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Mohamed
Sifaoui s’Exprime sur X
12/09/2024
https://fr.wikipedia.org/wiki/Mohamed_Sifaoui
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Depuis le début du conflit en cours au Proche-Orient, je suis très critiqué par la presse arabe en général et la presse algérienne en particulier.
Je ne suis pas le seul dans ce cas. Le journaliste Kamel Daoud et l’écrivain Boualem Sansal se retrouvent dans la même situation.
De leur côté, les réseaux sociaux s’enflamment. Cela va de l’injure, qui montre le niveau des défenseurs du Hamas, à la menace de mort, qui prouve leur nature réel.
Évidemment, je ne vais pas m’attarder sur les accusations et les commentaires puérils et immatures qui caractérisent la rue « arabo-musulmane ».
Cela va d’« agents du
Mossad », à « serpillères du sionisme » en passant par « larbins de l’occident
».
Cela traduit les conséquences des politiques d’abrutissement
qui représentent la ligne directrice des projets de société portés ici, par des
régimes nationalistes et dictatoriaux qui ont fait de la fameuse « cause
palestinienne », un outil de manipulation pour anesthésier des
populations très promptes à se soulever pour les Palestiniens, mais qui ne se
soulèvent jamais pour eux-mêmes et qui ne cherchent même plus à s’extirper des
mains de ces régimes criminels qui les dirigent et, par-là, par des théocraties
islamistes qui font, depuis de longues années, de la haine du juif un art de
vivre et de la mort en martyr,
l’objectif ultime.
Je ne vais pas non plus m’attarder sur le niveau de nos « wesh – wesh » européens, ces petits gremlins à capuche, qui ne savent plus où ils en sont de leur identité, par ailleurs, complètement déstructurés, le plus souvent.
Je l’ai dit depuis « plomb durci. »
Je m’autorise à critiquer le gouvernement israélien à longueur d’année, mais lorsqu’il est question d’une guerre contre les islamistes du Hamas ou du Hezbollah et quand il est question de la survie de cette démocratie, quels que soient ceux qui la dirigent aujourd’hui, j’assume totalement de soutenir cette guerre antiterroriste, menée par l’armée israélienne, qui ne s’inscrit ni dans une logique de « guerre israélo-arabe », qui n’existe plus, ni dans un « conflit israélo-palestinien », puisque le Hamas n’est qu’une partie extrémiste des Palestiniens, mais pas tous les Palestiniens, mais qui s’inscrit bel et bien dans le cadre d’un conflit israélo-islamiste.
Voilà je le dis, c’est clair et je suis en droit d’attendre que l’on respecte mon opinion.
Celle-ci est nourrie par des considérations objectives – la nécessaire lutte contre l’islam politique – mais aussi par des considérations subjectives qui m’amènent à rappeler que je me sens beaucoup plus proche, philosophiquement et spirituellement, d’un démocrate israélien que d’un islamiste palestinien.
Mais au-delà, je me
sens beaucoup plus proche d’un humaniste juif que d’un sectaire musulman.
Et encore davantage, je suis beaucoup plus proche de mes amis Français juifs que de certains Algériens qui se sont perdus dans ces idéologies moyen-orientales, mortifères et barbares et qui ont défiguré tout ce qu’ils étaient comme peuple méditerranéen, mettant de côté leur identité berbère, leur langue régionale, se laissant coloniser par une pensée moyenâgeuse, importée de la lointaine Arabie, tout en s’appropriant la version la plus archaïque de celle-ci, devenant ainsi une sorte de laboratoire en ruines de ce que peut générer le totalitarisme islamiste.
J’ajoute à cet ensemble le fait que je ressente un total rejet et une profonde détestation pour cet antisémitisme qui ronge certains d’entre eux de l’intérieur.
En assumant tout ce
qui précède, je sais à quoi je m’expose.
Je le sais d’autant plus que cela conforte ma réflexion depuis plusieurs années, car le fossé est immense et les différences irréconciliables.
Je n’ignore pas qu’un juif ou qu’un israélien qui soutiendrait la pseudo « cause palestinienne » ne risque absolument rien en assumant son choix.
Au pire une polémique.
Il ne serait pas placé sous protection policière en France.
Je vous laisse imaginer le contraire.
Toujours est-il que ce n’est pas par hasard que ce qui me lie aux deux autres figures harcelées, en l’occurrence Kamel Daoud et Boualem Sansal, outre un attachement pour les principes démocratiques, une origine commune : l’Algérie.
Ce n’est pas par hasard si tous les trois qui exprimons, sans nous concerter, notre distance à l’égard du Hamas, voire un soutien affiché aux Israéliens avons connu, avant beaucoup de personnes, le vrai visage de l’islam politique et du terrorisme islamiste.
Peut-être que nous avons choisi, en toute conscience, de ne pas oublier les massacres de Raïs et de Bentalha, perpétrés par des islamistes en 1997, selon le même mode opératoire que les pogroms du 7 octobre 2023.
Peut-être que contrairement à beaucoup d’Algériens et ceux qui les dirigent, nous avons choisi, comme d’autres démocrates, de ne pas oublier, de ne pas être amnésiques.
De ne pas pardonner aux islamistes.
De ne pas considérer ce qui s’est produit en Algérie comme un simple accident de l’histoire.
Peut-être que nous savons depuis longtemps que l’islam est malade et que sa maladie a pour virus le salafisme, le wahabisme, le jihadisme, la pensée des Frères musulmans, le shiisme des mollahs iraniens.
Peut-être aussi que nous sommes conscients et que nous savons ce que serait une Palestine, tenue par un groupe islamiste, allié de l’Iran et du Hezbollah.
Peut-être que nous savons que cet islamisme qui viole, qui tue, qui massacre, qui prend en otage des nourrissons, qui aspire à la mort n’en a cure de la vie de ses propres enfants.
Peut-être que nous savons enfin que des Palestiniens, le Hamas s’en fout totalement.
Peut-être que pour ma part, je considère que la cause palestinienne n’est qu’un subterfuge, utilisé pour vaincre le seul représentant des démocraties dans la région.
Je ressentais le besoin de le rappeler.
Voilà qui est fait !
Pour dire que les pressions, les injures et les menaces de mort ne pourront jamais atteindre les convictions qui sont les miennes.