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Le Moment de Vérité
du Monde de l'Islam
et celui du Monde
occidental
Par James Andrew
Lewis, directeur au Centre d'Etudes Stratégiques Internationales.
21/1/15
Adapté par
Albert Soued, écrivain, http://soued.chez.com
pour www.nuitdorient.com
http://www.americanthinker.com/articles/2015/01/the_muslim_worlds_and_our_moment_of_truth.html
Résumé
Maintenant
que le président égyptien al Sissi a dit tout haut ce que de millions de gens
pensent au fond d'eux-mêmes – l'Islam a un besoin urgent d'une profonde réforme
--, les Egyptiens font chacun son pari: suivre les réformateurs comme leur
président, ou la jouer moins osée ?
Le
monde de l'Islam est sur la corde raide, il peut basculer d'un côté ou de
l'autre à tout moment.
On se
croirait à un moment où Churchill devait prendre sa décision.
Avec les
massacres à Paris à Charlie Hebdo et ailleurs, les Français en ont vraiment
marre. In fine ! Après des années d'assassinats terroristes suivis d'apaisement
ou pire, les gens ordinaires sont prêts à descendre dans la rue. Les
politiciens sont menacés par l'émergence de partis tels que Ukip en Angleterre
ou le Front National de Marine le Pen en France ou Pegida en Allemagne.
Comme
d'habitude, les hommes politiques européens essayent d'accuser leurs opposants
de néo-nazisme, mais ce ne sont que des mensonges, dans la plupart des cas.
Aujourd'hui en Europe, on ne voit pas de va-t-en-guerre. Mais tout le monde
comprend qu'une forte prévention devient nécessaire contre l'agression
musulmane. Les "collabos" et les spécialistes de l'apaisement sont en
perte de vitesse, comme dans les années 30, lorsque le public avait enfin
compris que l'apaisement d'Hitler était une erreur.
Les grands
partis cherchent à canaliser vers eux ces nouveaux mouvements de protestation.
Mais là ils sont dans la réalité, et, s'ils ne parviennent pas à juguler la
terreur, ils sont finis. C'est pourquoi le 1er ministre français a
employé le mot "guerre" et la France a envoyé son seul porte avion
nucléaire rejoindre la lutte contre l'Etat islamique (daesh ou isis). A l'exception
des Etats-Unis, l'anglosphère s'est exprimée fortement contre les Musulmans du
Jihad. Tony Blair a fait une déclaration très claire contre l'agression
islamiste.
Le
seul qui manquait à l'action, c'était Obama !
40 chefs
d'état sont venus manifester à Paris, dans une longue marche, y compris de
vieux oiseaux tels que Mahmoud Abbas, le "corruptocrate" qui fomente
des attentats contre Israël, et le président islamo-fasciste turc, Erdogan, qui
accuse Israël d'être un agresseur, tout comme Daesh. Des pays comme l'Inde qui
subissent la menace musulmane depuis 1948 se sont montrés généralement
sympathiques.
Obama continue
à penser qu'il existe un conflit acaharné entre l'Occident et les pays qui sont
en voie de développement, mais l'Inde et la Chine ainsi que l'Afrique ont
dépassé ce stade de la réflexion. Ils cherchent simplement à rejoindre le monde
moderne.
Une
cassure importante et vitale émerge au Moyen Orient, avec le président égyptien
al Sissi appelant à "une révolution religieuse" en Islam. Personne ne
sait s'il va attirer beaucoup de monde, mais la probabilité qu'il se rétracte,
s'il échoue, existe. L'Arabie et l'Egypte sont en alliance étroite pour leur
survie respective, l'Arabie fournissant les milliards $, l'Egypte assurant la
protection militaire. Il est possible que le message d'al Sissi soit "un
ballon d'essai" des Saoudiens.
La lecture
du site Memri.org -- qui traduit en plusieurs langues les nouvelles venant du
monde musulman – montre une faille entre ceux qui jouent la modernité et les
va-t-en-guerre habituels, sans qu'on puisse connaître l'ampleur que prendra
cette faille. Et, selon l'expression de Nathan Sharansky, il y a des sociétés libres et des
sociétés de la peur,
et, dans ces dernières, personne ne dit ce qu'il pense.
Maintenant
qu'al Sissi a dit tout haut ce que des millions pensent au fond d'eux-mêmes –
l'Islam a un besoin urgent d'une profonde réforme --, les Egyptiens font chacun
son pari: suivre les réformateurs comme leur président, ou la jouer moins osée
?
Le monde
de l'Islam est sur la corde raide, il peut basculer d'un côté ou de l'autre à
tout moment.
Avec le
roi Abdallah, 92 ans, mourant, l'Arabie est au milieu d'une lutte de
succession, vivant une grande instabilité,. Elle est prise entre le Diable et
la profondeur d'un océan inquiétant, entre 2 ennemis mortels, l'Iran shiite et
l'Etat islamique qui brigue sa place dans le sunnisme, les 2 cherchant à
atteindre le sanctuaire de la Mecque et Médine.
Ces 2
cités donnent aux Saoudiens leur importance en Islam. Ils craignent un avenir
sans le pouvoir du pétrole de l'Opec, l'argent du pétrole fuyant vers des cieux
plus cléments. Ils sont terrorisés par la foi de leurs deux ennemis en une
guerre apocalyptique. Ils ont construit une clôture militaire de
Au Moyen Orient,
l'homme ordinaire en ville utilise le net et les portables, comme vous et moi.
