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OBAMA, L’IDEOLOGIE, VOUS DIS-JE
Par Laurent Murawiec
Washington - Mena - 09/09/09
& 22/09/09
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en bas de page
Il est futile d’essayer d’interpréter les choix opérés par le président Obama comme étant le fruit d’un quelconque « réalisme », d’un pragmatisme ou même d’une réaction à l’événement. Aucune de ces grilles de lecture n’en permet la moindre compréhension. Tant à l’intérieur qu’à l’extérieur, dans le choix des hommes et des options politiques et diplomatiques, tout est, chez lui, déterminé par l’idéologie.
C’est une idéologie d’extrême-gauche, qui contredit radicalement la prétention rhétorique du « gouverner au centre » et la modération affichée pendant la campagne électorale.
Même le choix des premiers couteaux apparents, les membres du cabinet, ne signifie pas grand-chose : Hillary Clinton, le général Jones, patron du Conseil National de Sécurité, n’ont qu’une voix fluette au chapitre. Car ils ne gouvernent pas – ce sont, sinon des potiches, du moins des deuxièmes couteaux, soumis aux desiderata, aux diktats, même, du staff présidentiel.
Ledit staff est constitué des conseillers du président, en particulier les « tsars », nommés hors Constitution, hors supervision, qui ne sont en rien comptables de leurs actions, sauf devant le Président. Et dont les pouvoirs sont, au mieux flous, à l’instar de leur délimitation par rapport aux structures formelles du pouvoir.
La liste des « tsars » est interminable. Pour un Français, ou un Européen bien souvent, la suprématie de l’exécutif est un fait depuis longtemps accompli ; le staff de l’Elysée, par exemple, occupe, depuis de Gaulle, une position prépondérante, qui est celle de la bureaucratie monarchique, comme Tocqueville l’avait si clairement diagnostiqué dans L’Ancien régime et la Révolution. Mais la Constitution de la Cinquième République, tout comme la pratique monarchique antérieurement, ne respecte aucunement la séparation des pouvoirs, ni l’intégrité des rapports entre les différents pôles de l’exécutif, Elysée, Matignon, ministères.
Il n’en va de même ni dans l’histoire, ni dans la pratique américaines. Franklin Roosevelt avait bien tenté d’annexer la Cour suprême à la présidence – ce fut là l’un des ses échecs les plus retentissants. Malgré les imputations de « république impériale » formulées à l’égard de l’administration Nixon en particulier, ce vice européen, cet impérialisme de l’exécutif central, n’avait jamais atteint l’Amérique.
En consultant la liste des « tsars », on se demande pourquoi il y a des ministres et des ministères, si c’est pour être court-circuités, et pour que la puissance de la Maison Blanche soit rendue prééminente et surpuissante.
Le régime tsariste d’Obama se décline ainsi :
1. Tsar pour l’Afghanistan - Richard Holbrooke
2. Tsar pour le SIDA - Jeffrey Crowley
3. Tsar pour la reprise automobile - Ed Montgomery
4. Tsar pour les questions frontalières - Alan Bersin
5. Tsar pour les questions aquifères en Californie - David J. Haye
6. Tsar pour l’industrie automobile - Ron Bloom
7. Tsar pour la région Moyen-Orientale/Asie occidentale - Dennis Ross
8. Tsar sur les questions climatiques - Todd Stern
9. Tsar sur la religion dans la société- Joshua DuBois
10. Tsar anti-drogue - Gil Kerlikowske
11. Tsar économique - Paul Volcker (un tsarévitch sans pouvoir, plutôt là pour la galerie)
12. Tsar pour l’énergie et l’environnement - Carol Browner
13. Tsar sur la Violence domestique - Lynn Rosenthal
14. Tsar sur l’efficacité de l’Etat - Jeffrey Zients
15. Tsar sur la région des Grands Lacs - Cameron Davis
16. Tsar pour les emplois verts (il a depuis dû démissionner suite à de sulfureuses révélations sur son parcours extrémiste)
17. Tsar pour la fermeture de Guantanamo - Daniel Fried
18. Tsar pour la santé publique * - Nancy-Ann DeParle
19. Tsar pour les technologies de l’information - Vivek Kundra
20. Tsar du renseignement - Dennis Blair (confirmé par le Sénat)
21. Tsar pour le Moyen Orient - George Mitchell
22. Tsar sur les salaires - Kenneth R. Feinberg
23. Tsar pour la régulation - Cass R. Sunstein (confirmé par le Sénat)
24. Tsar pour la science et la technologie - John Holdren
25. Tsar sur les comptes de la relance- Earl Devaney
26. Tsar pour le Soudan - J. Scott Gration
27. Tsar pour les financements anti-faillite - Herb Allison (position à confirmer par le Sénat)
28. Tsar pour la technologie - Aneesh Chopra
29. Tsar anti-terroriste - John Brennan
30. Tsar sur les questions des villes - Adolfo Carrion Jr.
31. Tsar sur les armes nucléaires - Ashton Carter
32. Tsar pour les armes de destruction massives - Gary Samore
On parle même de 47 « tsars », mais je ne cours pas assez vite pour suivre la valse.
