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LA FINANCE ISLAMIQUE
OU L’ISLAMISATION DEGUISEE
Anne-Marie Delcambre dénonce l’hypocrisie de la Finance islamique, un des nombreux chevaux de Troie de notre islamisation.
Anne-Marie Delcambre pour LibertyVox
Le 05/04/09
Les musulmans ont enfin trouvé le moyen de séduire
l’Occident par le biais de… la finance.
Qui dit «Finance» dit «argent» et l’imagination populaire a vite fait de
conclure que les riches pays musulmans vont nous aider à sortir de la crise
financière, crise financière qui nous viendrait, selon les médias, de cette
Amérique et de ses financiers sans scrupules qui ont ruiné des centaines de
millions de gens. La spéculation effrénée ayant abouti à une crise sans
précédent, il est certes plus facile d’accepter une «moralisation» de
l’économie.
Or la base de la «Finance islamique» c’est effectivement la prohibition du prêt
à intérêt, le refus de la spéculation et de l’aléa, le refus des contrats
d’assurance. Il est vrai que le Coran n’a pas de termes trop forts pour
stigmatiser l’usure et l’usurier. La Tradition prophétique (Sunna)
comporte de nombreux hadîths qui affirment que
l’usurier sera possédé par Satan qui l’étranglera de ses propres mains, que
l’usurier sera jeté dans un fleuve d’où un autre homme l’empêchera de sortir en
lui lançant des pierres.
Mais ne nous affolons pas, les traités de droit musulman sont pleins de ces ruses (hiyal) juridiques qui permettent de tourner l’interdiction de l’usure (riba).
Par exemple l’opération de double vente.
Le problème s’est posé avec acuité avec la création de banques dites islamiques
qui sont, d’ailleurs, de création relativement récente, puisqu’à la période
classique (au 10ème siècle), à Bagdad, ce sont les Juifs qui étaient
responsables des opérations bancaires.
En effet les «banques islamiques» n’ont pris leur essor, qu’à partir de 1971,
avec la création de la Nasser Social Bank et surtout en 1975, de la banque
islamique de développement, la BID. En 1977, c’est l’Association
Internationale des banques islamiques (AIBI) et en 1981, l’Institut
international de banque et d’économie islamiques. Depuis, les banques
islamiques ont fleuri un peu partout. Mais toutes sont régies selon les
principes qu’Allah est le seul et unique propriétaire des biens que l’homme
peut posséder. Il ne faut pas oublier que la charî’a
régit non seulement les relations de l’homme à Allah (ibadat)
mais aussi les relations des hommes entre eux (mu’amalat).
Et dans ces mu’amalat, la chari’a
indique les différents contrats à établir dans les transactions économiques.
Or, ce qui n’est pas dit, c’est que toute banque islamique est alimentée en
partie par les résultats de la zakat (aumône légale). Quant aux dépôts à
vue, ils ne bénéficient d’aucune rémunération mais… ils peuvent donner lieu à
des primes. Il y a différents subterfuges pour rémunérer les comptes. Cela
prouve bien que l’arrivée en Europe de la «Finance islamique» est une
islamisation à plus ou moins long terme de notre société et non l’arrivée de
nouveaux produits «plus moraux». Il faut dire que dès leur création, les
«banques islamiques» ont cherché à entrer en concurrence avec les
multinationales capitalistes qu’elles ressentaient comme juives ou chrétiennes,
sans grand succès d’ailleurs, et la crise économique actuelle leur fournit une
occasion superbe et inespérée de faire entrer sur scène la finance islamique.
L’enthousiasme de nos banquiers et ministres concernant ces produits «islamiques
moraux» est bel et bien une soumission déguisée à l’islam à qui on donne
alors encore plus d’emprise sur notre société. En effet, derrière les outils
juridiques utilisés par la Finance islamique, comme les contrats, qui
permettent de tourner la prohibition du prêt à intérêt, il y a la morale
islamique qui, elle, ne saurait être contournée. Dans la finance dite islamique
il est interdit de financer les activités illicites, la vente d’alcool, de vin,
de bière, de porc, la vente d’instruments de musique, de croix, pour ne citer
que quelques exemples.
En apportant des capitaux à l’Europe, les musulmans apportent non pas un
«supplément d’âme» mais bien un supplément de charî’a.
