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Droit
International ou Antisémitisme ?
par Bat Ye’or, auteur de Eurabia: The Euro-Arab Axis et de Europe, Globalization and the Coming Universal Califat (lauréate d’un prix à Londres, 2012) a reçu un prix en Israël (1986) pour son étude sur la communauté juive orientale, et un prix du Courage de la liberté d’expression à Paris (2015) et à Bologne (2015) pour son livre Comprendere Eurabia (2015).
28 février 2024
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Il est courant d’entendre partout et à chaque instant proclamer comme une vérité avérée que l’État d’Israël violerait le droit international. Interviewé par Sonia Mabrouk le 11 février, Manuel Bompard a une nouvelle fois porté cette accusation, précisant même une date à une violation qui remonte à 70 ans !
Cette accusation, qui détermine toutes les relations de l’Union européenne avec l’État hébreu, justifie par exemple des pratiques discriminatoires à l’encontre d’Israël qui sont sans précédent et jamais appliquées à l’encontre d’un autre État. Ainsi, on peut lire dans le Journal officiel ( 24/11/2016, n° 81 ) sous la rubrique « Divers », des règlements relatifs : « L’indication d’origine des marchandises en provenance des territoires occupés par Israël depuis juin 1967 publiée au Journal officiel de l’Union européenne le 12 novembre 2015….Il précise notamment qu’au regard du droit international, le plateau du Golan et la Cisjordanie, y compris Jérusalem-Est, ne font pas partie d’Israël. Par conséquent, afin de ne pas induire les consommateurs en erreur, l’étiquetage des produits alimentaires doit indiquer avec précision l’origine exacte du produit, que cela soit obligatoire au titre de la réglementation communautaire ou volontaire de la part de l’opérateur…..Dans le cas de produits de Cisjordanie ou du plateau du Golan qui proviennent des colonies israéliennes, une référence limitée au « produit originaire du plateau du Golan » ou au « produit originaire de Cisjordanie » n’est pas acceptable. Bien que ces expressions désignent effectivement le zone ou territoire plus large d’où le produit est originaire, la délivrance d’informations géographiques supplémentaires selon lesquelles le produit provient de colonies israéliennes est susceptible d’induire le consommateur en erreur quant à la véritable origine du produit. Dans de tels cas, il est nécessaire d’ajouter, entre parenthèses : l’expression « colonie israélienne » ou des termes équivalents. Des expressions telles que « produit originaire du plateau du Golan (colonie israélienne) » ou « produit originaire de Cisjordanie (colonie israélienne) » peuvent être utilisées ».
On voit ce texte invoquer une nouvelle fois le droit international sans plus de précisions. Nous notons également que l’UE revendique le droit de décréter de son propre chef que le plateau du Golan, la Cisjordanie et Jérusalem-Est ne font pas partie d’Israël. Existe-t-il une loi permettant à un ensemble de pouvoirs de décréter quelles provinces appartiennent à un pays et de changer leurs noms historiques, comme la Judée et la Samarie transformées en Cisjordanie ? Ou inventer des frontières internationales là où il n’y en avait pas auparavant ?
Ce texte ne peut être considéré que comme haineux et méprisant envers le peuple juif. Son objectif est d’établir sur ces terres israéliennes un deuxième État palestinien Judenrein , comme le réclamait le fondateur du Haut Comité arabe, Amin al-Husseini, qui a uni chrétiens et musulmans dans le mandat britannique de Palestine contre les Juifs palestiniens.
