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Quelle
Sera la Société de Demain ?
Par Albert Soued, écrivain http://symbole.chez.com pour www.nuitdorient.com
2 novembre 2018
Dans plusieurs livres publiés, Christophe Ghilluy développe et révèle une thèse d’évolution de la
société occidentale depuis deux générations (1).
Le socle de la société moderne sur tous les plans,
économique, culturel, sécuritaire... c’est la classe moyenne.
En 40 ans, on est passé d’une division de la société
entre les 3 classes, privilégiée (riches, élites, médias, pouvoir... de droite
comme de gauche...), moyenne, populaire (ouvriers, paysans, pauvres...) :
·
de 10%/ 50%/ 40%
·
à 25%/ 10%/ 65%
C’est à dire que suite à la mondialisation et à l’universalité
du capital, les écarts entre riches et pauvres s’élargissent et la classe
moyenne disparaît, passant de 50% à 10%, se vidant pour une faible partie dans
la richesse des multinationales et des nantis (15%) et pour une grande partie
dans la pauvreté populaire (25%).
En se vidant, ce socle moyen s’affaiblit aussi sur tous
les plans, notamment culturel, identitaire et sécuritaire. La classe
privilégiée s’éloigne de sa base, créant une fausse culture universaliste
précaire, sans identité précise, et se sépare physiquement du reste de la
population, élevant des barrières. La sécurité l’intéresse relativement
moins, ayant les moyens de se protéger ou de trouver un refuge.
N’étant plus à l’abri du socle puissant de la classe moyenne,
la classe populaire s’organise pour se défendre et prendre le pouvoir. C’est « le
populisme » constaté aussi bien aux États-Unis qu’en Europe ou ailleurs,
aussi bien à droite qu’à gauche, qui est en train de menacer la classe
dominante et privilégiée, en Occident.
Pour faire face à cette évolution, cette classe
privilégiée a inventé la pensée politiquement correcte, achetant la plupart des
médias pour la diffuser. Une forme de dictature intellectuelle et culturelle
pour protéger le capital mondialiste. De plus elle a favorisé les migrations
sauvages, pour créer son propre prolétariat et affaiblir la classe populaire...
Et ceux qui s’y opposent, la classe populaire ou autre, y compris les anciens
immigrés bien intégrés, sont traités de racistes, de gens menaçant la
démocratie.
Ainsi l’Union Européenne est dirigée par quelques
dizaines de fonctionnaires nantis non élus, qui ne payent pas d’impôts et qui
imposent des règles à des centaines de millions d’individus.
Le journaliste et analyste Daniel Pipes écrit récemment:
« L’élite européenne que j’appelle
les 6 P (police, politiciens, presse, prêtres, professeurs et procureurs)
déforme sans vergogne les faits en faisant de tous ceux qui défendent leur
héritage des criminels. Et je sais qu’actuellement, moi aussi, j’en fais partie. »
Personnellement, je complèterai cette analyse par le
rejet de tout extrémisme, qu’il soit provoqué aussi bien par la gauche que la
droite, par le peuple ou par les nantis. Ce sont les extrêmes qui, par leurs
exagérations, entraînent le renversement de la vapeur, faisant passer la
société d’un bord à un autre, l’équilibre ne pouvant alors être retrouvé
qu’après de longs conflits douloureux.
Aujourd’hui la montée des populismes n’est qu’une des
réactions populaires aux exagérations d’un mondialisme, doublé d’un
universalisme égalitaire, qui ont effacé toute identité ou spécificité
individuelle.
En dehors de la montée des populismes dans une douzaine
pays, on notera comme autre conséquence de ce mondialisme notoire la
radicalisation de la gauche dans de nombreux pays occidentaux, et pas des
moindres: États-Unis (2), Grande Bretagne (3), France....
Cette gauche radicale, qui joue à merveille le rôle de
victime, a trouvé en chemin des alliés pour le moins antinomiques, les
radicalisés de l’Islam...
Pour retrouver le socle d’une société stable, c’est-à-dire
la classe moyenne, il faudrait ralentir la mondialisation et rétablir les
identités et différenciations judéo-chrétiennes perdues ou simplement oubliées.
Il faut ouvrir les yeux et changer de cap et aussi de source de recrutement des
dirigeants.
Contrairement à ce que répètent les médias, acquis à la
pensée unique politiquement correcte, le président Donald Trump,
venant de l’extérieur de l’establishment, est sur la voie de changer profondément
la société américaine, favorisant l’enrichissement des couches populaires qui
retrouvent leur identité nationale. Le nouveau président brésilien Jair Bolsonaro ne vient pas du
sérail gauchiste corrompu, mais de l’armée, et son programme est voisin de
celui de Trump.
Notes
(1) Notamment No Society de Christophe Guilluy -
Editions Flammarion
(2) Le
dirigeant du parti démocrate Keith Ellison fréquente Louis Farrakhan qui a
récemment comparé les Juifs aux termites dans un tweet qui se voulait drôle. Un
autre dirigeant est Bernie Sanders, un juif anti-sioniste.
Or, fortement
assimilés, les ¾ des Juifs américains votent « Démocrate » par
atavisme, par ancienne fidélité ou par complexe de Stockholm.
(3) En Europe,
la Grande Bretagne a voulu garder la différenciation de la monnaie, mais le
peuple a voté le Brexit, la sortie d’l’Union européenne. Et Corbyn, le chef
du Labour a retouvé un vieux bouc émissaire pour expliquer les difficultés
du pays, le Juif nanti.