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Une Longue Histoire d'Erreurs ou de Croc-en-Jambe
Américains qui Fragilisent Israël
Par Yoram Ettinger
Israel Hayom 10/1/2014
Traduction : Jean-Pierre Bensimon
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générale au Moyen Orient
John Kerry, le chef de la diplomatie américaine, accorde beaucoup d'importance
à son projet de création d'un État palestinien, censé faire avancer la paix
et servir les intérêts américains.
Cependant, le Congrès, que la constitution a chargé de contrôler l'administration,
doit procéder à des auditions sur l'impact de l'État palestinien en gestation
sur les intérêts vitaux des États-Unis. Le Congrès ne peut pas se soustraire
à son obligation constitutionnelle d'enquêter en toute indépendance sur
les implications d'un État palestinien sur l'économie américaine, sur ses
valeurs fondamentales, sur sa sécurité nationale, de même que sur la stabilité
des régimes arabes pro américains en particulier, et du Moyen-Orient en général.
L'examen indépendant de cette politique de création d'un État palestinien
qui revient au Congrès est encore plus décisif, si l'on tient compte du contexte
historique. Depuis 1947, la politique américaine
au Moyen-Orient essuie des échecs politiques systématiques.
Le bilan de l’administration américaine
- En 1948, le département d'État américain s'est opposé à la création
d'un État juif. L'administration a imposé un embargo militaire régional en
pensant qu'Israël allait s'allier au bloc communiste et qu'il serait détruit
par l'invasion des armées arabes. Pendant ce temps les Britanniques fournissaient
des armes à la Jordanie, à l'Irak et à l'Égypte.
- Au cours des années
- Dans les années 70 et 80, jusqu'à l'invasion du Koweït, l’administration
américaine a soutenu le président irakien Sadam Hussein en lui accordant diverses
gratifications : un accord de partage de renseignements, un transfert de technologies
sensibles à usage civil et militaire, et des garanties pour un prêt de 5 milliards
de dollars.
- En
- En
- De 1993 à
- En 2005 et en
- En
- En
Le bilan de Mahmoud Abbas
Le passé de Mahmoud Abbas, président de l'Autorité palestinienne
et de l'Organisation de Libération de la Palestine, un modéré en comparaison
du Hamas, jette une lumière crue sur la nature probable de l'État palestinien
en projet.
Abbas parle couramment le russe. C'est le résultat de sa formation par le
KGB et de ses études à l'université Patrice Lumumba de Moscou où il fit une
thèse de doctorat négationniste. Il fut l'architecte des liens entre l'OLP
et l'URSS et d’autres régimes communistes féroces. En 1972, il supervisa la
logistique du massacre à Munich de 11 athlètes israéliens. À la fin des années
50, en 1966 et en 1970 il s'enfuit d'Égypte, de Syrie et de Jordanie pour
cause de subversion. Au cours des années 70 et 80, il participa au pillage
palestinien du Sud Liban, et il tenta de renverser le régime de Beyrouth,
ce qui déclencha l'invasion syrienne du Liban et une série de guerres civiles
qui causèrent 200.000 victimes et des centaines de milliers de réfugiés. En
1990, Abbas collabora avec Saddam pour envahir le Koweït, en dépit de l'hospitalité
que ce pays consentait à 300.000 Palestiniens affiliés à l'OLP. En 1993, il
mit sur pied le système d'éducation à la haine de l'Autorité palestinienne,
un système très efficace de production en série de terroristes.
L'impact sur le Moyen-Orient
En octobre 1994, lors de la signature du traité de paix israélo-jordanien,
les chefs du commandement militaire jordanien pressèrent leurs vis-à-vis Israéliens
d'empêcher la création d'un État palestinien "de peur qu'il ne détruise
le régime hachémite [pro américain]". En liaison avec le régime de terreur irakien,
il aurait enclenché une chute de dominos en cascade, balayant l’Arabie
Saoudite, le Koweït, et autres régimes arabes producteurs de pétrole. L'effet
sur les approvisionnements pétroliers et le niveau des prix aurait été dévastateur
pour l'économie américaine à l'époque.
L’OLP d’Abbas figure parmi les premiers alliés de Khomeiny. De plus, après
avoir remplacé Arafat, Abbas s'est rendu pour ses premières visites,
à Téhéran et à Damas. S'il est contrôlé par l'OLP ou (plus probablement) par
le Hamas, un État palestinien fournira à l'Iran, comme à la Russie, à la Chine
et à la Corée du Nord, un accès privilégié au flanc Est de la Méditerranée,
aux dépens des États-Unis.
En
Un État palestinien remerciera à sa façon un régime politique qui est considéré
par la majorité de sa population comme "la version contemporaine de Sodome
et Gomorrhe", tout comme les Chrétiens ont été expulsés de Bethléem.
Il ajoutera sa voix au vote antiaméricain l'ONU.
Le Hamas et l'OLP suivent le chemin des chefs palestiniens qui ont collaboré
avec l'Allemagne nazie, le bloc communiste, Khomeiny, Saddam et Bin
Laden, et qui collaborent actuellement avec l'Iran, la Corée du Nord, le Venezuela,
Cuba et autres régimes voyous.
Il s'ensuit que la proposition d'établir un État palestinien montre une fois
de plus que les acteurs politiques tirent avec une assurance confondante les
leçons de l'histoire en reproduisant les erreurs dramatiques du passé
au lieu de les éviter.
Un contrôle méthodique du Congrès peut encore
épargner aux États-Unis un grave revers en matière d’économie et de sécurité
nationale.
Note de www.nuitdorient.com
(1) C'est à partir de cette époque que des mesures de sécurité ont été prises
en Occident pour protéger notamment le transport aérien et de fil en aiguille
l'ensemble des activités ouvertes au public. Imaginez le coût de cette protection,
les contraintes et le temps perdu notamment dans les ports et aéroports pour
des milliards de personnes.