Aucune de ces positions n’aurait pu ni dû être autonomisée par rapport aux ministères existants. L’unique motivation de l’imposition d’un tel système parallèle est l’hypercentralisation du pouvoir dans les mains du Président, ce qui est parfaitement anticonstitutionnel.
La sphère occupée par les « tsars » recouvre la quasi-totalité des aires de la politique. Il est vrai que certains « tsars » sont soit confirmés par le Sénat, soit tenus de faire rapport – censément – au ministre correspondant. Cela dit, l’inflation du nombre de « tsars » et de leurs aires de contrôle est plus que problématique.
Ces officiers tsaristes, que font-ils ? Ils appliquent, pour la plupart, les choix idéologiques présidentiels.
Prenons quelques exemples : Le numéro 21, George Mitchell, a pour tâche de « casser » Israel ; le numéro 24, John Holdren, est un fou furieux, partisan de l’avortement et de la stérilisation forcés, de la réduction massive de la population, et autres crimes du genre ; le numéro 23, Cass Sunstein, est partisan déclaré d’imposer à la population, par la force et la législation, de changer ses préférences de consommation ; c’est-à-dire de se conformer aux diktats de l’Etat en matière de dépenses ; le numéro 6, Ron Bloom, a pour fonction de nationaliser l’industrie automobile et d’en passer les commandes à son ancien employeur, les syndicats de l’automobile, qui portent une responsabilité égale à celle du management dans l’effondrement du secteur. Je m’arrête là.
Car toutes les grandes options choisies depuis l’entrée en fonction d’Obama sont d’ordre purement idéologique, et elles sont uniformément gauchistes, politiquement correctes et dangereusement irréalistes et utopiques.
- L’Islam : lors de son discours du Caire au monde musulman, Obama invente de toutes pièces d’imaginaires contributions islamiques à la science (imprimerie, papier) ou les exagère massivement (mathématiques). Il excuse ou omet la brutale oppression que tous les régimes arabes et musulmans font subir aux femmes, aux dhimmis, aux intellectuels, aux contestataires. Il ne parle ni de dictature, ni de répression, ni du sous-développement endémiques.
L’attitude est symbolisée par la courbette consentie au roi d’Arabie saoudite, le souverain absolu du régime le plus intolérant du monde. Alors que c’était un véritable crime d’utiliser son deuxième prénom, Hussein, pendant la campagne électorale, Obama n’a aujourd’hui de cesse de rappeler ses racines islamiques, et d’inventer de ridicules contes de fée Carabosse sur de prétendues contributions de l’Islam à l’essor des Etats-Unis.
- Israël : comme s’en plaignait le journaliste social-démocrate israélien Alouf Benn (Haaretz), Obama parle au monde entier, mais ne s’est jamais adressé à la gauche israélienne, laquelle est dévastée par la fixation obamienne sur les implantations (rebaptisées, pour complaire au monde arabe [et aux néo-existentialistes, qui entendent faire du conflit israélo-arabe un avatar des guerres de décolonisation. Ndlr.], « colonies »). Obama a fait sienne la version arabo-musulmane de la fondation d'Israël : elle consiste a nier l'enracinement millénaire d'Israël, et à réduire la refondation de l'État à un résultat de la Shoa. C'est précisément ce qu'il a fait dans son discours du Caire.
La collaboration arabe généralisée
avec les puissances de l’Axe, durant le Second Conflit Mondial, est passée sous
silence, et l’agression permanente du monde arabe contre Israel n’existe plus.
- L’Iran : passivité complice face à la sanglante répression des
manifestations anti-fraude, devant l’absurde « proposition de
négociation » du régime de Téhéran, qui exclut le plus important, la
nucléarisation militaire.
Obama n’a pas la moindre idée de
ce que la diplomatie n’est qu’une technique, et que ce qui importe, c’est le
fond politique.
Tout le monde il est beau…, sauf les alliés traditionnels de l’Amérique, méprisés
et maltraités, comme le Honduras, qui
s’accroche à son ordre constitutionnel contre un brigand castriste. Devant les
ennemis, on fait des risettes, à Chavez, à Kim Jong-Il, aux dictateurs en
général, quels que soient les crachats que l’on reçoit en réponse.
