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Le Statu Quo en Judée et Samarie Représente un Danger pour
l'Etat
par Nadia Matar et Yehudit Katsover, co-présidentes de Women in Green
(Women for Israel's Tomorrow www.ribonut.co.il).
Source : http://www.israelnationalnews.com/Articles/Article.aspx/22055
Traduit de l'hébreu par Sally Zahav
Traduit en français avec www.DeepL.com/Translator
- English version at the bottom
25/4/18
Nous vivons à côté d'une bombe à retardement et il se passe des choses -
chaque minute qui passe, des faits sont établis sur le terrain. Il n'y a pas de
statu quo.
Dans le cadre de nos efforts pour promouvoir la vision de la souveraineté
israélienne sur la Judée et la Samarie, nous comparaissons devant des groupes
dans tout le pays. Les écoles préparatoires militaires, les lycées, les écoles
religieuses et laïques, de gauche et de droite, nous invitent à des
discussions, des panels et des conférences. Parfois, ces réunions sont
organisées dans le cadre de ce que l'on appelle la "Semaine
Judéo-Samarienne", lorsque de jeunes étudiants viennent en Judée et en
Samarie pour rencontrer des porte-parole de tout l'éventail politique.
Dans ces rencontres, nous présentons aux jeunes notre point de vue, dont
l'idée principale est que la Terre d'Israël nous appartient et que nous ne
devons pas nous rendre ; le projet de "deux États pour deux peuples"
constitue une menace existentielle, spirituelle, idéologique et sécuritaire
pour notre pays. Nous exposons le plan d'application de la souveraineté que nous
avons promu ces dernières années devant les visiteurs et les hôtes et
expliquons les ramifications de l'application de la souveraineté.
Au cours de la deuxième partie de ces réunions, il y a une discussion
animée où des questions sérieuses et profondes se posent. Les jeunes visiteurs
exigent de vraies réponses à diverses questions. L'une des questions qui
revient dans presque tous les groupes est la suivante : "Il est clair pour
nous que diviser la Terre et établir un État arabe hostile dans son cœur serait
une mesure désastreuse pour l'État d'Israël, mais il est également clair pour
nous que l'application de la souveraineté est très complexe et que la
principale difficulté est le statut des Arabes. Par conséquent, la meilleure
chose à faire est peut-être de laisser la situation telle qu'elle est
maintenant - statu quo".
À une époque où le statu quo dans tous les domaines est devenu presque
sacré, pourquoi serait-il erroné d'adopter cette approche dans ce domaine
également ? L'engagement profond et quotidien des FDI sur le terrain prévient
les attaques terroristes et maintient un niveau de terreur relativement faible
(malgré la douleur profonde et la tristesse face à toute perte ou blessure qui
se produit), il semble parfois que tout est calme et calme et " que nous
ne devons pas nous mettre en danger en établissant un État palestinien, mais
d'un autre côté, nous ne voulons pas non plus faire face aux complexités de
l'application de la souveraineté et donc le mieux est de simplement garder le
statu quo ".
Nous entendons ce genre de choses non seulement de la part des jeunes
dans les séminaires et les discussions, mais aussi de la part des citoyens
moyens, parmi lesquels des personnalités publiques et des universitaires.
C'est ici que nous expliquons un fait fondamental. Même si cela ne semble
pas être le cas, il n'y a pas de statu quo. Le calme n'est rien de plus qu'une
illusion. Nous vivons à côté d'une bombe à retardement et il se passe des
choses - chaque minute qui passe, des faits sont établis sur le terrain et
deviennent la base de faits supplémentaires sur le terrain et ce phénomène
prend de l'ampleur et pousse l'État d'Israël hors de sa terre. Sous le
camouflage du calme et de la tranquillité, l'Autorité palestinienne s'empare de
plus en plus de la zone C, terre qui, même selon les accords d'Oslo, doit être
sous l'autorité exclusive d'Israël. Chaque jour, le plan de Salam Fayyad pour
la prise de terre arabe sur ce territoire se réalise en étranglant le
développement de la colonisation juive.
Les habitants de Judée et de Samarie peuvent voir cette réalité se
produire autour d'eux tous les jours. Les collines qui étaient jusqu'à
récemment des terres arides et désertiques sont construites, financées et
soutenues par l'Union européenne, et plus la construction est proche des
artères de circulation menant aux communautés juives, plus le soutien apporté
est important. Et en plus de la construction illégale, il y a aussi
l'agriculture illégale et les carrières illégales, les terres qui ont été
achetées par les Juifs deviennent des enclaves, entourées de constructions et
d'agriculture arabes et parfois ces terres sont également appropriées par les
Palestiniens sans la réponse juive appropriée et nécessaire.
Les Palestiniens sont des faits déterminants sur le terrain et, avec une
patience arabe caractéristique, ils construisent tranquillement un État pour
eux-mêmes, sans aucune objection et sans poignées de main ou documents signés
dans des salles lumineuses. Ils comprennent bien la valeur de la terre et nous,
avec nos complexes de la diaspora, nous préférons toujours un morceau de papier
signé sans valeur réelle.
Et nous, qu'en est-il ? Nous sommes indifférents. Nous sommes convaincus
que le calme environnant est la preuve que le statu quo sacré est également
maintenu par l'autre partie. Comme les poissons qui nagent dans un aquarium
sans savoir que quelqu'un a percé un petit trou dans le fond et que l'eau
s'écoule lentement.
