www.nuitdorient.com
accueil -- nous écrire -- liens -- s'inscrire -- site
Communiqué & Commentaires
Le Communiqué ci-dessous
suscite les Commentaires suivants:
Par Albert Soued – 11/11/13
Voir
aussi les 50
derniers articles
et toutes les informations de politique
générale au Moyen Orient
- L'administration Obama met la
pression sur Israël aussi bien sur la question territoriale de Judée Samarie
et Jérusalem que sur le nucléaire iranien, reportant sur Israël ses propres
responsabilités au Moyen Orient, duquel elle cherche à se dégager, après y
avoir semé le chaos en 5 ans de pouvoir.
- Il est très vraisemblable que
l'Iran soit très proche d'une première bombe nucléaire et qu'aussi bien les
militaires Israéliens qu'Américains aient laissé passer les fenêtres
d'opportunité. Toute attaque de l'Iran serait donc aujourd'hui aussi aléatoire,
qu'inutile.
- Il est vraisemblable que le
Moyen Orient soit amené à vivre avec au moins deux forces nucléaires latentes
et non déclarées, et donc à gérer au mieux cette situation, d'où l'accord qui
se profile en ce moment avec l'Iran, accord boiteux et insuffisant, mais sans
doute inévitable (le point 3 ci-dessous ne coûte rien à l'Iran, puisque son
site d'Arak serait déjà hors d'usage)
- En ce qui concerne la position
française qui a différé la signature d'un accord, elle serait motivée par le
désir de plaire à l'Arabie/Qatar et de faire pression sur l'Iran pour la
récupération de créances importantes, notamment suite aux attentats des années
80.
Mais
cela ne durera pas, l'Iran cèdera sur Arak, qui serait hors d'usage, mais
pas sur les 20% d'enrichissement et dans peu de temps, la France acceptera un
accord concocté par les Etats-Unis et l'Europe.
- Quant à un accord avec
l'Autorité Palestinienne, Israël serait bien inspiré de rejeter toute
concession dans les circonstances actuelles de chaos environnant et avec des
interlocuteurs non fiables, illégitimes et non responsables. De plus, par ses
propos incendiaires, Kerry se révèle un intermédiaire léger et manquant de
sérieux. Kerry est le "père Noël" des Arabes, selon le site "al Shark al Awsat-
le Moyen Orient" du 8/11.
Dans ces conditions, il serait
très opportun de s'orienter progressivement vers une solution différente, en annexant déjà la zone C, où la population juive est
8/10 fois plus importante que la population arabe. En attendant un éventuel partage des
responsabilités avec la Jordanie pour les zones A/B.
Communiqué du Service de Presse - Ambassade d'Israël au 8/11/13
Par David Banoun – Responsable de l’Analyse des Médias.
http://nosnondits.wordpress.com/author/servicedepresse/
Les USA auraient proposé un accord permettant à l’Iran
d’enrichir l’uranium à faible niveau. Selon le British Telegraph, cette offre
américaine aurait pour but de geler le programme nucléaire iranien pour six
mois, en échange d’une levée partielle des sanctions. L’objectif de cet accord
intermédiaire et à court terme, serait de créer un espace de respiration pour
qu’un accord global puisse être négocié. Selon le Ministre iranien des Affaires
étrangères, M. Zarif, cet accord pourrait être conclu vendredi.
Voici certains termes de l’accord
éventuel cités par les sources du quotidien britannique
1. L’Iran devrait arrêter l’enrichissement de l’uranium au
niveau de 20 %, et transformer ses stocks existants en un matériau en oxyde
inoffensif.
2. L’Iran pourrait continuer l’enrichissement d’uranium à un taux de 3,5 % pour
les centrales nucléaires – mais en limitant le nombre de centrifugeuses servant
à cet effet. Cependant, il ne serait pas nécessaire de supprimer ou désactiver
les autres centrifugeuses.
3. L’Iran accepterait ne pas activer son réacteur du plutonium à Arak, qui
pourrait fournir une autre voie pour une capacité d’armement nucléaire, durant
une période de six mois. L’Iran peut, toutefois, continuer à travailler sur
cette installation.
