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L’Immigration Clandestine est un Enorme Problème Economique

 

Par Jean-Patrick Grumberg pour dreuz.info

9/9/ 2024

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Cette semaine, Morgan Stanley a fait référence à un rapport de la Fed d’Atlanta sur la participation des immigrés clandestins à la main-d’œuvre qui peut être repris en copié-collé pour la France et l’Europe.

Les données relatives à la main-d’œuvre masquent un problème occidental bien grave, qui ne semble pas près de s’arrêter, même si l’immigration s’arrête : les immigrés, dans leur écrasante majorité, reproduisent dans le pays d’accueil les paradigmes de leur pays d’origine. Ni plus ni moins, au lieu de s’intégrer et de profiter d’opportunités nouvelles. Les données ci-dessous se reproduisent à l’identique un peu partout. Transposez-les à la région lyonnaise, au grand Paris où à Berlin, vous aurez les mêmes chiffres.

 

Un État-providence permanent

Selon la Fed d’Atlanta, les immigrants, en général, n’entrent pas sur le marché du travail pendant les deux premières années de leur séjour. Au fil du temps, ils se frayent un chemin sur le marché du travail en s’habituant au pays, mais les aides sociales (nous devrions dire socialistes) ne les incitent pas à chercher des emplois qui contribuent à l’économie du pays.

Résultat : les pays qui ouvrent leurs frontières à l’immigration clandestine se sont transformés en États-providence permanents.

Les données suggèrent que les nouveaux immigrants ne travailleront pas, ou pas beaucoup, au cours des deux premières années : l’Etat providence les prend à sa charge. Et comme de nouvelles vagues arrivent en permanence, la prise en charge est permanente.

Ils sont plutôt sous-employés – c’est le terme utilisé, employés tout en bas de l’échelle, dans les postes qui ne réclament aucune compétence, avec le salaire minimum.

C’est ainsi que fonctionne «l’assimilation». Et la vraie question est qu’ils refusent de s’assimiler.

 

La supercherie de l’Etat créé par l’immigration

Historiquement, les immigrants sont venus dans nos pays pour échapper à quelque chose – que ce soit le socialisme, le fascisme, le communisme ou la pauvreté et la famine – et pour se construire une vie meilleure.

Ils avaient compris avant même de prendre le train ou le bateau, que le travail acharné était la voie vers quelque chose de meilleur. Mes propres grands-parents, comme beaucoup d’autres, sont arrivés sans rien et ont travaillé pour élever leurs enfants.

Quand vous les voyez traîner dans les rues, agresser les oreilles des habitants le soir avec leurs rodéos, développer leurs quartiers de non-droit où le crime et le trafic de drogue fait la loi, je ne suis pas sûr que ce soit l’état d’esprit de la plupart des immigrants qui arrivent aujourd’hui. Certes, ils fuient probablement quelque chose de pire que ce qui existe ici, mais ils s’attendent à ce qu’on s’occupe d’eux immédiatement, et c’est ce qui se produit. L’idée de travailler dur pour s’élever n’est peut-être pas aussi claire pour eux : leurs pays sont la preuve que cela ne correspond pas à leur culture, et ils importent leur culture.

Il ne s’agit pas d’une simple anecdote ou d’une période transitoire, mais d’un comportement structurel et d’une attitude que nous observons, subissons et finançons. De nombreux immigrants entrent dans le pays avec un état d’esprit façonné par les promesses politiques de soutien et d’avantages, par avec l’idée d’intégration dans le monde du travail. Ce changement a conduit à un choc culturel, car l’attente d’un soutien immédiat a influencé les tendances les plus basses des populations d’accueil et remis en doute le principe qui consiste à gagner sa vie.

 

Personne sous la barre de 40 ans n’est embauché

Une tendance inquiétante se dessine dans les chiffres révélés par Atlanta. J’ignore s’ils sont identiques chez vous. Vous me direz : les jeunes générations, même celles qui sont nées ici, semblent ne pas avoir la volonté de chercher du travail. Personne de moins de 40 ans ne postule à un emploi. Il s’agit d’emplois de bureaux, bien sûr, et non de postes de manutentionnaires ou de livreurs de pizzas. Les jeunes candidats ne sont pas qualifiés, même ceux qui sont diplômés.

 

Cela révèle un problème plus large : le système éducatif ne prépare pas les jeunes à la vie active, ce qui conduit à une sous-classe croissante qui n’a ni les compétences, ni la motivation nécessaire pour prospérer sur un marché du travail tendu et compétitif.

L’émergence d’un environnement marxiste

Une classe prolétaire a émergé, elle se contente d’être prise en charge, plutôt que de s’efforcer de réussir. Cette tendance aura forcément des conséquences dévastatrices pour notre société, surtout dans le contexte où l’immigration était supposée compenser le vieillissement des populations de souche, et payer leurs retraites.

 

Les politiciens sont à côté de la plaque

Les hommes politiques qui cherchent à renforcer la main-d’œuvre avec de nouveaux immigrants sont à côté de la plaque, ils vivent dans un monde de fiction, ou de chiffres pour énarques. Nos pays ont besoin de travailleurs étrangers puisque les populations ne font plus assez d’enfants, et surtout avec le vieillissement de la population. Mais offrir des avantages gratuits et s’attendre à ce qu’ils s’intègrent dans la population active pour la remplacer est une illusion totale.

Ou alors, importer des travailleurs depuis l’Inde ou la Chine, pas depuis l’Afrique.