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Trump, Poutine et Israël
Par Albert Soued, écrivain, http://symbole.chez.com pour www.nuitdorient.com
28/09/18
Texte traduit en anglais ci-dessous
Voir aussi les 50 derniers articles et toutes les informations de politique générale au Moyen Orient
Depuis qu’il est président des Etats-Unis, il y a près de 2 ans, Donald Trump a pris un certain nombre de mesures au Moyen Orient qui sont favorables à Israël : reconnaissance de Jérusalem comme capitale de l’état juif et déplacement de l’ambassade américaine, dénonciation de l’accord nucléaire de 2015 avec l’Iran et sanctions contre ce pays, cessation des contributions financières à des organismes anti-israéliens comme l’Unrwa et à l’Autorité palestinienne…
Or, la plupart des grands medias américains, le parti démocrate et de nombreux intellectuels et, d’une manière générale « l’intelligentsia » des deux zones côtières, atlantique comme pacifique, ne portent pas Trump dans leur cœur et n’ont pas supporté son élection en 2016. Depuis cette date, ils n’ont pas cessé de le poursuivre pour d’infimes futilités et de le vilipender, jusqu’à demander sa « destitution ». On n’a jamais vu aux Etats-Unis une telle attitude envers un président normalement élu, et qui, de plus, enregistre de bons résultats économiques. Et les 2/3 des Juifs américains suivent ce déni.
Pourquoi ? Parce que Trump ne fait pas partie de l’ « establishment », a un langage qui est différent du leur, prend des décisions et agit d’une façon qui leur est étrangère. D’autres raisons cachées émergent lentement. Le Parti démocrate se « gauchise », adopte des attitudes de plus en plus anti-israéliennes, voire antisémites. D’une façon générale, en 2 ans, les actes antisémites aux Etats-Unis ont beaucoup augmenté. En fait le pays récolte ce que l’Administration Obama a semé pendant 8 ans.
Le Congrès américain reste néanmoins dans son ensemble pro-israélien et on verra s’il y a des changements notables, après les prochaines élections partielles de novembre.
Poutine maintient de
profondes et complexes relations avec la communauté juive de Russie et avec les
dirigeants israéliens. Il a soutenu la création du Musée juif et du Centre de
la Tolérance à Moscou, a signifié sa totale opposition à toute manifestation
d’antisémitisme et de xénophobie, a participé à la réouverture de nombreuses
synagogues fermées par les soviétiques et a initié une loi contre tout
commentaire antisémite relatif à la Bible.
Poutine
rencontre régulièrement Benjamin Netanyahou pour coordonner les actions
militaires d’Israël en Syrie qui ont pour but d’empêcher la présence iranienne
dans le pays. Mais le président syrien Bashar al Assad ne supporte pas les
incessantes attaques des avions et des missiles israéliens sur ses
installations militaires, même si elles abritent des unités et des armes
iraniennes.
Après
avoir averti la Russie d’une imminente attaque, Israël a visé des installations
iraniennes dans la zone de Lataquiéh, où se trouvent aussi des bases russes. La
riposte syrienne a visé, elle, un avion de reconnaissance russe, avec 15
soldats à bord, et non pas les avions de Tsahal, ou les a manqués. La Russie a
aussitôt accusé Israël comme responsable du tragique incident et son Ministère
de la Défense ne s’est pas départi de cette attitude, malgré des preuves formelles
de la non ingérence israélienne. Poutine a été un moment plus nuancé, imputant la
responsabilité de l’accident à la Syrie, puis en a profité après pour renforcer
la défense syrienne par 8 systèmes anti-missiles S-300 et un brouillage
électromagnétique de la Méditerranée orientale.
En fait,
Poutine a été contraint de s’incliner devant la tendance pro-syrienne et
anti-israélienne au sein de son armée et de la Défense du pays. Il ne faut pas
oublier les dizaines de milliers de mariages d’officiers syriens avec des
femmes russes à l’époque de Hafez al Assad et les liens étroits des alaouites
avec l’Union soviétique. De plus, un antisémitisme latent dans la société
notamment militaire a trouvé l’occasion de s’exprimer.