Chers amis, nous devons nous réveiller et comprendre - Il n'y a pas de
statu quo. C'est une illusion dangereuse et stupéfiante qui permet à un État
palestinien de devenir une réalité sous notre nez, avec tous les dangers
qu'elle présente pour l'avenir à long terme de l'État d'Israël. Nous répétons
donc une fois de plus que la souveraineté israélienne sur la Judée et la
Samarie est une nécessité urgente. Le sablier se vide et le sable lui-même se
perd, les terres se perdent aussi et nous perdons notre emprise sur elles. Une
décision doit être prise dès que possible - soit un État palestinien avec tous
ses dangers existentiels, soit la souveraineté, tout en faisant face aux
complexités de l'idée et de la vision. Israël va-t-il se suicider avec
l'établissement d'un État palestinien dans son cœur ou faire face à un mal de
tête localisé qui peut être résolu par l'application de la souveraineté ? C'est une période de décision critique.
--
The
Statu Quo in Judea and Samaria poses a Danger to the State
by Nadia Matar and Yehudit Katsover, co-Chairwomen
of Women in Green (Women for Israel's Tomorrow www.ribonut.co.il).
Source: http://www.israelnationalnews.com/Articles/Article.aspx/22055
Translated
from Hebrew by Sally Zahav
25/4/18
We are living next to a ticking time bomb and things are happening -
every minute that passes, facts are being established on the ground. There is
no statu quo.
As part of our
efforts to promote the vision of Israeli sovereignty over Judea and Samaria, we
appear before groups throughout the entire country. Military preparatory
schools, high schools, religious and secular schools, from the Left and the
Right, invite us for discussions, panels and lectures. Sometimes these meetings
are held as part of what is called “Judea-Samaria Week”, when young
students come to Judea and Samaria to meet with spokesmen from across
the political spectrum.
In these meetings we present the youth with our point of view, the main idea of
which is that the Land of Israel belongs to us and we must not surrender it;
the plan of “two states for two peoples” constitutes an existential, spiritual,
ideological and security threat to our country. We lay out the plan for the
application of sovereignty that we have been promoting in recent years before
the visitors and hosts and explain the ramifications of applying sovereignty.
During the second part of these meetings there is a lively discussion where
serious and profound questions arise. The young visitors demand real answers
to various questions. One of the questions that comes up in almost every group
goes something like this: “ It is clear
to us that dividing the Land and establishing a hostile Arab state in its heart
would be a disastrous step for the State of Israel to take, but it is also
clear to us that the application of sovereignty is very complex and the main
difficulty is the status of the Arabs. Therefore, maybe the best thing and most
correct thing to do is to leave the situation as it is now- statu quo”
At a time when the statu quo in every area has become almost sacred,
apparently, why would it be wrong to take that approach in this area as well?
The IDF’s deep and daily involvement in the field prevents terror attacks and
maintains a relatively low level of terror (despite the deep pain and sorrow
over any loss or injury that does occur) it sometimes seems that all is quiet
and calm and “that we need not endanger
ourselves by establishing a Palestinian state, but on the other hand, we also
do not want to cope with the complexities of applying sovereignty and thus best
is to simply keep the statu quo”
We hear things of this sort not only from the youths in the seminars and
discussions, but also from average citizens, among them public figures and
academics.
Here is where we explain one basic foundational fact. Even if it does not seem
so, there actually is no statu quo. The calm is nothing more than an illusion.
We are living next to a ticking time bomb and things are happening - every
minute that passes, facts are being established on the ground and are becoming
a basis for additional facts on the ground and this phenomenon is growing and
pushing the State of Israel off its Land. Beneath the camouflage of calm and
quiet, the Palestinian Authority is taking over more and more of Area C, land
which even according to the Oslo Accords is to be under Israel’s exclusive
authority. Every day, Salam Fayyad’s plan for the Arab takeover of land in this
territory is being realized by strangling the development of Jewish settlement.
The residents of Judea and Samaria can see this reality happening around them
every single day. Hills that were arid
wasteland until recently, are being built up, funded and supported by the
European Union, and the closer the construction is to the traffic arteries
leading to the Jewish communities, the more support is given. And along with
the illegal construction, there is illegal agriculture as well and illegal
quarries, lands that have been bought by Jews are becoming enclaves,
surrounded by Arab construction and agriculture and sometimes these lands as
well are being appropriated by Palestinians without the appropriate and
necessary Jewish response.
The Palestinians are determining facts on the ground and with characteristic
Arab patience are quietly building a state for themselves without any objection
and without handshakes or signed documents in brightly lit halls. They understand well the value of land and
we, with our diaspora complexes, still prefer a signed piece of paper of no
real value.
And what about us? We are indifferent. We are convinced that the surrounding
calm is evidence that the holy statu quo is being maintained by the other side
as well. Like fish that swim in an aquarium without knowing that someone has
drilled a tiny hole in the bottom and the water is slowing leaking out.
Dear friends, we must wake up and understand – there is no such thing as the
statu quo. This is a dangerous and stupefying illusion that is allowing a
Palestinian state to become a reality right under our noses, with all of the
dangers that it presents to the long-term future of the State of Israel. We
therefore repeat again that Israeli sovereignty over Judea and Samaria is an
urgent necessity. The hourglass is emptying and the sand itself is being lost,
the lands are also being lost and we are losing our hold on them. A decision
must be made as soon as possible – either a Palestinian state with all of its
existential dangers, or sovereignty, while coping with the complexities of the
idea and the vision. Is Israel going to commit suicide with the establishment
of a Palestinian state in its heart or cope with a localized headache that can
be solved by the application of sovereignty? This is a time of critical decision.