Le fils d'un milliardaire arabe est aussi bien préoccupé par la légère pornographie
de Kim Kardashian que par les 5 prières quotidiennes ou l'endoctrinement
wahabite des fanatiques de la mosquée. Osama ben Laden a commencé comme un
play-boy, sollicité par 2 mondes opposés. Toutes les recrues de l'Etat
islamique sont des gens qui ont fui la modernité, cherchant à s'échapper de
cette faille mentale, mais sombrant dans le monde sanguinaire et absolutiste
d'une foi "pure et dure" du désert. Cela n'a rien de nouveau: des
millions de nazis et de bolchéviques ont été des adolescents aliénés.
En
attendant, Obama joue au golf, et on ne peut qu'essayer de deviner ses
réactions devant ce moment crucial du choix qui s'annonce. Personne ne peut
douter de son laisser-aller vis à vis des militants islamistes qu'ils soient
Frères musulmans ou mollahs à Téhéran. Personne ne doute de son incapacité à
choisir entre la théologie guerrière musulmane et un autre aspect plus
pacifique. Obama est aujourd'hui un canard boiteux qui ne peut décider del'avenir,
mais qui peut néanmoins causer des dégâts. Mais si un autre candidat de gauche
islamophile est élu, comme liz Warren ou Hilary Clinton, nous allons vers un
océan de troubles.
Si Ted
Cruz, Bob Jindal ou tout autre réaliste est élu dans 2 ans, le monde occidental
s'unira alors pour se défendre contre ces cultes de guerre et d'agression. Et
les nations musulmanes devront s'aligner. En ce moment, on assiste à un débat
houleux à gauche, avec de grosses voix aux affaires étrangères, comme Leslie
Gerb, demandant à Obama de cesser sa politique d'apaisement.
Mais Obama
restera toujours Obama, car c'est l'idéologue le plus rigide qui ait jamais occupé
la Maison Blanche. Inévitablement, ses "fans " à gauche le suivront,
comme ils suivront n'importe quel autre président radical. Mais les démocrates
qui veulent survivre sur le plan politique commencent à s'éloigner de la
déraison des années Obama. Ils devront très bientôt le dire publiquement.
"Un
moment Républicain" est à notre porte, à condition qu'émerge le bon
candidat, à la fois au Congrès et lors des prochaines élections présidentielles.
Mitt Romney n'est pas adapté à l'époque, vu son tempérament au compromis. La
candidature de John Mac Cain est une mauvaise blague. Le bon candidat est celui
qui montrera une profonde compréhension du fait que nous sommes à la veille
d'un choix de vie pour le peuple américain. Il faudrait qu'il montre de la
force et de l'assurance, une clarté mentale et la volonté de vaincre. Nous ne sommes
pas des va-t-en-guerre, mais quand le danger guette, les Américains ont
toujours fait le bon choix. Ce n'est jamais facile, car il y avait toujours des
"conciliateurs", des menteurs, des démagogues, des collabos…
Obama n'a
pas réussi à montrer une attitude convaincante vis-à-vis du Jihad islamique. Il
a toujours essayé d'apaiser, encore et encore, sans succès, au point que l'Iran
de l'apocalypse est quasi nucléaire, et que l'Arabie effrayée, nous fuit.
Obama a
rendu le monde plus dangereux qu'il ne l'était. Suivant l'exemple de l'Iran et
de la Corée du Nord, la Syrie construit une usine nucléaire enfouie en
profondeur dans la montagne, difficile à atteindre. La Russie aide à la
construction de nouvelles usines nucléaires en Iran, car l'Amérique n'offre
plus aucune résistance.
Obama a
commencé par déclarer que les Etats-Unis devaient s'éclipser comme puissance
mondiale, et c'est ce qui s'est passé. Aujourd'hui, la Chine progresse sur le
plan militaire, pathétiquement, la Russie ne parvient pas à s'emparer tout à
fait de l'Ukraine orientale et l'agression islamiste éclate partout.
Au
Nigéria, les esclavagistes musulmans tuent des milliers de paysans, s'emparant
de femmes et d'enfants comme esclaves et les vendant sur les marchés. Au
Soudan, l'Occident n'a pas bronché quand un régime islamo-fasciste a mené une
guerre génocidaire et tribale contre des Chrétiens pendant deux décennies.
Il est
vraiment honteux pour le 1er président de couleur aux Etats-Unis de
rester coi, devant le spectacle des massacres et des viols de femmes et
d'enfants africains par des milices esclavagistes musulmanes au Kenya, au
Nigéria et au Soudan.
Obama n'a
rien fait pour juguler le chômage des Noirs aux Etats-Unis et n'a jamais rien
dit contre les assassinats quotidiens de jeunes noirs à Chicago, comme à
Detroit. Bien au contraire, il s'est allié avec Al Sharpton, un démagogue
exploiteur qui a envenimé les relations sur le plan racial. Au lieu de montrer
la valeur du chef, Obama a poursuivi une politique doctrinaire de la gauche islamophile qui mène le monde vers le
précipice.
Au lieu de
résoudre les problèmes, cette politique les envenime sérieusement.
Aujourd'hui
le peuple d'Europe commence à nous montrer la voie du réalisme, en dépit d'une
classe politique corrompue et soumise. Fatigué d'un nombre d'années d'échecs,
devant un tsunami de violence islamique, le peuple recommence à s'exprimer, à
voix haute. Les "politiciens" essaient de sauter dans le wagon, mais
il est clair que c'est le peuple qui est le chef et mène la danse.
Le peuple
américain voit donc ce qui se passe dans le monde et, pour lui, c'est le moment
du choix.
Question à
100 $: "De quel
côté êtes-vous ?"
Et tout
candidat devra se définir clairement aussi sur le plan politique.