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Laissons Tomber la Turquie

 

Par Geert Wilders

Adapté par Rosalie pour Dreuz.info

20/5/16

Source : Geert Wilders : "Let’s dump Turkey" ! - Breitbart

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Regardez autour de vous : dans chaque pays où l’islam domine, il n’y a ni liberté d’expression, ni démocratie. 

La plus grande menace contre l’Occident, c’est l’islam !

Islam et liberté sont absolument incompatibles. Et pourtant, nous l’importons dans nos sociétés occidentales, mettant ainsi en danger nos libertés. Il est temps d’arrêter ces folies.

Prenez la Turquie, par exemple. Le président Erdogan n’a jamais caché son rêve de renforcer la puissance de l’islam. Contrairement à ce que certains essayent de nous faire croire, la Turquie est loin de nous prouver qu’islam et démocratie sont compatibles.

Pour Erdogan, la démocratie n’est qu’un outil. Il a d’ailleurs une fois comparé la démocratie à un tram :

« On le prend jusqu’à notre destination, une fois arrivé, on descend. »

Aujourd’hui, Erdogan descend de son tram !

reprise en main

Erdogan limite la liberté d’expression, la liberté d’opinion, non seulement dans son pays, mais aussi en Allemagne et aux Pays-Bas, où de grandes communautés d’immigrés turcs, de moins en moins intégrées, lui servent de sbires et agissent comme la cinquième colonne d’intolérance.

En effet, le président turc, non seulement opprime la liberté de parole dans son pays, mais il est parti en croisade pour l’opprimer en Europe. Et les migrants turcs en Occident sont ses hommes de main.

Le mois dernier, Erdogan demanda au gouvernement Merkel d’entamer des poursuites judiciaires à l’encontre du comédien-humoriste Jan Böhmermann. Ce dernier avait ridiculisé Erdogan dans un poème satirique à la télévision allemande.

Les Turcs allemands se mirent à menacer l’acteur à un point tel qu’il dut faire appel à une protection policière et se cacher. Entretemps, les autorités allemandes lancèrent les poursuites contre le comédien, se référant à une loi pénale du 19e siècle, interdisant d’insulter les représentants d’Etats étrangers.

Les poursuites judiciaires reçurent l’aval explicite de la Chancelière Merkel. Ce qui fit dire à Böhmermann :

» Elle m’a servi comme une tasse de thé à un despote. »

Mais la soif de vengeance d’Erdogan est loin d’être rassasiée.

Erdogan a lancé une procédure en référé en Allemagne contre Mathias Döpfner, le PDG du très influent groupe de presse allemand Axel Springer, pour lui interdire de répéter son soutien à l’auteur du poème satirique.

Mathias Döpfner avait publié une lettre ouverte en solidarité à Jan Böhmermann, dans laquelle il écrivit :

« Je trouve votre poème réussi. J’ai ri à voix haute.« 

Par crainte de réactions violentes de la part de migrants turcs, un restaurant de Cologne dut fermer ses portes. Son propriétaire, Jörg Tiemann, avait inscrit au menu un burger au fromage de chèvre, appelé « le burger Erdogan ». Les sbires d’Erdogan réagirent immédiatement en menaçant le propriétaire et le personnel.

Il y eut aussi le cas d’Ebru Umar, une journaliste néerlandaise d’origine turque. Il y a 4 semaines, elle écrivit un article assez critique sur le consulat turc à Rotterdam. Ce dernier, suite à l’affaire Böhmermann, avait appelé les Turcs à signaler toute critique ou insulte à l’égard du bien-aimé sultan d’Ankara. 

Une semaine plus tard, en vacances à Kusadasi, Umar fut arrêtée, puis relâchée à la seule condition qu’elle ne quitte pas la Turquie. Des centaines de Turcs hollandais se réjouirent ouvertement de son arrestation sur Facebook et Twitter.

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Sa maison à Amsterdam fut vandalisée. Lors de ses promenades dans les rues de Kusadasi, la journaliste fut menacée à plusieurs reprises, par des « Hollandais » turcs, partis à sa recherche.