4. L’Iran accepterait ne pas d’utiliser ses centrifugeuses IR-2 plus avancées,
qui peuvent enrichir de l’uranium entre trois et cinq fois plus rapidement que
l’ancien modèle.
En retour, les Etats-Unis allègeraient les sanctions économiques, éventuellement en libérant certaines des réserves de change iranien actuellement détenues dans des comptes gelés. En outre, certaines restrictions affectant les activités pétrochimiques de l’Iran, les industries automobiles et de métaux précieux pourraient être assouplies.
Israël refuse toute idée d’accord intermédiaire avec l’Iran.
"Tout accord qui n’empêcherait pas
l’enrichissement de l’uranium par l’Iran serait une "erreur d’ampleur
historique"" a prévenu le Premier Ministre Netanyahou.
Israël contre la préservation des
capacités d’enrichissement d’uranium par l’Iran.
"Israël croit comprendre qu’il y a aujourd’hui des
propositions sur la table à Genève qui allègeraient la pression sur l’Iran, a
indiqué B. Netanyahou. Ces propositions permettraient à l’Iran de conserver les
capacités pour fabriquer des armes nucléaires.
Israël est totalement opposé à ces propositions. "Je crois que leurs
adoptions seraient une erreur d’ampleur historique, et celles-ci devraient être
complètement rejetées, dit-il.
Seul le régime des sanctions peut forcer l’Iran à démanteler complètement son
programme d’armes nucléaires et cela signifie arrêter tout enrichissement, et
tous les travaux sur le réacteur à eau lourde et sur le plutonium"
Israël se réserve le droit de se
défendre.
"Quoi que ce soit de moins" comme conditions, diminuerait les chances de parvenir à un accord par des moyens pacifiques. "Israël se réserve toujours le droit de se défendre, par lui-même, contre toute menace" a souligné le 1er ministre Netanyahou.
Les Iraniens simulent une attaque
de missile sur Tel Aviv.
Tandis qu’un accord entre les Etats-Unis et l’Iran semble
imminent, à Téhéran, le gouvernement iranien a envoyé un message différent avec
une diffusion sur la télévision d’Etat, d’une attaque au missile sur Israël.
Le programme documentaire d’une heure inclus des passages vidéos sur les
capacités des missiles iraniens et la possibilité de leur utilisation sur
l’aéroport Ben Gourion.
Kerry met en garde Israël contre
un échec des pourparlers.
Lors d’une interview conjointe accordée par John Kerry à un journaliste israélien, Udi Segal et palestinien, Maher Shalabi, le secrétaire d’Etat américain a mis en garde Israël contre un échec éventuel des négociations.
Une troisième intifada et
l’isolement d’Israël.
"L’alternative en cas d’échec des pourparlers est un
chaos potentiel", a déclaré Kerry.
"Israël veut-il une troisième intifada?"
29 % des Palestiniens favorables
à une nouvelle Intifada.
Les mises en garde du Secrétaire d’Etat Kerry quant à une troisième intifada, sont intervenus deux jours après qu’un sondage réalisé par l’Arab World, montre que seulement 29 % des Palestiniens de Cisjordanie et de Gaza déclarent qu’ils soutiendraient une troisième intifada. 60 % des Palestiniens estiment néanmoins qu’une nouvelle intifada est possible.
"Je crois que si nous ne résolvons pas les problèmes entre les Palestiniens et les Israéliens, si nous ne trouvons pas un moyen de faire la paix, il y aura un isolement croissant d’Israël, ainsi qu’une une campagne croissante de la délégitimation d’Israël sur la scène internationale", a ajouté J. Kerry.
"Si nous ne résolvons pas la question des colonies, et qui habite où, et quels sont les droits dont il dispose. Si nous n’en finissons pas avec la présence permanente de soldats israéliens en Cisjordanie, alors il y aura un sentiment croissant que, si vous ne pouvez pas obtenir la paix avec une direction qui s’est engagée à la non-violence, vous pouvez l’obtenir avec une direction qui s’est engagée à la violence", a ajouté John Kerry.