutir à une
bombe nucléaire.
Pourtant
il y a 3 ans l'Iran disait qu'il renonçait à la recherche dans le domaine
technologique avancé des centrifugeuses dites P2. Mais les analystes
occidentaux ont toujours suspecté l'Iran d'avoir un second projet secret, basé
sur les offres du marché noir et du renégat Pakistanais Abdoul Qadeer Khan, et
différent des activités nucléaires tardivement avouées à Natanz.
Soupçons sans
preuve ? Jeudi dernier, le président Amedinejad a annoncé que l'Iran menait
maintenant des recherches sur les centrifugeuses P2, se vantant de quadrupler
la puissance d'enrichissement d'uranium du pays. Ce sont des machines longues,
fines qui tournent très vite et concentrent l'uranium 235, nécessaire à la
fabrication de bombes. Mais les responsables Iraniens ont toujours menti dans
ce domaine, dans un sens comme dans l'autre. Et les experts occidentaux et les
responsables du Renseignement sont divisés sur le sens des déclarations
d'Ahmedinejad, est-ce une réelle avancée technique, ou une simple rhétorique destinée
à convaincre le monde que le programme iranien ne pourra pas être arrêté?...
Nota
de la traduction de l'article de David Johnson, "La 3ème option
pour l'Iran" du 6 mai 2005, voir www.nuitdorient.com/n267.htm :
Cette
3ème voie peut paraître un vœu pieux en effet; mais l'option des
concessions commerciales a été rejetée avec ironie par les ayatollahs et les
frappes même ciblées sur les 350 sites nucléaires ne viendront pas à bout d'un
régime fortement implanté et immensément enrichi par les revenus pétroliers.
Reste un soulèvement intérieur fort hypothétique, avec l'aide de ce CNRI
(convention nationale pour une république iranienne démocratique et séculière)
qui n'était localement crédible que lorsqu'il déstabilisait le régime par des
attentats sanglants, via le MEK (mojahedine al khalq).
La
décision que doit prendre l'administration américaine eu égard à la menace
nucléaire iranienne est pour le moins malaisée. Si malaisée que d'aucuns dans
l'administration US s'alignent sur la position européenne, "laisser faire
et il y aura un membre de plus dans le Club atomique. Et alors ?"
disent-ils. En Israël, on ne l'entend pas de cette oreille.
On
sait en effet que l'Europe s'est encore une fois couchée devant la menace
nucléaire iranienne, quant aux Etats-Unis, "wait and see"…