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Le Plan de Paix Arabe

 

Par Victor PEREZ

28/05/12

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En 1964 fut prise la décision de crée une organisation à l’intitulé bien précis. L’Organisation de Libération de la Palestine (OLP). En cette année il s’agissait alors de libérer la Palestine de la mer méditerranée à la ligne d’armistice de 1949. De nos jours l’espace à libérer va du Jourdain à la mer. La Jordanie occupant près de quatre-vingt pour-cent de la Palestine mandataire n’est pas, bien sûr, visé par cet objectif.

Pour ce faire, un plan en trois phases fut élaboré.

 

La première d’entre elles consistait à faire admettre irrémédiablement au niveau mondial la réalité d’un peuple palestinien privé de sa terre. L’assassinat politique, l’attentat, le détournement d’avion de ligne, la menace d’un boycott économique ou encore celle d’un embargo pétrolier eurent raison du bloc occidental. En 1973, après neuf années seulement, Yasser Arafat fut accueilli à l’ONU, brindille d’olivier à la main et révolver à la ceinture, comme représentant de ce peuple tant oublié.

Mission accomplie. Qui de nos jours osera mettre en doute l’authenticité de ce peuple voire même que la Palestine fut son pays ? Une évidence qui discréditera tout individu tentant simplement de rappeler l’histoire. Une vérité qui installe par enchaînement l’Etat d’Israël comme "occupant" de la Judée et de la Samarie mais aussi de la ville de David, et les Palestiniens comme des "réfugiés" d’une tragédie survenue en 1948.

 

La deuxième phase consiste par conséquent, par la pression d’un processus de paix, à obtenir de cette communauté internationale abusée réparation. A savoir, la libération de tous les territoires conquis en 1967 ainsi qu’une juste solution pour les millions de réfugiés au sein même de l’état juif.

Ainsi et pas seulement, l’Assemblée Générale de l’ONU ou encore le Conseil des Droits de l’Homme, si mal nommé, furent mis à contribution. Au fil de résolutions de l’une ignorant les droits primaires de l’état juif, mais également au fil des condamnations systématiques du second dès lors que la légitime défense fut utilisée, l’Etat d’Israël se retrouve petit à petit désigné d’office comme coupable sans même avoir eu la possibilité de plaider sa cause.

L’appel au boycott, les flottilles air-mer-terre, les manifestations haineuses font parties de cette panoplie aidant à installer cet état en état paria afin de mieux l’isoler de ses soutiens diplomatiques, économiques et militaires.

 

La dernière phase consistera ensuite, si réparation n’est pas faite, à éliminer toute présence de cet état devenu paria de la surface de la Palestine. Qui condamnera alors cette recherche de justice à l’encontre de cet état colonisateur et génocidaire ?

 

La quête du nucléaire sera un excellent moyen pour que l’Iran s’installe, aux yeux de l’Oumma, comme libérateur de la Palestine . Quitte pour cela à éliminer définitivement le problème palestinien, excuse politique devant assouvir l’antisémitisme prégnant la communauté musulmane.

 

Est-ce à dire alors que l’Etat d’Israël n’a d’autres solutions que celles concernant l’objectif de son éradication ? Non !

 

Benjamin Netanyahou, dès son installation comme Premier ministre, a exigé que l’état qu’il dirige soit reconnu comme état du peuple juif et que la solution au conflit soit cantonnée à celle assurant deux états pour deux peuples distincts. C’est en exigeant des "bons apôtres de la paix" occidentaux l’obtention d’une telle reconnaissance que seront freinées leurs ardeurs à régler ce conflit sur le dos du peuple juif.

Sa deuxième exigence concerne la quête nucléaire iranienne. Nul ne serait surpris si, par lâcheté et calcul occidentaux, l’armée israélienne était chargée de la mission d’expliquer le refus des Israéliens de laisser se préciser le dessein d’un nouveau génocide.

Ces deux sommations aux instances internationales sont évidemment indiscutables aux yeux des Israéliens. Ces dernières étant plus abonnées aux Club Med qu’aux club de défense des droits du peuple juif, il est inutile de conjecturer que la région proche-orientale se dirige ailleurs que vers une conflagration générale. 

 

Le "plan de paix arabe" en sera donc l’unique responsable !