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Islam et démocratie
Par
Albert Soued, écrivain, http://soued.chez.com pour
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30/11/15
L'Islam des
"ancêtres", l'Islam pur et dur du wahabisme d'Arabie saoudite, celui
de la Confrérie des Frères musulmans ou celui de l'Etat Islamique ne peut pas
être compatible, ni coexister, avec une démocratie quelle qu'elle soit.
Il suffit de prendre
en considération, ne serait-ce que deux valeurs d'une démocratie, telles que la
liberté et l'égalité, pour s'en rendre compte.
En Islam
authentique, l'individu n'a pas de libre arbitre et il est soumis à Allah, ou à
son représentant sur terre. L'homme n'est pas libre de penser ou de porter un
jugement, la femme n'est pas libre de ses mouvements.... Les citoyens ne sont
pas égaux, puisque le non-musulman doit se convertir, s'exiler ou mourir. Seuls
les gens du Livre (Chrétiens et Juifs) peuvent à la rigueur vivre comme
citoyens de seconde zone, en payant un impôt particulier, la jizya.
La culture islamique
génère la violence au contact de l'"Autre". En pays non musulman,
dès que la population soumise à Allah dépasse quelques pour cent, elle remplit
plus de la moitié des prisons. Une étude faite par un psychologue danois qui
a travaillé dans les prisons de son pays, parvient à la conclusion que cette
culture religieuse engendre la violence et des "psychopathes" (voir
www.nuitdorient.com/n3482.htm ). La grande majorité
des actes de terrorisme et des attentats dans le monde sont le résultat de
cette culture.
Tout être humain
porte en lui une violence dès l'enfance, et si cette violence n'est pas jugulée
et si elle est en plus exacerbée par l'éducation et le milieu social, elle
entraîne des conséquences désastreuses. En Islam authentique, la violence
provient de la culture religieuse qui inhibe toute liberté et prône le refus de
l'autre qui n'est pas "soumis à Allah".
Depuis sa naissance,
la liste des méfaits systématiques de l'Islam est longue en pays conquis. Après
une certaine accalmie avec l'agonie de l'empire ottoman au 19ème siècle, la
renaissance de la culture islamique après la fin du "colonialisme
occidental" en milieu musulman a entraîné progressivement le monde vers la
violence et les conflits.
Or, il se trouve que
la première démocratie du monde s'est dotée pour deux mandats successifs d'un
président qui a goûté dès son enfance à diverses cultures pas spécialement
pacifiques:
- une culture
islamique pendant ses dix premières années, avec un père puis un beau-père
musulman
- une culture
marxiste, dans le milieu maternel
- une culture
protestante, plus ou moins athée (Congrégation Unitaire Universaliste ), chez
ses grands parents à Hawaï
- une culture
anti-occidentale et antisémite, à travers les sermons du révérend Jeremy
Wright, prédicateur à l'Église unie du
Christ de Chicago, qu'il écoutait assidûment pendant une vingtaine d'années.
- une culture
philosophique et sociale à l'université, imprégnée par les idées de Saül
Alinsky, prônant le désordre social
- une culture
financière "hors la loi", à travers les idées et méthodes de son
pourvoyeur de fonds pour entrer en politique, le mafieux de Chicago Tony Rezko,
d'origine syrienne
- une culture
capitaliste via son ami milliardaire George Soros, qui a failli mettre à genou
la livre sterling, origine de sa fortune, et qui préconise le désordre
financier pour faire de l'argent. (voir www.nuitdorient.com/n6145.htm )
Alors, que le
citoyen mal informé ou baignant dans la culture politiquement correcte, ne soit
pas étonné du dangereux désordre mondial que laissera Barack H Obama à la fin
de son mandat, l'an prochain !
Certains
spécialistes parlent déjà de "dégâts irréparables" par les
successeurs à la Maison Blanche, qui rechercheraient une certaine stabilité
stratégique dans le monde.
Les quelques
démocraties qui survivent encore sur cette terre sont vulnérables et risquent
de payer cher la réparation des désordres engendrés par la politique étrangère
de l'administration Obama, sous son obédience. (voir www.nuitdorient.com/n28101.htm) -
Nous
allons fatalement et malheureusement vers des régimes autoritaires pour
endiguer la vague de désordres, de terreur, de migrations engendrés par cette
nouvelle culture politique qui envahit l'Occident, et qui n'a pas encore de nom
de baptême.
Cela ne veut pas
dire que l'Islam ne peut pas coexister avec un démocratie occidentale. Des
exemples isolés ont existé dans le passé, comme la monarchie égyptienne sous le
roi Fouad, ou comme Oman aujourd'hui,
des cas particuliers qui dépendent du pouvoir d'un homme éclairé et surtout de
la séparation de la religion et de la gestion politique de la nation, la
séparation de la Mosquée et de l'Etat.
A moins que l'Islam
ne soit réformé en profondeur, comme le souhaite le président égyptien, le
maréchal Abdel Fattah al Sissi.... Alors une nouvelle ère de progrès pour
tous pourra naître et perdurer.