« Nous savons où te retrouver, quand tu rentreras en Hollande. Et tu recevras ce que tu mérites »

Mardi dernier, après trois semaines, le régime d’Erdogan permit enfin à Umar de quitter la Turquie.

La plupart de ces hordes menaçantes appartiennent à la troisième, voire à la quatrième génération de migrants. Cela prouve, à quelques exceptions près, que l’intégration et l’assimilation de migrants islamiques dans nos sociétés occidentales ont échoué.

Parmi les nouveaux migrants musulmans, ils sont nombreux à rejeter nos valeurs, car incapables de les adopter. Ils représentent un sérieux danger pour la survie de ces valeurs.

Nous devons protéger ces valeurs. Et l’une des premières mesures à prendre est de rompre tout lien avec les régimes promouvant l’islam. Ces régimes ne peuvent être nos amis : ils sont dangereux pour l’Occident, ils sont dangereux pour le Monde libre.

C’est un scandale que la Turquie soit toujours membre de l’OTAN. Nous devons nous débarrasser de ce cheval de Troie, au plus tôt. Nous devons nous débarrasser de la Turquie !

Mais au lieu de cela, nos dirigeants accueillent ce pays à bras ouverts.

En juin prochain, l’UE permettra très certainement aux citoyens turcs de voyager dans nos pays sans visa. Pendant des décennies, les « élites » européennes ont promu l’adhésion de la Turquie à l’UE, soutenue avec impatience et ferveur par Obama et Hillary Clinton, fortement en faveur de l’entrée de ce pays musulman dans l’UE.

" Hillary Clinton était élue présidente des USA, elle fera sans l’ombre d’un doute partie de la mini troupe de « pom-pom girls d’Erdogan » avec Angela la Führerin, et Federica la cheffe de la diplomatie. Un beau trio de soutien au sultan d’Ankara.

L’ UE a plus besoin de la Turquie que la Turquie de l’UE. Que tout le monde le sache. » Ainsi s’est exprimé récemment le serpent maître-chanteur Erdogan.

Erdogan aime glorifier les armées ottomanes qui atteignirent les Portes de Vienne, tout en occultant la vérité historique et passer sous silence l’humiliation subie par les Ottomans sous les assauts des armées chrétiennes. Un chapitre douloureux de l’histoire ottomane qu’il aimerait reléguer dans les oubliettes du temps. Ce qu’il exigera sans doute, si son pays devenait un jour membre de l’UE. Et vu la passion immodérée de nos dirigeants et de l’UNESCO à réécrire l’histoire, il obtiendra satisfaction, le sultan de la Sublime Porte.

Il adore parler du « bon vieux temps », quand le drapeau islamique flottait sur Jérusalem, et magnifier les sultans ottomans qui étaient aussi des califes.

Il exprime avec affection son admiration, non pour l’UE, mais pour le dernier califat islamique, l’Empire ottoman, un empire expansionniste islamique qui commit des massacres, des viols, et instaura l’esclavage sexuel dans les pays envahis.

Le 30 mai 2015, lors de la célébration du 562e anniversaire de la chute de Constantinople, à Istanbul, Erdogan se conduisit plus en sultan ottoman qu’en leader d’un état membre de l’OTAN.

Se voyant en grand Calife du XXIe siècle, Erdogan, qui s’est récemment débarrassé de son vizir, Ahmet Davutoğlu, veut asseoir son pouvoir personnel, et milite en faveur d’un régime présidentiel fort, en d’autres termes, d’une dictature islamique.

Très, très, très favorable à l’extension de ses prérogatives, Erdogan a cité l’Allemagne nazie comme un exemple de régime présidentiel efficace ! Tout un programme, pour une future Turquie démocratique à la « Erdogan ».

En dépit de cela, et malgré ses ignobles chantages à l’immigration, l’UE continue à jouer à l’autruche, au lieu d’agir comme une institution respectable. Ses dirigeants ont-ils oublié ce que signifient ces mots : honneur, dignité, fierté ?

Quand les autorités européennes vont-telles voir la Turquie d’Erdogan, non plus selon leurs propres rêves chimériques, mais en fonction de l’amère et dure réalité ?