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Paix ! Où Es-Tu ?

Par Albert Soued, écrivain, http://symbole.chez.com pour le site www.nuitdorient.com

16/12/18

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Depuis la fin de la 1ère guerre mondiale et de l’empire ottoman, les Arabes n’ont cessé de s’opposer à la volonté affichée des Juifs et des nations amies de créer un foyer national juif en « Palestine ». Et en dépit de très nombreux accords, déclarations, résolutions internationales et conflits armés perdus, s’étalant jusqu’à ce jour, nous avons assisté à un siècle de refus et de boycott arabe à l’échelle mondiale.

Malgré cela, l’état d’Israël renaît, prospère et devient même dans de nombreux domaines une puissance mondiale, alors que le monde arabe, mû de plus en plus par un Islam dit « authentique », mais opposé à la modernité, stagne sur le plan socio-économique.

Les dirigeants israéliens ont tendu la main à plusieurs reprises aux pays arabes et aux Arabes de Palestine pour obtenir la paix, mais ils n’ont eu que des « trêves », en dehors des traités signés avec l’Egypte et la Jordanie.

Le 1er ministre israélien Yitshaq Rabin a signé un accord à Oslo en 1995 avec les représentants palestiniens en exil, leur concédant une partie de la Judée Samarie. Ariel Sharon a cédé unilatéralement la bande de Gaza en 2005. Les premiers ministres Barak et Olmert étaient prêts à céder la quasi-totalité de la Judée Samarie afin d’obtenir un véritable accord de paix, sans aucun succès.

Le tableau en lien donne tous les évènements et conflits depuis la déclaration d’indépendance de l’Etat d’Israël en 1948. (www.nuitdorient.com/n741.htm )

De nombreux observateurs et politologues ont conclu que les Arabes palestiniens étaient régis par une mentalité islamo-tribale et qu’ils étaient incapables de se mettre d’accord entre eux et encore moins de signer un accord de paix. Mû par une haine du Juif, enseignée dans les écoles arabes et les mosquées depuis fort longtemps, la motivation du conflit en cours n’est territoriale que d’une manière secondaire. Le principal motif du refus reste le même depuis le début, pas d’Israël au Moyen Orient. Pour s’en convaincre, il suffit d’écouter les nombreuses diatribes des dirigeants de l’AP, du Hamas du Hezbollah ou de l’Iran, pays qui n’est pourtant pas arabe.

Or l’administration Trump, dans son programme de politique étrangère, a pour objectif de trouver une solution adéquate à la question « palestinienne ».

Le gendre et conseiller du président Donald Trump, Jared Kushner, a été chargé d’élaborer un plan de paix qui puisse sortir le Moyen Orient de l’impasse où il se trouve depuis longtemps. Or depuis un an, Jared Kushner retarde de mois en mois la sortie du « plan de paix du siècle », tout en précisant qu’aucune des parties ne l’aimera. Jared Kushner ajoute que son plan contient assez de substance et de raisons pour qu’on le considère et qu’on le fasse avancer. Kushner : « Ce plan apportera la sécurité au peuple d’Israël et lui assurera un bon avenir, tout en offrant au peuple palestinien une opportunité réelle et un espoir de vivre une vie meilleure … Je ne le répèterai jamais assez, il ne faut pas ravir l’avenir des enfants du fait des conflits des grands parents, conflits qui n’ont que trop duré »

Réussira-t-il alors que tous ceux qui ont tenté l’expérience ont échoué, alors que la quasi-totalité de la classe politique considère les accords d’Oslo comme un fiasco, alors que rien n’a changé vis-à-vis d’Israël du côté palestinien ? Pour le moment, ce plan est retardé de quelques mois du fait d’une situation stratégique instable et de la perspective d’élections législatives en Israël.

Il y a lieu de noter ici qu’un fort mouvement se développe aujourd’hui en faveur d’une paix obtenue de manière classique et habituelle, suite à « une victoire sur l’ennemi ». Point n’est besoin de citer les nombreux stratèges dans l’histoire qui vous précisent qu’une paix ne peut être obtenue que par la victoire d’une partie et la reddition de l’autre.

Le ministre de l'Education Naftali Bennett, chef du Foyer Juif précise : "Aujourd'hui, les terroristes n'ont pas peur de nous, ni à Gaza, ni en Judée Samarie, nulle part… Israël est un Etat fort bloqué par un système judiciaire dont la morale chancelante rend la vie des terroristes plus chère que celle des soldats…. Notre armée est très forte, mais il faut lui redonner de la fougue, les terroristes doivent mourir… Quand les Arabes auront peur de nous, il y aura la paix »

De son côté, le 1er ministre Benjamin Netanyahou n’écarte pas une action militaire sur le territoire iranien, si la sécurité du pays est en jeu : « Notre ligne rouge, c’est notre survie. Nous ferons ce qui est nécessaire pour nous protéger du régime iranien qui appelle ouvertement à l’annihilation de l’Etat juif… A ce jour, Israël est le seul pays qui se bat contre l’Iran, puisqu’il combat les forces iraniennes et supplétives en Syrie… L’Iran a acheminé 80 000 miliciens shiites sur 1500 km à nos portes, avec des missiles de 400/700 km de portée, pour nous détruire… Notre politique a toujours été « d’arrêter les mauvaises choses quand elles sont encore anodines »….

Paix ! Où es-tu ?