Or si la charî’a vomit l’usure (riba) (Coran, sourate 2, verset 276 ; sourate 3
verset 130. Sourate 4, verset 161) (l’«usure», cet intérêt que le prêteur
demande à l’emprunteur), elle vomit aussi, ne l’oublions pas, l’adultère,
l’homosexualité, l’apostasie, le blasphème, l’athéisme. Elle dit :
1) que la terre entière appartient à Allah.
2) qu’Allah seul est législateur et qu’il a ordonné de combattre «ceux qui
sèment la corruption sur la terre» (moufsidoûn).
D’ailleurs le Paradis est à l’ombre des épées et ne s’acquiert qu’en
combattant (jihâd). C’est seulement au Paradis
que le mot «Paix» (salam) sera prononcé.
3) et surtout la charî’a rappelle que la
religion naturelle de l’homme c’est l’islam. Car «l’islam est la vraie
religion aux yeux d’Allah» affirme le Coran.
Les principes de la finance islamique seraient sans danger s’ils ne
s’inscrivaient pas dans une charî’a globale
qui va à l’encontre des principes de notre société occidentale, à savoir la
liberté, l’égalité, la fraternité. En effet la charî’a
interdit la liberté de religion (interdiction d’en changer et interdiction d’en
sortir : elle punit de mort l’apostasie). La chari’a
n’accepte pas l’égalité entre musulmans et non-musulmans et établit un statut
inégalitaire, le statut de dhimmi , «protégé» moyennant finance (impôts). La charî’a n’accepte pas la fraternité entre musulmans
et non-musulmans. «Le musulman est le frère du musulman» (al-muslim akhoû al-muslim), absolument pas le frère du non-musulman.
La «Finance islamique» c’est l’islam qui s’introduit sous l’apparence
apparemment neutre des «banques», des banques présentées comme plus «morales»,
plus «humaines. Mais plus morales, plus humaines par rapport à quoi ? Cela
n’est pas dit, mais tout le monde a compris. La finance islamique qui interdit
la spéculation, proscrit l’intérêt est implicitement opposée à la «Finance
juive américano-sioniste», aidée par la finance chrétienne protestante.
Cette finance juive et cette finance chrétienne auraient trahi, volé, piétiné
les principes éthiques. Mais la finance islamique, elle, arrive, en sauveur,
avec des capitaux enveloppés de principes moraux islamiques.
On dit que l’argent n’a pas d’odeur. L’argent de la «Finance islamique» en a
une : celle de la charî’a. Cela pue la charî’a. En réalité ce sont les pays musulmans qui
ont décidé d’acheter l’Occident avec leurs capitaux et de fournir avec la
«finance», leur charîa, c’est-à-dire leurs
principes religieux. Si ce n’est pas de l’islamisation, on se demande pourquoi
on juge nécessaire d’ajouter le terme «islamique» au mot «finance». Mais c’est en
même temps une incitation à stigmatiser la «finance juive», à «boycotter
Israël». Ce n’est jamais dit, mais c’est implicite et beaucoup acceptent
lâchement ce non-dit.
«Finance islamique», laissez-moi rire. Comment ne
pas être révolté par l’hypocrisie de ce système qui n’hésite pas, la plupart du
temps, à contourner ses propres règles pour fonctionner finalement comme la
finance normale, comme la finance «laïque».
Si demain le Vatican décidait d’ouvrir des banques pour aider les plus pauvres,
mais en rappelant les principes éthiques qui sont ceux de la morale catholique
traditionnelle, ce serait aussitôt une levée de
boucliers. En revanche les inepties
«morales» débitées pour justifier la «Finance islamique» sont gobées sans
problème.
On se demande si les médias, passés à la cause
arabe, n’ont pas totalement anesthésié nos concitoyens. Mais
derrière il n’est pas certain qu’il n’y ait pas aussi cette vieille haine du
profit de l’argent, émanant d’une société européenne à base rurale et
catholique qui n’a jamais accepté d’avoir un rapport réaliste à l’argent, qui
n’a jamais accepté le rôle du commerce et de la finance. D’où son malaise
devant la «finance protestante» ou devant la «finance juive».
Avec la «finance islamique» (il est à remarquer qu’on ne dit pas «finance
musulmane») on veut croire au miracle. Islamique cela rime avec laïque.
Décidément les musulmans sont passés maîtres dans l’art de savoir parler aux
occidentaux et sont vraiment devenus des stratèges en matière de communication.