La
tâche de contrer l’influence iranienne en Syrie et en Irak deviendra plus délicate
et plus complexe pour l’armée israélienne. Par ailleurs, la présence américaine
au Moyen Orient semble vouloir se renforcer, avec la venue de John Bolton, comme conseiller à la sécurité nationale de la
Maison Blanche,
Il
faudra s’attendre à une situation plus tendue dans la région, dans les
prochains mois.
Trump, Putin and Israel
By Albert Soued, writer, http://symbole.chez.com
for www.nuitdorient.com
28/09/18
Since becoming President of the United States nearly two years ago, Donald Trump has taken a number of measures in the Middle East that are favourable to Israel: recognition of Jerusalem as the capital of the Jewish state and movement of the American embassy, denunciation of the 2015 nuclear agreement with Iran and sanctions against that country, cessation of financial contributions to anti-Israeli organizations like Unrwa and the Palestinian Authority...
However, most of the major American media, the Democratic Party and many intellectuals and, in general, the "intelligentsia" of both Atlantic and Pacific coastal areas, do not hold Trump in their hearts and did not support his election in 2016. Since then, they have constantly pursued him for minute trivialities and vilified him, even asking for his "dismissal". In the United States, we have never seen such an attitude towards a normally elected president, who, moreover, has achieved good economic results. And two-thirds of American Jews follow this denial.
Why? Why? Because Trump is not part of the establishment, has a language that is different from theirs, makes decisions and acts in a way that is foreign to them. Other hidden reasons are slowly emerging. The Democratic Party is "left-winging", adopting increasingly anti-Israeli and even anti-Semitic attitudes. Overall, in 2 years, anti-Semitic acts in the United States have increased significantly. In fact, the country reaps what the Obama Administration has sown for 8 years.
However, the US Congress remains pro-Israeli as a whole and we will see if there are any significant changes after the next by-elections in November.
Putin maintains deep and complex relations with the Jewish community in Russia and with Israeli leaders. He supported the creation of the Jewish Museum and Tolerance Centre in Moscow, expressed his total opposition to any manifestation of anti-Semitism and xenophobia, participated in the reopening of many synagogues closed by the Soviets and initiated a law against any antisemitic commentary on the Bible.
Putin regularly meets with Benjamin Netanyahu to coordinate Israel's military actions in Syria aimed at preventing Iran's presence in the country. But Syrian President Bashar al-Assad cannot stand the constant attacks by Israeli planes and missiles on his military installations, even though they house Iranian units and weapons.
After warning Russia of an imminent attack, Israel targeted Iranian installations in the Lataquiéh area, where Russian bases are also located. The Syrian response targeted or missed a Russian reconnaissance aircraft, with 15 soldiers on board, not the IDF planes. Russia immediately accused Israel of being responsible for the tragic incident and its Ministry of Defence did not abandon this attitude, despite formal evidence of Israeli non-interference. Putin was a more nuanced moment, blaming Syria for the accident, then took the opportunity to strengthen Syrian defence with 8 S-300 anti-missile systems and electromagnetic interference from the eastern Mediterranean.
In fact, Putin was forced to bow to the pro-Syrian and anti-Israeli tendency within his army and the country's Defence. We must not forget the tens of thousands of marriages of Syrian officers with Russian women during the time of Hafez al-Assad and the close ties of the Alawids with the Soviet Union. In addition, a latent anti-Semitism in society, particularly in the military, has found an opportunity to express itself.
The task of countering Iranian influence in Syria and Iraq will become more delicate and complex for the Israeli army. In addition, the American presence in the Middle East seems to be growing, with the arrival of John Bolton as the White House's national security adviser,
A more tense situation in the region is to be expected in the coming months.
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