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La Turquie c'est comme l'Iran

Erdogan menace la stabilité régionale avec son comportement de voyou et mégalomane

 

Par Guy Bechor, éditorialiste

www.YnetNews.com,  émanation de Yédiot Ah'oronot – 2/12/10

Adapté par Albert Soued, http://soued.chez.com  pour www.nuitdorient.com

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Les documents dévoilés par WikiLeaks confirment la grande anxiété des Américains et des Européens quant au régime dangereux au pouvoir en Turquie. Maintenant, il y a déjà 2 entités au Moyen Orient contrôlées par les Frères Musulmans, le Hamas à Gaza et Erdogan à Ankara. On ne devrait pas être surpris de voir les liens fraternels entre le régime turc et le Hamas, l'Iran et le Hezbollah. Nous avons en face de nous des mouvements politiques islamiques qui utilisent tous les moyens pour prendre le pouvoir et menacer les autres. Dans le passé, la Turquie était un important ancrage pro-occidental au Moyen Orient et elle jouait un rôle stabilisateur, responsable et constructif. Aujourd'hui, elle est une menace et elle met en péril les régimes arabes, de même qu'Israël, devenant le point focal des chocs et des tensions. Erdogan menace la stabilité régionale avec son comportement de voyou mégalomane et son soutien à l'Axe du Mal.

 

Les régimes en Egypte et en Arabie Saoudite, l'Autorité Palestinienne et beaucoup d'autres sont troublés par ce nouvel élément agressif qui soudain émerge pour leur faire front. Alors que tout le monde sait que l'Iran est l'ennemi, le régime turc actuel se cache encore derrière la gloire des régimes qui l'ont précédé, amis de l'Occident. Il faut savoir que nous sommes face à un régime hostile qui n'a aucune intention de lâcher son pouvoir sur la Turquie.

Voici une dernière déclaration d'Erdogan à Beyrouth: "La Turquie ne restera pas muette, dans le cas où une nouvelle guerre éclatait entre Israël et le Hamas ou le Hezbollah", menace qu'il faut prendre au sérieux. Selon cette déclaration, dorénavant, la Turquie est un ennemi militaire potentiel, capable de s'embarquer dans une guerre contre nous.

 

Il faut chasser la Turquie de l'Otan

 

Nous n'avons pas le choix, le temps est venu de changer notre politique à l'égard du régime turc. Le fait qu'Erdogan rejoigne l'Axe du Mal, provoque des pays au Moyen Orient, sans payer un prix, ne doit pas nous laisser indifférents et nous oblige à réviser nos conceptions.

Le Congrès américain ne doit plus accepter des contrats d'armes avec la Turquie – notamment les avions furtifs F-35 qu'Ankara souhaite acquérir. Après tout, les secrets de ces jets peuvent tomber entre les mains de l'Iran ou peuvent être utilisés contre Israël. Si on veut qu'Israël continue à avoir un avantage technique dans le domaine militaire, on ne peut plus accepter de céder des armes sophistiquées à la Turquie.

Dorénavant, l'armée turque doit être considérée comme une armée ennemie.

Il est impensable que la Turquie puisse rester membre de l'Otan, alors qu'elle coopère militairement avec l'Iran et la Chine, 2 états considérés comme ennemis par l'Otan.

Selon WikiLeaks, la Turquie a transféré vers l'Iran de l'équipement nucléaire et militaire. Ankara a même annoncé que son armée de l'air menait des exercices conjoints avec la Chine. Comment peut-on faire confiance à un tel pays, alors qu'il peut transmettre les secrets de l'Otan à ses ennemis. Avoir la Turquie comme membre de l'Otan, c'est comme si l'Iran était également membre.

 

Le Ministre des Affaires Etrangères turc, considéré comme un homme dangereux par les Américains, joue, bien sûr, à l'imbécile à Washington. Pourtant on doit lui dire clairement et à ses maîtres qu'à partir de maintenant le Congrès surveillera étroitement les relations avec la Turquie. Si ce pays reprend un rôle responsable au Moyen Orient, les Etats-Unis pourront l'aider. S'il continue à proférer des menaces, avec un comportement de voyou, l'Amérique devra la sanctionner, comme elle l'a fait avec la Syrie.