- L’ONU et le désarmement : Obama,
grande première, s’en ira présider l’Assemblée Générale de la principale
organisation anti-américaine du monde, l’ONU, gage du
"multilatéralisme", qui consiste à subordonner la politique
américaine à celle de ce conglomérat de dictateurs, de despotes, de franches
canailles et de contempteurs des Etats-Unis. Où la Russie poutinienne et la
Chine sabotent toute initiative tant soit peu effective pour régler les grands
conflits planétaires.
Par ailleurs, un aspect crucial dudit multilatéralisme, est l’insane
proposition émise par Obama d’abolir toutes les armes nucléaires, ce qui
laisserait le champ libre aux programmes clandestins, comme celui de l’Iran, et
autres Etats voyous.
Le pacifisme benêt et l’amour porté aux dictateurs sont la marque de
l’incohérence et de la niaiserie idéologique, selon lesquelles les Etats-Unis
représentent un danger pour le monde entier !
Pour le président, l’Amérique doit être
bridée : c’est le « non, Dieu ne devrait pas bénir, mais maudire
l’Amérique » du mentor d’Obama, Jeremy Wright.
L’administration, de plus, est en pleine retraite sur le projet du bouclier
anti-missiles, quand bien même il assurerait une immunité sérieuse face aux
Etats-voyous possesseurs de missiles balistiques et de leurs charges
nucléaires, chimiques ou autres.
En outre, cette « capitulation préventive » devant Moscou, comme le dit John
Bolton, est un coup de poignard dans le dos des Tchèques et des Polonais, qui
s’étaient engagés, en dépit de violentes pression russes, à installer le
bouclier sur leur territoire. Merci les alliés !
- La santé : à nationaliser et
centraliser, en dépit de l’opposition résolue et croissante d’une majorité
d’Américains. Tout ce qu’Obama trouve à dire contre les opposants à sa réforme
est d’accuser la moindre attitude critique d’immobilisme, de sabotage, et de
calomnier les dissidents.
Sous le discours modéré se profile une politique extrémiste, qui consiste à
casser l’assurance-santé privée, celle de la vaste majorité des Américains, qui
s’en déclarent satisfaits à 75%.
Obama ment sur les coûts, il ment sur la nationalisation, il ment sur
l’inclusion de l’avortement sur simple demande dans le financement fédéral ; il
ment sur l’inclusion de 16 millions d’immigrants illégaux, il ment sur les
chiffres des non-assurés : il ment sur toute la ligne ; il s’agit purement et simplement d’étatiser 16 % de
l’économie américaine.
Pour ce faire, tous les moyens sont bons, en particulier le passage
en force. Rahm Emanuel est là pour le racket et le chantage. N’oublions pas
l’étrange absence d’une réforme de la loi sur les pénalités pécuniaires
exorbitantes, en cas de verdict d’erreur médicale – les jurys les gonflent
outrageusement, ce qui permet aux avocats de s’emplir les poches à millions –
et d’en reverser d’énormes quantités au parti Démocrate !
Ces avocats marrons ont réussi à forcer les médecins à la pratique d’une
"médecine défensive", qui ajoute au bas
mot 1,6 % du PNB au coût de la santé ! Obama ne pipe cependant aucun
mot sérieux au sujet d’une réforme nécessaire
de cette gigantesque pratique dilapidatrice.
- L’énergie et l’environnement
: on ré-interdit l’exploration pétrolière offshore, qui accroîtrait les
ressources énergétiques intérieures, pendant qu’on subventionne les plus
dispendieux et improductifs programmes comme les voitures hybrides, les éoliennes,
etc. On milite pour une taxe carbone
assortie d’un maximum d’émissions. On ajoute le fardeau fiscal au passif
d’entreprises que la récession a déjà fragilisées. Le nucléaire a disparu du
programme. On pratique une politique industrielle qui a fait faillite partout
ailleurs.
- La relance : imposé à la
hussarde en février, le paquet de la relance n’a pas coûté moins de 787
milliards de dollars, soustraits par voie de déficits et d’emprunts du Trésor
aux circuits économiques privés, et consacrés soit à étatiser des branches
entières de l’économie (finance, automobile), soit à fidéliser les
bénéficiaires favoris des largesses budgétaires des Démocrates. La dette
fédérale gonfle de plus de mille milliards de dollars par an, bien plus qu’à
l’époque de ce Bush si honni. Et, annonce-t-on, ce n’est qu’un début.
- Le protectionnisme : pour
complaire aux syndicats, très affaiblis et dont le centre de gravité se situe
dans la fonction publique, mais qui ont joué un rôle financier et militant
important dans sa campagne électorale, Obama a passé des mesures
protectionnistes, en particulier contre les exportations chinoises.
Sans se soucier une minute des représailles, ni des leçons de l’histoire
économique – ce n’est pas le crash de Wall Street de 1929 qui causa la
Dépression, mais la Loi brutalement
protectionniste Smoot-Harley, contresignée par le président Hoover
en juin 1930, qui tourna une récession en Dépression – Obama a remplacé le
libre-échange, qui s’est imposé depuis 1945 dans le sillage tracé par les
Etats-Unis, par une tendance au renfermement, qui promet le pire.
