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Le « Politiquement Correct » est le Début
du Goulag
Par Albert
Soued, écrivain, http://symbole.chez.com pour www.nuitdorient.com
10 /11/19
Utilisée au début par les milieux conservateurs
américains pour caractériser des propos évitant de heurter, puis diffusée sur
les campus américains au cours des années 1980, l'expression « political correctness »
visait à illustrer et identifier les discours de la gauche qui instauraient une
forme de censure, sous prétexte de ne pas offenser tel ou tel groupe
d'individus. L'expression en français « politiquement correct »
s'est répandue au début des années 1990. Elle se rapproche, dans le langage
courant, des expressions «bien-pensance » ou
«conformisme». Ce qui est le plus souvent reproché au « politiquement
correct », c'est qu'il constituerait une limitation de la liberté
d'expression, due à la volonté de n'employer que certains termes, et une
déconnexion des réalités, car les termes non-employés sont généralement
remplacés par d'autres qui ne représentent pas la vérité. Depuis une trentaine
d’années cette façon de penser et d’agir a été imposée progressivement en
Occident par une gauche en perte de vitesse, pour empêcher une opposition
virulente de droite ou conservatrice de s’exprimer. Cette gauche a pris partout
en Occident, comme principal prétexte, la « victimisation » de la
communauté musulmane, devenue depuis intouchable.
Vladimir Boukovski, écrivain décédé le
mois dernier, défenseur
des droits de l'homme et ancien dissident soviétique, naturalisé
britannique, ayant passé douze ans de sa vie emprisonné dans un hôpital psychiatrique: « J’ai vécu dans votre futur et cela n’a pas marché… En Urss, nous avions le goulag. Je pense qu’on l’a aussi
dans l’Union Européenne. Un goulag intellectuel appelé « politiquement
correct ». Quand quelqu’un veut dire ce qu’il pense sur des sujets tels
que race ou genre, ou si ses opinions sont différentes de celles approuvées, il
sera ostracisé. C’est le début du goulag, c’est le début de la perte de votre
liberté…. »
En effet, même quand elle n’a pas le pouvoir, la
gauche, apanage des dits intellectuels ou de l’« intelligentsia »,
sévit dans de nombreuses institutions où elle fait « la pluie et le beau
temps », généralement, l’Université, la Justice et les medias. On
l’appelle alors « l’Etat profond », car elle agit d’une manière
concertée à partir des « profondeurs » de clubs, loges, instituts, et
surtout des « Ong », organisations non
gouvernementales. La dictature intellectuelle, voire moralisatrice, est issue
de ces profondeurs.
Conjugué avec un fascisme islamique importé,
c’est ainsi qu’un état d’esprit totalitaire s’est progressivement développé un
peu partout en Occident, notamment en France. La durée et l’ampleur de la révolte
des « Gilets Jaunes » sont l’expression d’une réaction, celle d’une
volonté de liberté et de libre-arbitre, rejetés dans les profondeurs de l’être.
Alors qu’on peut parler librement d’une religion
comme je judaïsme ou le christianisme, il est devenu imprudent, voire périlleux
d’émettre une opinion sur l’Islam politique et ses dérives. Des journalistes
courageux qui persistent à vouloir le faire sont amenés à recruter des gardes
du corps, sont interdits d’antenne et sont soumis à des attaques judiciaires
permanentes. Depuis l’assassinat de la majorité des dessinateurs du journal
satirique Charlie Hebdo, pour avoir diffusé des caricatures anodines de
Mahomet, ce journal a été amené à s’abstenir de toute critique de l’islam. Nous
évoluons entre la soumission et la prise de dispositions dignes d’un état de
guerre
Aux Etats-Unis, l’Etat profond,
animé par Barack Obama et
sa clique islamique et financé par George Soros,
cherche à se débarrasser d’un Président non « politiquement correct »,
depuis son élection. Après avoir inventé « une influence russe dans les élections américaines en faveur de Donald Trump » qui s’est terminée par un fiasco, voilà
que le Parti démocrate invente « une
influence ukrainienne recherchée par Donald Trump
dans une conversation téléphonique, pour discréditer un de leurs candidats aux
futures élections présidentielles, Joe Biden ».
Ce parti vient d’entamer une procédure de destitution du président pour des
propos anodins, sans doute considérés comme pas « politiquement
corrects ». Or « le vote
partisan de la Chambre pour destituer le président Trump,
qui sera suivi d'un vote partisan du Sénat pour l'acquitter, nuira non
seulement au Parti démocrate, mais aussi à la Constitution et au pays déjà divisé.
Plus important encore, un usage abusif du pouvoir de destitution d'une manière
partisane constituerait le plus grand danger pour la Constitution américaine »,
selon l’avocat Alan Dershowitz.
En Grande Bretagne, le célèbre activiste
sikh, Lord Indarjit Singh, a quitté la BBC Radio
4, après l'avoir accusée de se comporter en "police de la
pensée". Il affirme que la BBC a tenté de l'empêcher de discuter d'une
figure religieuse historique Sikh qui s'est opposée à l'oppression
musulmane - au cas où elle offenserait les musulmans, malgré l'absence de
plaintes. Le pair sikh, qui a contribué à l'émission “Thought For The Day” de Radio 4 pendant plus de trois décennies, accuse
également les patrons de Radio 4 de préjugés, d'intolérance et
d'hypersensibilité par rapport à sa couverture de l'Islam, après qu’il ait été empêché de discuter de la conversion forcée des hindous en Islam,
sous l'empire moghol de l'Inde du 17ème siècle.
En Israël, selon l’éditorialiste Caroline
Glick, « l’usurpation
du pouvoir des élus par l’État profond au cours des trois dernières décennies
est la question politique la plus brûlante aujourd’hui dans le pays» - Voici un simple exemple,
lié au pouvoir judicaire, illustrant la situation. Un groupe de soldats
religieux du bataillon « netsah’ yéhouda »
s’est arrêté à une station d’essence dans le sud d’Israël. Des
bédouins s'y trouvaient. Ces derniers ont commencé à insulter sans raison
les soldats. L’un d’eux a même menacé de les tuer: " je vais te planter un couteau dans ton coeur
". Les soldats se sont donc défendus, chargeant leurs armes. Les
bédouins ont porté plainte et les soldats sont en garde à vue prolongée. Il
y eut 3 jugements et le juge ne fait que rallonger l’arrestation. Les
bédouins ne sont même pas venus au tribunal et aucune enquête n'a été faite
sur eux. Mais les soldats sont en prison depuis plus de 10 jours et les bédouins
en liberté.
Ainsi en Occident, sous prétexte de respect
de l’Islam et des Musulmans, la démocratie s’est lentement orientée vers une
sorte de « dictature douce » qui ne dit pas son nom, se transformant
insensiblement en un « goulag » de la pensée et de la parole. L’islamo-fascisme
est à la porte.