www.nuitdorient.com
accueil -- nous écrire -- liens -- s'inscrire -- site
« Si je t’oublie jamais, Jérusalem, que ma droite disparaisse
! » (Psaume 137/5)
Par Albert Soued, écrivain, http://symbole.chez.com pour www.nuitdorient.com
14 décembre 2017
Jérusalem, lumière de la paix, se situe
à une altitude de plus de 500 m, près d’une faille importante de – 500 m,
au centre du monde de l’antiquité biblique, à l’intersection de 3 continents.
Depuis près de 2000 ans personne n’en parlait ou peu et puis d’un coup, c’est
l’hystérie planétaire.
On peut longuement gloser sur les
raisons de cet intérêt soudain pour une ville moyenne de 0,6 million habitants.
J’ai personnellement déjà parlé d’une
prédiction miraculeuse d’un certain rabbin allemand prolifique de la fin du 12ème s.
vivant à Ratisbonne, Yehouda Hah’assid
(voir http://symbole.chez.com/monde.htm )- Il avait en
effet prédit avec justesse le retour de Jérusalem dans le giron hébreu à la
date de 1967 (Guerre des 6 Jours). Raisonnant en
jubilé, il avait aussi prévu un jubilé plus tard, l’arrivée des temps
messianiques, soit 2017… Et après une analyse complémentaire, j’avais conclu
ainsi en juillet 2016:
« Il est possible et probable que 2017 soit une année remarquable dans « le changement de
cap » annoncé et cela dépendra de l’évolution politico-militaire au Moyen
Orient et dans le monde, des élections présidentielles américaines et des
suites du Brexit, du
coup d‘état turc…. »
Mais sans faire des « tirs
sur la comète », on peut analyser d’une manière pragmatique l’intervention
du président américain Donald Trump sur Jérusalem.
Ce président, qui sort de l’ordinaire
parce qu’il n’est pas issu des milieux politiques ou diplomatiques habituels et
institutionnels, est d’abord un homme d’affaires. Et il est en train de
négocier une affaire importante. Au-delà des conflits du Moyen Orient, il
cherche surtout à réussir sa présidence, malgré toutes les embuches que lui ont
dressés les caciques du parti démocrate, comme du parti républicain, et
notamment l’ex-président Barak Hussein Obama.
En confirmant publiquement que Jérusalem
était la capitale d’un état juif, il cherche à atteindre de mon point de vue
5 objectifs :
- Jérusalem étant un symbole, il voulait
montrer à travers ce symbole qu’il tenait ses promesses contrairement à d’autres
présidents depuis 22 ans, notamment celui qui l’a précédé, Obama.
- Un certain nombre de fonctionnaires,
notamment au Département d’Etat, étant opposés à son intervention, il a
cherché, en prenant des risques, à asseoir son autorité sur le plan des
affaires étrangères.
- Du même coup, il voulait tester ce qu’on
appelle « la rue arabe », de laquelle les dirigeants occidentaux
ont tellement peur qu’ils en sont handicapés dans leur gestion des affaires
quotidiennes. A ce jour, on peut dire déjà qu’il a gagné son pari, haut la
main.
- Comme il avait promis de sortir de
l’impasse le conflit arabo-israélien, qui dure depuis 1948, il a agité une
bannière symbolique dans le chaos ambiant pour montrer la voie et faire
réfléchir. De l’agitation frôlant l’hystérie sortira une solution qui est sans
doute déjà élaborée entre le gendre de Trump et le
prince héritier d’Arabie Saoudite, dit MBS, avec la bénédiction des émirats EAU
et Bahrein et dont un quotidien américain a dévoilé
les grandes lignes.
Le président Donald Trump,
que beaucoup d’éminents individus, intellectuels ou non, ont traité de
« gangster », de « néo-Hitler », de « demeuré »
etc..,
parce qu’il ne raisonne pas et n’agit pas de manière
conventionnelle, selon le mode de pensée unique dominant, étonnera le monde
encore pendant les 3 années ou plus qui lui restent à gouverner la plus grande
nation du monde.
Bonne fête de H’anoucca,
fête d’inauguration des Lumières