Dans les années 1920, al-Husseini, grand mufti de Jérusalem, était si apprécié en Europe qu’il passa les années de guerre à Berlin. Dans des enregistrements radiophoniques de cette période, on peut entendre le présentateur allemand décrire le rassemblement à Berlin le 2 novembre 1943 de nationalistes arabes mêlés aux nazis [1] : « Nous sommes dans le bâtiment de la Luftwaffe à Berlin, où les dirigeants arabes sont rassemblés pour protester contre la Déclaration Balfour. La salle est ornée de drapeaux arabes et de portraits de patriotes arabes. Des Arabes et des musulmans de tous les pays affluent dans la salle. Parmi eux se trouvent Marocains, Palestiniens, Libanais, Yéménites, hommes du Hedjaz, Indiens, Iraniens et représentants musulmans de toute l’Europe, parmi lesquels un grand nombre d’Allemands amis des Arabes, de hauts fonctionnaires civils et militaires, un des chefs SS, des représentants des ambassades étrangères et à leur tête des représentants de l’ambassade du Japon. L’assistance se compte par centaines, et voici maintenant que je vois le mufti de Jérusalem entrer dans la salle. Il serre la main de plusieurs notables et monte les marches pour prononcer son discours (p. 49)….
Après plusieurs citations antijuives du Coran, Haj Amin el Husseini, chef du Haut Comité arabe (Mouvement national arabe palestinien) déclare : « Les musulmans de tous les pays arabes sont unis contre l’ennemi auquel ils font face aujourd’hui en Palestine et ailleurs, à savoir les Britanniques. Le Traité de Versailles a été un désastre pour les Allemands comme pour les Arabes. Mais les Allemands savent comment se débarrasser de Ce qui nous rapproche des Allemands et nous place dans leur camp, c’est que jusqu’à aujourd’hui, les Allemands n’ont jamais fait de mal à aucun musulman et qu’ils combattent à nouveau notre ennemi commun (applaudissements) qui a persécuté les Arabes et les musulmans. Ils ont avant tout résolu définitivement le problème juif. Ces liens, et surtout le dernier, font de notre amitié avec l’Allemagne non pas une amitié provisoire, dépendante de conditions, mais une amitié permanente et durable fondée sur l’intérêt mutuel (p. 49).
« Félicitations par télégramme de Heinrich Himmler, chef des SS.
« Le Grand Mufti. Le Parti national-socialiste a inscrit sur son drapeau « l’extermination de la communauté juive mondiale ». Notre parti sympathise avec la lutte des Arabes, en particulier des Arabes de Palestine, contre les Juifs étrangers. Aujourd’hui, en ce jour commémoratif de la Déclaration Balfour, je vous envoie mes salutations et mes vœux de succès dans votre combat (p. 50).
« Le 1er mars 1944 à 12h30, s’exprimant sur Radio Berlin, le Mufti, après avoir diffamé les Juifs, la Grande-Bretagne et l’Amérique, a appelé les Arabes « à se lever et à se battre ».
« Arabes, levez-vous comme un seul homme et combattez pour vos droits sacrés. Tuez les Juifs partout où vous les trouvez. Cela plaît à Dieu, à l’histoire et à la religion. Cela sauve votre honneur. Dieu est avec vous (p. 51).
En 1945, la Seconde Guerre mondiale met fin, tout comme, incidemment, le génocide des Juifs. Le pardon était limité à l’Europe seulement, car à cette époque-là, la guerre arabe anti-juive ensanglantait les communautés à travers le monde arabe. La France accueille et héberge discrètement Amin al-Husseini, lui fournissant un passeport et un faux nom pour qu’il puisse se rendre au Caire en 1946, où il est reçu en héros. A partir de là, il organise la poursuite de la guerre anti-juive dans sa version théologique djihadiste, puisqu’elle ne peut pas – du moins pour le moment – se poursuivre en Europe.
Le 2 avril 1947, face à l’anarchie meurtrière des Arabes en Palestine, la Grande-Bretagne déclare renoncer à son mandat et demande aux Nations Unies un avis sur les mesures à prendre après son départ. L’Assemblée générale nomma une commission ad hoc , la Commission spéciale des Nations Unies pour la Palestine (UNSCOP), dont le rapport, accepté le 29 novembre 1947, devint la résolution 181. Cette résolution non contraignante proposait la création de deux États sur le territoire de la juridiction obligatoire. Palestine à l’ouest du Jourdain.