Après tout, quelle différence y a-t-il entre la Turquie et la Syrie, quand ces 2 pays aident les terroristes ? Pourtant le régime des Assad est laïc et somme toute responsable – Assad a demandé à Erdogan qu'il se calme, après sa rage dans l'affaire de la flottille – alors que le gouvernement turc actuel ressemble étrangement aux Frères Musulmans.

 

Erdogan ne rate pas une occasion pour s'attaquer à Israël de la manière la plus sauvage. L'Europe a déjà changé son attitude à l'égard de la Turquie et, aujourd'hui, elle n'a aucune chance d'entrer dans l'Union Européenne. Le temps est venu pour le Congrès américain de s'occuper sérieusement de cette menace turque grandissante.

 

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Turkey is like Iran

Erdogan threatens regional stability with his thuggish, megalomaniac behavior

Guy Bechor

YnetNews.com 2/12/10

 

The WikiLeaks documents confirmed the great American and European anxiety over the dangerous regime in power in Turkey. At this time, there are two Middle Eastern entities already controlled by Muslim Brotherhood parties: Hamas in Gaza and Erdogan in Ankara. One should not be surprised to see the friendly ties between the Turkish regime and Hamas, Iran and Hezbollah: We are dealing with political Islam movements that use any means possible in order to take power and threaten others.

In the past, Turkey served as an important pro-Western anchor in the Middle East and played a stabilizing, responsible and constructive role. Today, it constitutes a threat and jeopardizes most Arab regimes, and also Israel, being a focal point of shocks and tensions. Erdogan is threatening regional stability with his thuggish, megalomaniac behavior and with his support for axis of evil elements.

 

The regimes in Egypt and Saudi Arabia, the Palestinian Authority and many others are greatly disturbed by the new, aggressive player that suddenly emerged against them. While everyone knows that Iran is an enemy, the current regime in Turkey still hides behind the glory of previous Turkish regimes which were friends of the West.

We better understand that we are dealing with a hostile regime that has no intention of giving up power in Turkey.

 

And now came Erdogan’s latest statement in Beirut, whereby “Turkey won’t remain silent” in case of a new war between Israel and Hamas or Hezbollah and made the threat substantive. From now own, according to its own declaration, Turkey is a potential military foe of Israel and may embark on war against us.

 

Kick Turkey out of NATO

There is no choice: The time has come to change the global policy vis-à-vis the Turkish regime. The current state of affairs where Erdogan increasingly joins forces with the global axis of evil and provokes the Middle East, without paying a price for it, must draw to an end.

The US Congress must not approve any more advance arms deals with Turkey – for example, the F-35 stealth aircraft, which Ankara seeks. After all, these jets’ secrets may end up being transferred to Iran or used against Israel. Anyone who seeks to maintain Israel’s military advantage must not approve the sale of advanced weapons to Turkey. Meanwhile, the Turkish army at this time must be counted among Israel’s enemies, not its friends.

It’s also unthinkable that Turkey shall remain a member of NATO, as it engages in military cooperation with Iran and China, two states considered NATO enemies. According to WikiLeaks, Turkey transferred through its territory military and nuclear materials to Iran; Ankara itself reported that it engaged in joint Air Force exercises with China. How can such state, which may hand over NATO’s secrets to its enemies, be trusted? Turkey in NATO is like having Iran in NATO.

 

The Turkish foreign minister, who was characterized as a very dangerous man by the Americans, is of course playing dumb in Washington. However, it must be made clear to him and his masters that from now on Congress shall closely monitor Turkey. Should it reassume a responsible role in the Mideast, the US shall continue to assist it. Yet should it continue to issue threats and conduct itself thuggishly, America will consider imposing sanctions on it, as is the case with Syria.

After all, what is the difference between Turkey and Syria when both of them assist terrorists? Yet while Assad’s regime is secular and somewhat responsible (Assad asked Erdogan to calm down after the latte went wild following the flotilla affair,) the current Turkish government is a classic Muslim Brotherhood regime.

 

Erdogan himself misses no opportunity to engage in the wildest incitement against Israel. Europe has already changed its attitude to his regime, and today he has no chance of being accepted into the European Union. The time has come for the US Congress to also gravely address the growing Turkish threat