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La
Dangereuse Nouvelle Alliance Iran-Qatar-Turquie-Hamas
Par Khaled Abu Toameh, journaliste primé basé à Jérusalem, un « Shillman Journalism Fellow » au « Gatestone Institute ».
Source : https://www.gatestoneinstitute.org/16553/iran-qatar-turkey-hamas
29/09/20
Version en anglais ci-dessous
"Ceux qui croient que le premier objectif du Hamas est de résister à Israël se trompent. Son premier et unique but est de recevoir de l'argent. Le slogan du Hamas est : "Loyauté envers celui qui paie le plus" - Hachem al-Fahkrani.
Abbas a déjà porté préjudice aux relations des Palestiniens avec certains pays arabes en condamnant les Émirats arabes unis et le Bahreïn pour avoir signé des traités de paix avec Israël.... Aujourd'hui, il semble que les Palestiniens se dirigent également vers la ruine de leurs relations avec l'Égypte en raison de la décision d'Abbas de faire la paix avec le Hamas et d'apaiser l'Iran, la Turquie et le Qatar.
"Le Qatar a fourni au Hamas plus d'un milliard de dollars depuis 2012... Le Qatar n'a pas fourni ces fonds pour des raisons humanitaires et pour aider les résidents de la bande de Gaza. Les Qataris l'ont fait pour aider le Hamas et ses dirigeants et pour permettre au Qatar de prendre pied dans la région" - écrivain égyptien Hachem al-Fahkrani, Al-Youm7.com, 21 septembre 2020.
Pourtant, les dirigeants palestiniens et la communauté internationale semblent nettement indifférents au danger imminent de ce nouvel axe du mal. Pour eux, le seul destin pire que la mort est la normalisation entre les Arabes et Israël. Abbas a une fois de plus fondé ses espoirs et ceux de son peuple sur des entités qui feraient obstruction aux Palestiniens et détruiraient Israël.
Le rapprochement continu du président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas avec le Hamas soutenu par l'Iran met en péril les relations des Palestiniens avec l'Égypte. Les médias égyptiens ont repris leurs attaques cinglantes contre les dirigeants palestiniens en général, et le mouvement islamiste qui dirige la bande de Gaza depuis 2007 en particulier.
Les attaques égyptiennes ont eu lieu à la veille d'une réunion en Turquie entre les dirigeants de la faction Fatah d'Abbas et le Hamas. Lors de cette réunion, qui s'est tenue sous les auspices du président turc Recep Tayyip Erdogan, les dirigeants du Hamas et du Fatah ont discuté des moyens de mettre fin à leur différend et d'organiser des élections présidentielles et parlementaires palestiniennes, attendues depuis longtemps.
La réunion du Fatah-Hamas en Turquie s'est déroulée dans le contexte de l'initiative d'Abbas visant à réaliser "l'unité nationale palestinienne pour faire face aux plans israéliens et américains contre les Palestiniens". Les efforts de réconciliation visent également à contrecarrer les accords de normalisation entre Israël et certains États arabes.
Les attaques égyptiennes, qui visent principalement le Hamas, ont pour but d'avertir Abbas de ne pas rejoindre le camp extrémiste dirigé par l'Iran, le Qatar et la Turquie. En outre, les attaques visent à rappeler à Abbas et au reste du monde que le Hamas, une ramification des Frères musulmans, continue de représenter une réelle menace pour la sécurité nationale de l'Égypte.
Abbas, cependant, semble déterminé à ignorer les avertissements égyptiens et avance à toute vitesse vers la formation d'une alliance avec le Hamas et ses maîtres en Iran, au Qatar et en Turquie.
Abbas a déjà porté atteinte aux relations des Palestiniens avec certains pays arabes en condamnant les Émirats arabes unis (EAU) et le Bahreïn pour avoir signé des traités de paix avec Israël. Abbas et ses hauts fonctionnaires ont accusé les deux pays du Golfe de "poignarder les Palestiniens dans le dos" et de trahir la cause palestinienne, Jérusalem et la mosquée Al-Aqsa en signant des accords de normalisation avec Israël.
Un signe du fossé grandissant entre les Palestiniens et le monde arabe est apparu le 22 septembre, lorsque le ministre des affaires étrangères de l'Autorité palestinienne, Riyad Malki, a annoncé que les Palestiniens avaient décidé de "renoncer" à leur droit de présider le Conseil de la Ligue arabe à sa session actuelle, en protestation contre la décision des EAU et de Bahreïn de normaliser les relations avec Israël. "Depuis que la décision de se précipiter après la [normalisation] a été prise à Washington, il n'est plus utile d'exercer un quelconque effort pour faire pencher [les Arabes] contre la normalisation, d'autant plus qu'ils ne sont pas les décideurs, malheureusement", a expliqué Malki.
Traduit avec www.DeepL.com/Translator (version gratuite)The Dangerous New Iran-Qatar-Turkey-Hamas Alliance
by Khaled Abu Toameh, an award-winning journalist based in Jerusalem, is a Shillman Journalism
Fellow at Gatestone Institute.
Source: https://www.gatestoneinstitute.org/16553/iran-qatar-turkey-hamas
29/09/20
"Those who believe that Hamas's first goal is to resist Israel are mistaken. Its first and only goal is to receive money. Hamas's slogan is: « Loyalty to anyone who pays the most » — Hashem al-Fahkrani.
Abbas has already damaged the Palestinians' relations with some Arab countries by condemning the United Arab Emirates and Bahrain for signing peace treaties with Israel.... Now it appears that the Palestinians are also headed toward ruining their relations with Egypt because of Abbas's decision to make peace with Hamas and appease Iran, Turkey and Qatar.
"Qatar has provided Hamas with more than a billion dollars since 2012... Qatar did not provide these funds out of a humanitarian standpoint and to help the residents of the Gaza Strip. The Qataris did so to help Hamas and its leaders and to enable Qatar to establish a foothold in the region" — Egyptian writer Hashem al-Fahkrani, Al-Youm7.com, September 21, 2020.
Yet, the Palestinian leadership and the international community appear distinctly indifferent the looming danger of this newest axis of evil. For them, the only fate worse than death is normalization