Il est important de clarifier les points suivants concernant cette Résolution: –
La Puissance mandataire, la Grande-Bretagne, a demandé à l’Assemblée générale de créer une commission chargée de préparer l’examen par l’Assemblée du futur gouvernement de la Palestine. Il n’était pas question de partager un territoire dont la souveraineté appartenait déjà à un autre peuple, les Juifs, comme le prévoyaient quatre traités internationaux.
La Commission a recommandé que l’Assemblée générale adopte et mette en œuvre son plan de partition. Il s’agissait simplement d’une recommandation qui n’aurait pas pu être mise en œuvre sans l’annulation des traités antérieurs reconnaissant la souveraineté du Foyer national juif sur ce territoire, après que l’Empire ottoman vaincu eut reconnu son retrait. La Commission ad hoc n’a pas le pouvoir de démembrer un territoire et d’en attribuer des parties.
Le rapport de l’UNSCOP et la résolution 181 du 29 novembre 1947 violent donc les décisions juridiques des quatre traités internationaux, le Traité de Versailles de 1919, la Résolution de San Remo de 1920, le Traité de Sèvres de 1920 et le Traité de Lausanne de 1923, qui, après la Première Guerre mondiale et le démembrement de l’Empire ottoman vaincu, reconnaît la souveraineté historique du peuple juif sur ce territoire et le consacre au Foyer national juif.
Cette procédure avait été clairement précisée lors d’une réunion de la Société des Nations en septembre 1922, lorsque le gouvernement britannique, qui détenait le mandat sur la Palestine, procéda à l’extraction de 70 % du territoire de la Palestine pour créer un nouveau pays à l’est du Jourdain, la Transjordanie. En présence de tous les membres du Conseil de la Société des Nations et du Secrétaire général, le délégué britannique, Lord Balfour, a expliqué que cette division visait à annuler en Transjordanie les directives spécifiques pour l’établissement du Foyer national juif prévues pour tout le territoire du mandat palestinien.
Il est important de souligner que ce fameux territoire appelé Palestine n’a jamais été plus, dans les empires islamiques, qu’une province aux frontières changeantes. Ce sont les Alliés de la Première Guerre mondiale qui, en 1918, lui ont donné des frontières basées sur la topographie biblique, à savoir l’histoire du peuple juif. La décision prise par la Grande-Bretagne en 1922 a créé deux entités distinctes sur le territoire du mandat palestinien, là où il n’en existait aucune auparavant. L’une, la Palestine, s’étendant de la mer Méditerranée au Jourdain, restait directement gouvernée par les Britanniques et devait devenir un État juif, sur la base de l’histoire vieille de 3 000 ans du peuple juif enraciné dans ce territoire. L’autre entité était la Transjordanie, un État arabe à l’est du Jourdain sur les 70 % restants de la Palestine. Cette décision fut approuvée le 16/9/1922 par le Conseil de la Société des Nations.
Dans une interview du 11 octobre 1947 avec Akhbar al-Yom, Abdul Rahman Azzam, premier secrétaire général de la Ligue arabe nouvellement créée, déclarait : « Personnellement, je souhaite que les Juifs ne nous poussent pas à cette guerre, car ce sera une guerre d’extermination et de massacres mémorables dont on parlera comme du massacre des Tartares ou des guerres des Croisés. Je crois que le nombre de volontaires extérieurs à la Palestine sera plus grande que la population arabe de Palestine, car je sais que des volontaires viendront chez nous [d’aussi loin que] l’Inde, l’Afghanistan et la Chine pour gagner l’honneur du martyre pour le bien de la Palestine… Vous pourriez être surpris d’apprendre que des centaines d’Anglais ont exprimé leur souhait de se porter volontaires dans les armées arabes pour combattre les Juifs… [la guerre] sera l’occasion de vastes pillages… il sera impossible de contenir les volontaires zélés arrivant des quatre coins du monde … »
Avant même le départ des Britanniques en mai 1948, Amin al-Husseini, revenu d’Europe en Palestine, avait constitué sa milice de vétérans musulmans nazis qui, cachés dans les villages arabes, semaient le chaos et la mort parmi les Juifs locaux. En mai 1948, dès la proclamation de l’État d’Israël, cinq armées arabes envahirent le nouveau pays et s’emparèrent des terres concédées à l’État juif par tous les traités antérieurs, sans aucune protestation de l’Europe qui, à l’exception de la Tchécoslovaquie, avait refusé de lui vendre des armes.
