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La Tactique Illégitime des Palestiniens à l'Onu
Par Rick Perry, gouverneur du Texas
Paru dans le Jerusalem Post du 15/09/11
Traduit par
Albert Soued, http://soued.chez.com pour www.nuitdorient.com
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générale au Moyen Orient
Le président Obama a fait l'erreur de prendre ses distances
d'Israël et de se rapprocher de régimes hostiles comme la Syrie et l'Iran
L'amitié historique qui lie les Etats-Unis à Israël dure depuis la
création de l'état juif en 1948 jusqu'à ce jour. Nous avons développé des liens
économiques et sécuritaires dans une alliance fondée sur des principes de
démocratie, sur des valeurs culturelles et des intérêts communs stratégiques.
L'historien T R Fehrenbach avait remarqué que mon état du Texas et Israël
partageaient "l'expérience d'hommes et de femmes civilisés, lancés dans
de dures et de nouvelles conditions, assiégés par des ennemis".
Entouré par des voisins inamicaux et par des organisations terroristes
dont le but est de le détruire, la vie n'a jamais été aisée pour Israël.
Aujourd'hui les défis sont plus importants encore. L'état juif fait face à
l'hostilité croissante de la Turquie. Son traité de paix avec l'Egypte, vieux
de 3 décennies, tient par un fil. L'Iran poursuit son programme d'armes
nucléaires et ses dirigeants ne cachent leur volonté de les utiliser pour
anéantir Israël. Les attaques terroristes contre des civils par le Hamas et le
Hezbollah sont quotidiennes. Et aujourd'hui les dirigeants palestiniens
cherchent à saboter toute possibilité de négociation de paix avec Israël, en
cherchant une reconnaissance unilatérale, à travers l'Onu.
Le plan palestinien pour gagner cette approbation des Nations Unies à
New York menace Israël et insulte les Etats-Unis. Depuis toujours les Etats-Unis
et les Nations Unies ont soutenu une solution négociée entre les parties du
conflit arabo-israélien.
Israël a négocié directement avec les dirigeants palestiniens depuis
1993 jusqu'en mars 2010. Depuis cette date l'Autorité palestinienne (AP) a
préféré le "cirque de New York" plutôt que le dur labeur de la
recherche d'un compromis, que requiert la paix.
Les "erreurs" malencontreuses de l'administration Obama ont
encouragé les Palestiniens à s'éloigner de la paix.
- C'était une erreur de leur avoir soufflé la condition du gel des
constructions, y compris Jérusalem, condition qui n'a aucun précédent, puisque
l'AP avait toujours négocié dans le passé sans cette condition. Le gel des
constructions a entraîné le gel des négociations.
- C'était une erreur d'accepter la demande palestinienne de
négociations indirectes à travers les Etats-Unis, et c'était une plus grande
erreur du président Obama de prendre ses distances d'Israël et de se rapprocher
de régimes hostiles comme la Syrie et l'Iran.
Les Palestiniens ont cherché à exploiter cette faille dans les
relations israélo-américaines et ont refusé de reconnaître Israël comme un état
juif. Puis ils ont commencé une action de déstabilisation à l'Onu, montrant
ainsi leur désintérêt vis-à-vis d'une solution "à 2 états". De plus
leur revendication du "droit au retour" des réfugiés palestiniens de
la nème génération ferait des Juifs une minorité ethnique dans leur propre
pays. Cette revendication continue est un signe troublant que la solution
palestinienne à ce conflit est en fin de compte la destruction de l'état
d'Israël.
Les Etats-Unis et les Nations Unies devraient tout mettre en œuvre pour
éviter le pire, en empêchant les Palestiniens de poursuivre leur projet.
Mahmoud Abbas a montré qu'il n'était pas un chef et il a trahi l'intérêt
véritable de son peuple.
Les Etats-Unis devraient opposer leur veto au Conseil de Sécurité,
comme l'a promis le président Obama, et faire tout ce qui est en leur pouvoir
pour affaiblir la demande palestinienne à l'Assemblée générale.
Nous devons affirmer que le préalable à toute négociation est la
reconnaissance d'Israël comme l'état du peuple juif, dans des frontières sûres
et défendables. Depuis qu'ont été signés les accords d'Oslo en 1993, les
Etats-Unis ont versé plus de 4 milliards $ d'aide à l'AP. Cette année
l'administration Obama a déjà donné 0,55 milliard $. Notre pays a intérêt au
développement des institutions palestiniennes et nous devons encourager ceux
des Palestiniens qui sont vraiment intéressés à construire un avenir prospère
plutôt que ceux qui ressassent les griefs du passé.
Notre aide doit être liée à l'engagement sincère des dirigeants
palestiniens de mener des négociations directes et sérieuses avec Israël. Leur
action unilatérale à l'Onu et leur désir d'unité avec le groupe terroriste du
Hamas ne sont pas de bons augures. Par notre aide, nous ne devons pas tolérer
ni légitimer un régime dont les actions sont en opposition directe avec des
négociations de paix avec notre allié Israël et avec nos propres intérêts
vitaux.