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La Démographie Influence-t-elle la Démocratie ?

Par Albert Soued, écrivain http://symbole.chez.com pour www.nuitdorient.com

13/06/2021

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Il faut se rendre à l’évidence, les Occidentaux qui votent à droite sont de plus en plus nombreux et majoritaires. La tendance à long terme est la permanence d’une gouvernance à droite, avec une faible opposition à gauche, rejetée de plus en plus aux extrêmes. Est-ce une question de démographie ? Dans certains pays, les votants à droite font plus d’enfants que ceux de gauche, plus enclins au célibat ou à l’écologie.

Pourtant les élites intellectuelles de gauche dans les domaines de l’enseignement, de l’information et de la justice restent encore dominantes et donnent le ton, à travers ce qu’on appelle le « politiquement correct ». Devant un avenir politiquement sombre pour elles, c’est ainsi que réagissent ces élites face à une volonté populaire « blanche » qui s’éloigne d’elles et qui parfois manifeste ouvertement dans la rue son désir d’exister.

Aux Etats-Unis, le bi-partisme modéré disparaît. Virant de plus en plus vers la gauche, le parti démocrate est amené paradoxalement à recruter une clientèle musulmane ou immigrée pour récupérer des voix et le pouvoir.

Pour supplanter un président qui a réussi à vaincre le politiquement correct et à exprimer ses idées libérales, et qui risquait de durer au détriment d’une nomenklatura de fonctionnaires confortablement installés à Washington et à la Maison Blanche, il a fallu entre autres:

- trafiquer le système informatique pour les élections à distance

- dissuader des électeurs de venir voter, en multipliant les embûches

Malgré son franc parler parfois un peu déroutant, Donald Trump avait réussi à renforcer son pays aussi bien sur le plan intérieur qu’à l’étranger ; et son bilan était largement positif tant sur le plan économique que sur le plan de la recherche de la paix au Moyen Orient.

Mais avec son populisme, Trump ne plaisait pas aux élites, ni à l’Establishment et il portait sans doute aussi ombrage à certains dirigeants des Gafa (FaceBook, Twitter…) -- dont les résultats sur le plan mondial ne dépendent nullement de la couleur des partis, étant « au dessus de cela »… -- et qui l’ont mis à l’index.

En Israël, après 12 années de gestion à droite et adroite de Benjamin Netanyahou, le pays est devenu un pays qui compte, sa force militaire, technologique, économique, sanitaire s’étant imposé sur la scène internationale. Mais vu son caractère, « Bibi » a réussi à transformer nombre de ses collaborateurs en ennemis jurés, malgré qu’il soit le 1er ministre de loin le plus populaire en Israël.

Après 4 élections en 2 ans qui n’ont donné aucune coalition stable, du fait de nombreuses défections d’alliés au sein du parti Likoud de B. Netanyahou, voilà que le pays se retrouve sous la tutelle d’une coalition de 8 partis, faite de bric et de broc, ayant comme seul but d’avoir la peau d’un 1er ministre qui aurait trop duré selon eux. Triste résultat où une gauche minoritaire a réussi à dominer une droite majoritaire, avec l’aide de la Confrérie des Frères musulmans !

Du fait de la présence dans cette coalition de ministres musulmans qui se disent « palestiniens sous autorité israélienne », Israël, « état juif et démocratique », perd sa crédibilité. (1)

En France, la situation est un peu différente du fait de l’existence d’un parti à l’extrême droite du paysage politique, qui a réussi à se hisser en tête, sur le plan électoral, et qui sert d’épouvantail pour les autres partis ; et du fait de la faiblesse et de l’inaptitude de ceux-ci à prendre en considération les vrais problèmes de la nation, c’est-à-dire une immigration non contrôlée, non assimilée, dangereuse, violente et coûteuse. Vu l’évolution démographique, la gauche normale est inexistante ; elle est remplacée par une gauche extrême qui, pour survivre, est amenée à soudoyer une clientèle contre-nature, musulmane, renforçant ainsi l’islamo-gauchisme.

Reste alors la gouvernance par un centre qui ne se définit pas, penchant tantôt à gauche, tantôt à droite, havre de sauvetage pour un électorat désemparé. Rappelons que le président a été élu par moins de 12% des Français, du fait des abstentions.

La France a besoin d’un vrai parti de droite qui tienne compte de la volonté populaire et qui réussisse à supplanter, sinon à neutraliser le « politiquement correct » d’une minorité qui se dit de gauche, faite d’intellectuels attardés ou soixante-huitards trônant dans l’enseignement, l’information et la justice.

Le député des Français de l’étranger Meyer Habib a réussi à réunir une commission d’enquête parlementaire sur les dysfonctionnements de la justice dans l’Affaire Halimi. « Ne perdez pas votre temps à chercher une signature de gauche : il n’y en a pas ! «  dit-il. « Cette gauche si prompte à soutenir la famille Traoré, composée de délinquants multirécidivistes, les terroristes italiens des brigades rouges, ou les racialistes de l’UNEF, mais faire la lumière sur le meurtre barbare et islamiste d’une femme juive, non ! »

 

Une autre solution proposée à ces trois pays, pris ici en exemple : que les gens qui se disent de gauche commencent à faire des enfants et à fonder des foyers normaux et stables. Encore faut-il qu’ils aient foi dans l’avenir.

 

Note

(1) Lt. Col. (res.) Dr. Mordechai Kedar : « Le Mouvement islamique en Israël est une branche des Frères musulmans, la serre idéologique qui a donné naissance à des organisations telles que le Hamas, Al-Qaïda, ISIS et divers autres groupes djihadistes sunnites qui rejettent le droit à l'existence d'Israël. En approuvant le Mouvement islamique, Israël s'engage sur la même voie destructrice que celle empruntée par le Liban depuis que le Hezbollah fait partie de ce pays ».

 

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