La guerre d’agression arabe de 1948 et les agressions militaires arabes ultérieures contre Israël ont voué aux oubliettes la résolution 181, qui de toute façon n’avait aucune valeur juridique et violait les traités internationaux de 1919, 1920 et 1923, et surtout l’article 80 de la Charte de l’ONU.. Dans son étude sur ce sujet, David Elber [2] démontre que l’ONU ne possède aucune souveraineté territoriale et ne peut donc pas décréter l’attribution d’un territoire sur lequel elle n’a aucune souveraineté (sur la base du principe universel du droit nemo dat quod non habet – personne ne peut donner ce qu’il ne possède pas), surtout lorsque cette décision viole les traités antérieurs approuvés par l’ONU elle-même.
La résolution 181 ne faisait que des suggestions pour éviter la menace de guerre de la part des Arabes. En fait, la résolution envisageait la création de trois États sur le territoire restant réservé au Foyer national juif : un petit État juif, un autre État arabe et une Jérusalem « internationalisée » élargie (exigée par le Vatican). En effet, quiconque lit la Résolution 181 ne peut qu’être étonné de l’incroyable incompétence et de la bêtise qui émanent de l’irréalité de sa vision, à tel point qu’on s’étonne de ne pas y trouver la couleur des lampadaires recommandée.
Quand on considère les circonstances entourant la résolution 181 — le génocide de six millions de Juifs en Europe avec l’aide et la collaboration de SS musulmans et de soldats sous commandement allemand et sous la direction idéologique d’Amin al-Husseini, qui planifiait avec Hitler l’extermination du Moyen-Orient Juif de l’Est – on se rend compte du cynisme de cette résolution et de son mépris des réalités du terrain, en prétendant que l’affaiblissement des Juifs serait la solution.
La résolution 181 porte les stigmates de la mentalité qui prévalait dans les pays européens du Troisième Reich. Cela démontre un mépris pour le peuple juif, qui a été impitoyablement massacré lors d’un génocide qui a pris fin seulement deux ans plus tôt en Europe. Même si ces pays n’étaient pas signataires, leurs élites et leurs hauts fonctionnaires, bien que déguisés sous diverses étiquettes politiques, conservaient leur pouvoir de décision. Ainsi, aucun pays européen n’a jamais condamné l’invasion d’Israël en 1948 par les armées d’Égypte, de Syrie, d’Irak, de Transjordanie, du Liban, ainsi que par les milices nazies d’al-Husseini.
Al-Husseini s’entendait bien avec le régime français de Vichy pendant la Seconde Guerre mondiale. Des officiers arabes de haut rang ont collaboré avec l’armée allemande et des formations militaires musulmanes intégrées dans les SS et la Wehrmacht et formées dans les pays sous domination allemande. Ils étaient entre amis. Alors pourquoi devrions-nous être surpris par la résolution 181 ?
