www.nuitdorient.com
accueil -- nous écrire -- liens -- s'inscrire -- site
L’Iran Prépare de Graves Cyber-Attaques contre
les USA,
à partir de l’Amérique Latine
Par Anna Mahjar-Barducci
15 décembre 2011
Source: http://www.hudson-ny.org/2662/iran-cyber-attack-against-us
Adapté par Marc Brzustowski
Voir aussi
les 50 derniers articles du site
-
Univision, le plus grand programmateur TV en Espagnol aux Etats-Unis,
a récemment présenté un reportage montrant que l’Iran se prépare activement
à lancer une attaque contre les Etats-Unis à partir de ses bases en Amérique
Latine. Le documentaire : « La Amenaza
Irani », (« La
Menace Iranienne»), illustre, à travers des prises de vue en caméra
cachée, comment les relations économiques, politiques et militaires croissantes
que l’Iran a développé avec les pays d’Amérique du
Sud évoluent rapidement pour se transformer en menace tangible pour la sécurité
des Etats-Unis. Le documentaire révèle des découvertes exclusives, y compris
des vidéos secrètes et des enregistrements audio qui procurent de l’information
au sujet d’une cyber-attaque planifiée et appuyée par l’Iran depuis le Mexique
contre les Etats-Unis.
Les vidéos présentées au public
ont été prises au cours d’une enquête de sept mois, durant laquelle une équipe
de sept journalistes ont traqué l’expansion des intérêts iraniens en Amérique
Latine – dont le blanchiment d’argent, les activités de groupes terroristes
soutenus par l’Iran, liées au trafic de drogues. Au Venezuela, l’équipe a
réussi à infiltrer des camps d’entraînement militaire iraniens, organisés
depuis des mosquées financées par l’Iran, à l’intérieur du pays.
Le documentaire confirme
également que l’Iran se trouve derrière les affaires de blanchiment d’argent et
les activités de trafic de drogue, qui sont utilisées pour soutenir les réseaux
islamistes et les camps d’entraînement au Venezuela et ailleurs, avec
l’objectif ultime de miner les intérêts américains en Amérique Latine et
jusqu’à l’intérieur même des Etats-Unis.
L’équipe journalistique a, également,
infiltré le milieu diplomatique à Mexico, avec l’aide de jeunes étudiants
d’universités qui se sont présentes comme des espions potentiels et qui ont
offert leurs services aux différents responsables d’Iran, du Venezuela et de
Cuba, pour mener une attaque cybernétique sur des cibles américaines
sensibles, capables de paralyser les systèmes informatiques des centres de
commandement des Etats-Unis, tels que la Maison Blanche, le Pentagone, le FBI,
la CIA et différents sites nucléaires américains.
L’un des responsables contactés
était l’ancien Ambassadeur d’Iran à Mexico, Mohammad Hassan Ghadiri,
filmé en vidéo, alors qu’il acceptait l’aide d’étudiants mexicains dans la
perpétuation d’une attaque informatique majeure contre les Etats-Unis. Univision mentionne que, durant son séjour à Mexico, Ghadiri « s’est lancé dans une campagne visant à
accentuer la présence de l’Iran au Mexique. Son plan comprenait même un projet
d’ouverture d’un consulat à Tijuana » [Capitale de la Basse-Californie sur
la frontière avec les Etats-Unis]. La chaîne de télévision rapporte également
que Ghadiri a tenté de favoriser l’accès au Mexique
d’Edgardo Ruben Assad, un terroriste islamique accusé par
l’Argentine d’avoir participé aux attentats contre les organisations juives à Buenos-Aires
en 1992 et 1994. Le documentaire montre Ghadiri en
train d’accepter un plan de lancement d’une cyber-attaque contre les
Etats-Unis. On découvre des attitudes identiques de la part d’officiels de haut
rang vénézuéliens et cubains, tous très intéressés à soutenir le complot
parrainé par l’Iran contre les Etats-Unis.
L’idée des responsables iraniens
consiste à créer un réseau de gens en Amérique du Sud. Un étudiant mexicain a
été invité en Iran pour étudier l’Islam durant deux mois. On lui a ordonné
d’apprendre des choses sur la religion islamique et la révolution islamique,
dans le but d’être renvoyé au Mexique pour y prêcher l’Islam. Une
fois en Iran, le Mexicain infiltré a rencontré des Musulmans provenant du
Venezuela, d’Equateur, d’Argentine et de Bolivie, tous convertis à
l’Islam et qui étudiaient dans des mosquées ouvertes en Amérique Latine,
lorsqu’ils y sont retournés. « L’un des cheikhs iraniens, Ali Qomi, lorsque j’ai réussi à, d'abord, gagner sa confiance,
m’a dit qu’ils répandaient désormais une guerre intellectuelle ;
ce qu’ils projettent de faire est de préparer les gens, par de la
sensibilisation, de façon à ce qu’ils puissent s’attaquer
intellectuellement aux masses. C’est ce qu’ils sont en train de faire,
à partir de Qom, directement. Précisément depuis Qom », a déclaré
l’étudiant sous couverture, qui avait risqué sa vie en Iran.
Dans un communiqué de presse, Univision a affirmé qu’elle avait à sa disposition “ Dix
heures d’enregistrements secrets, et qu’elle avait mené de longs entretiens
avec des gens qui ont participé à ces réunions, en présence de l’Ambassadeur
d’Iran ; et [qu’ils avaient] examiné des documents rangés, par notes
manuscrites jusqu'aux rapports fédéraux internes, et obtenu une vidéo
non-publiée d’un attentat à la bombe, qui a échoué, contre l’Aéroport JFK
de New-York ».
Le cri d'alarme d'Univision contre les activités iraniennes en Amérique du
Sud n'est pas le premier du genre. Les liens de l'Iran avec le Venezuela se
sont régulièrement resserrés durant la Présidence d'Hugo Chavez. L'Iran jouit
aussi d'excellentes relations avec des pays comme la Bolivie, l'Equateur, le
Nicaragua, pour ne pas mentionner les géants sud-américains, l'Argentine et le
Brésil. L'amélioration de ces relations s'est déroulée main dans la main avec
l'expansion des groupes islamistes en Amérique du Sud, en particulier, le
Hezbollah, qui était, à l'origine, relégué dans la zone des trois-frontières
(Paraguay, Brésil et Argentine -près de Foz de
Iguaçu). Depuis lors, il a étendu sa zone d'intérêts de plus en plus loin vers
le nord, pour rejoindre le Venezuea et le Mexique, à
la porte des Etats-Unis.
Les Etats-Unis ont constamment
sous-estimé le danger provenant des activités iraniennes autant en Iran qu’en
Amérique du Sud. En particulier, l’Administration Obama
a manqué de fermeté et d’efficacité dans sa confrontation avec l’Iran. Après
son élection, le Président Barack Obama
a déclaré qu’il voulait parler avec l’Iran « sans pré-conditions »,
pour ne recevoir, en échange, que de nouvelles menaces de la part du régime
iranien. « La Amezana Irani »
est un témoignage courageux de journalisme d’investigation. Il met en
garde contre une menace authentique qui doit être prise à sa juste mesure en
extrême urgence. Espérons que cet avertissement ne tombera pas, une fois
encore, dans l’oreille d’un sourd à Washington.