Ce renfermement, qui veut frapper les produits chinois de taxes à
l’importation, ferait bien de ne pas viser le débiteur numéro un de ce pays !
La Chine détient en effet 800 milliards de dollars en bons du Trésor
américains, gare aux représailles !
L’autisme idéologique est bien là, quelles qu’en soient les conséquences dans
le monde des réalités.
- L’association ultragauche ACORN
qui parasite les deniers publics pour inscrire frauduleusement des
"électeurs" sur les registres électoraux - inscrivant par milliers
des pseudo-votants sous le nom de Mickey Mouse pour une meilleure pratique de
la fraude électorale - vient d’être piégée par des enquêteurs de la chaîne
câblée Fox ; ceux-ci ont filmé plusieurs de ses responsables en train de
faciliter l’établissement de bordels pour
mineures illégalement immigrées. Obama a une longue histoire de
soutien, de coopération et d’amitié avec ACORN – il en fut même un temps l’avocat. Or la Chambre des Représentants et
le Sénat viennent de voter pour exclure ACORN de tout financement fédéral – une
grande partie des Démocrates a voté en faveur de l’exclusion, de peur soudaine
d’être compromis par leurs liens avec une organisation qui milite en leur
faveur depuis des décennies !
Et j’en passe. Le point commun de tout cela, c’est, à l’intérieur,
l’étatisation et la prise de contrôle par l’Etat de pans énormes du système
économique – rendant tout cela irréversible, contre l’opinion clairement
exprimée de l’électorat ; et à l’extérieur, l’apaisement des dictateurs, la
retraite et le retrait, la fin de la guerre contre le djihad, aussi inadéquate
fût-elle.
C’est la stratégie du gauchisme dans sa « marche à travers les institutions »,
c’est la stratégie des mentors d’Obama, le postillonneur extrémiste Jeremy
Wright, le terroriste mal blanchi Bill Ayers, et bien d’autres, qui ont
constitué le milieu favori d’Obama, l’agitateur professionnel (community
organizer) depuis qu’il est entré en politique voici vingt ans.
Le scandale qui enfle vient de forcer la Maison Blanche à se désolidariser de cette formidable escroquerie politique gauchiste, qui n’a
pas reçu moins de 53 milliards de dollars de deniers publics depuis 15 ans,
protégée qu’elle était.
Les sondages révèlent une glissade sérieuse dans l’électorat sur l’essentiel
des réformes favorites du "messie Obama".
Indépendants et Démocrates centristes ont rejoint les Républicains dans ce
rejet. L’été a vu des dizaines de milliers de gens, plutôt apolitiques, se
presser aux réunions publiques des politiciens pour afficher leur anxiété et
leur rejet du Plan santé.
Une énorme manifestation à réuni plusieurs centaines de milliers de
manifestants, entre 300 000 et deux millions selon les décomptes, venus à
Washington de tout le pays, il y a une semaine, pour clamer leur rejet de la
politique obamienne. C’est ce que d’aucuns appellent "la grande
rébellion des classes moyennes de 2009" - n’oublions pas qu’une vaste
majorité d’Américains s’en considèrent membres. Les élus Démocrates commencent
à craindre pour leur siège lors des élections de mi-parcours, en 2010.
Le peuple, dans ses profondeurs, rejette l’extrémisme.
C’est pour toutes ces raisons que j’affirme que la ligne suivie par Obama est
uniquement guidée par l’idéologie, et
a fermement mis la barre à l’extrême gauche, et qu’elle aliène la majorité. Il
n’y a pas de mystère, il y a de multiples désastres, intérieurs et extérieurs,
en gestation rapide. (1)
Note de www.nuitdorient.com
(1) Au-delà de l'idéologie gauchiste, ou de l'excuse de l'inexpérience et de la méconnaissance des problèmes traités ou du rêve-utopie comme certains l'ont proposé, on pourrait émettre une autre hypothèse, celle qui dit qu'Obama roule pour l'affaiblissement des Etats-Unis, dans le but de faire remplir le vide qui s'ensuivra par les forces montantes de l'islam radical, qu'elles soient sunnites ou shiites. Cette hypothèse est étayée par les discours délirants d'Obama en faveur de l'Islam et son comportement vis-à-vis d'Israël, cherchant à lui enlever, avant toute négociation sérieuse, ses 2 atouts majeurs, les implantations en Judée-Samarie et son armement nucléaire de dissuasion.
A aucun moment, on
ne peut croire aux excuses qu'Obama serait un ignare des problèmes du Moyen
Orient ou un utopiste de la paix.