Le 14 mai 1948, le quotidien officiel du Vatican, L’Osservatore Romano, commentait la restauration de l’État d’Israël dans les termes suivants : « … Le sionisme moderne n’est pas le véritable héritier de l’Israël de la Bible, mais un État laïc… Par conséquent, la Terre Sainte et ses lieux sacrés appartiennent au christianisme, qui est le véritable Israël. » [3]
En juillet 1949, La Documentation Catholique , le bihebdomadaire officiel de l’Église catholique française, publiait l’encyclique Redemptoris nostri cruciatus du pape Pie XII et commentait :« [N]ous sommes maintenant, après des enquêtes minutieuses, arrivés au moins à une partie de la vérité, et nous ne pouvons qu’être d’accord avec une déclaration fréquemment entendue selon laquelle le sionisme est le nazisme sous une nouvelle forme. » [4]
En 1919, Haïm Weizmann, voulant comprendre l’opposition radicale de la France au sionisme, rencontra un bref instant Georges Clemenceau, qui lui aurait dit : « Nous, chrétiens, ne pourrons jamais pardonner aux Juifs d’avoir crucifié le Christ. »
Clemenceau a-t-il vraiment dit cela ? Des millions de chrétiens se sont opposés à l’antisémitisme et sont devenus sionistes. La remarque de Clemenceau ne décrirait qu’une fraction des églises et des chrétiens : ceux qui ont conçu le statut discriminatoire du peuple juif et lui ont imposé l’exil et, au XXe siècle, le génocide pour avoir violé leurs ordres à travers le sionisme.
En 1973, la Communauté économique européenne (devenue l’Union européenne) renouvelle l’alliance nazie avec le jihad palestinien des successeurs du mufti et perpétue la guerre euro-jihadiste contre Israël sur le plan financier, médiatique et international, en échange de pétrole.
Cette politique, initiée par le dialogue euro-arabe (1974), a été renforcée après la révolution islamique de 1979 en Iran de l’ayatollah Ruhollah Khomeini, qui a fait craindre à l’Europe pour son approvisionnement en pétrole. La principale préoccupation de l’Europe était cependant d’éviter que la Ligue arabe ne gèle ses relations avec elle, après la paix séparée égypto-israélienne, qu’elle avait reconnue à contrecœur au moment où l’OLP et la Ligue arabe avaient rompu leurs relations avec l’Égypte. Pour réparer ce méfait, l’Europe a produit la Déclaration de Venise (1980). Ce qui suit apparaît sur le site Medea.be, qui a publié les réunions et activités du dialogue euro-arabe depuis leurs débuts :
« L’activité du dialogue [euro-arabe] a été suspendue en 1979 à la demande de la Ligue des États arabes, à la suite des accords de Camp David, après seulement quatre sessions du Comité général. Avec la Déclaration de Venise en juin 1980, la Communauté a décidé il était temps de travailler sur les aspects politiques du dialogue et organisa une réunion préparatoire du Comité général à Athènes en décembre 1983. L’absence flagrante de l’Égypte en raison de sa suspension de toute activité de la Ligue des États arabes a suffi à empêcher la reprise complète du dialogue. »
Avec la Déclaration de Venise, la Communauté économique européenne a exigé la création d’un État palestinien sur les territoires libérés par Israël en 1967, qui étaient illégalement occupés et rendus Judenrein [nettoyage ethnique des Juifs] par les pays arabes depuis 1949. Depuis lors, la CEE/UE n’a jamais cessé d’imposer le concept de « peuple palestinien » à la place des réfugiés arabes, afin de justifier sa revendication d’un État qu’elle s’efforce de construire depuis des décennies en surveillant, en limitant et en harcelant les Israéliens dans leur propre pays, reconnu par les traités internationaux.
Depuis 40 ans, la CEE/UE, qui veut à tout prix se débarrasser d’Israël, a inventé un faux peuple, les Palestiniens, dépourvu de particularités nationales et d’histoire, construit artificiellement comme un sosie d’Israël, même s‘ils prétendent suivre le Coran, incarner le jihad contre l’incrédulité et adhérer au nazisme.
La résolution 181 de l’ONU, faussement qualifiée de droit international, autorise la délégitimation de la présence juive à Jérusalem selon une tradition antisémite vieille de 2 000 ans, et la réduction de l’État juif à une parcelle indéfendable qui sera bientôt amenée à disparaître. Il a déjà créé des ministères et des ambassadeurs palestiniens pour un peuple qui n’est pas un peuple , mais qu’il est déterminé à créer en hommage à l’alliance Hitler-Husseini qui symbolise le jihad contre Israël.
Des termes diffamatoires tels que « colons », « occupants », « nazis » et « territoires palestiniens occupés » projettent sur les Israéliens un caractère démoniaque qui évoque la violence verbale anti-juive des nazis. Le rôle des Églises orientales, qui se disent arabes, dans ce tourbillon de haine ne peut être surestimé – même si l’on sait que leur survie pendant 13 siècles, le cimeterre musulman sous la gorge, a fait d’elles des propagandistes islamistes pavloviens. L’UE a exploité ce réflexe dans sa politique anti-israélienne. Ces extraits de propos tenus à la télévision officielle de l’Autorité palestinienne le 22 avril 2002 par le père Manuel Musalam, chef de l’Église latine de Gaza, ne constituent en aucun cas un exemple exceptionnel :
« Le Juif a un principe dont nous souffrons et qu’il essaie d’imposer aux gens : le principe « Gentil » (non-juif). Pour lui, le gentil est un esclave. Aux Palestiniens qui travaillent en Israël, ils ne donnent que un morceau de pain et dis-leur : ‘Ce morceau de pain que vous mangez est pris à nos enfants ; nous vous le donnons pour que vous ne viviez pas en hommes libres dans votre pays mais en prolétaires et esclaves en Israël, pour nous servir. « Les Protocoles des Sages de Sion sont basés sur ce principe, et quiconque lit les Protocoles comprend qu’ils s’appliquent à notre relation actuelle avec les Juifs… L’Église, le Pape, les chrétiens et le Nouveau Testament déclarent clairement que : selon la foi chrétienne, ce sont les Juifs qui ont tué Jésus. Il est impossible de le nier ou de l’oublier… Ce sont les Juifs qui ont tué Jésus, puis ils ont tué les chrétiens, puis ils ont tué les musulmans. Maintenant, ils tuent les musulmans. et à nouveau les chrétiens. Tout au long de l’histoire, nous avons vu que les Juifs, qui ont persécuté les chrétiens dans les premiers jours de l’Église, persécutent à nouveau maintenant l’Église et l’Islam. [Remarque : Les Protocoles de Sion étaient une fabrication diffamatoire . Éd.]
Soulignons que les propos de Musalam sont en totale contradiction avec les recommandations de Vatican II.
Au cours des dernières décennies, l’alliance de l’UE avec le jihad palestinien – une guerre visant à islamiser la planète qui n’est pas exclusivement anti-juive – s’est métastasée au Liban et jusqu’aux fondements mêmes de l’Occident. Dans sa lutte acharnée contre Israël, l’Europe a sacrifié son propre territoire et son peuple au palestinisme. Aujourd’hui, par une étrange coïncidence, nous constatons les mêmes alliances que dans les années 1940 : la majorité des pays européens, unis sous le gouvernement du Troisième Reich, alliés à l’Islam et en guerre contre la Russie et le peuple juif dans une guerre antisémite mondiale, un véritable tsunami. L’histoire se répète-t-elle toujours ?
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[1] Moshe Pearlman, Mufti de Jérusalem, Londres 1947, p.149
[2] David Elber, Il diritto di sovranità nelle Terra di Israele , Salomone Belforte, Livourne 2024.
[3] Bat Ye’or, Islam et Dhimmitude , Fairleigh Dickinson Univ Press, 2001.
[4] Bat Ye’or, Islam et Dhimmitude , Fairleigh Dickinson Univ Press, 2001.
Dans sa lutte acharnée contre Israël, l’Europe a sacrifié son propre territoire et son peuple au palestinisme. Sur la photo : le président de l’OLP, Yasser Arafat, partage un moment chaleureux avec le président français Jacques Chirac au palais de l’Élysée à Paris, le 26 juillet 1995. (Photo de Rémy de la Mauvinière/AFP via Getty Images)
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