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Palestine à l'ONU : Progrès ou Erreur ?
Par Patrick Simon Conseiller municipal à Tannay (Vaud).
Source : Tribune de Genève, 19 décembre 2012.
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La récente reconnaissance de la Palestine est saluée par de
nombreux observateurs «avertis» qui jugent que c'est un grand progrès pour la
paix. Permettez-moi d'être ici en total désaccord avec cette approche, en
regard des soixante-quatre années qui se sont écoulées depuis la création de
l'Etat d'Israël. En
En 1979, Israël retourna le Sinaï à l'Egypte, après qu'Anouar el-Sadate ait
conclu un accord de paix séparé avec Israël, car ce dernier veut et aspire à la
paix avec ses voisins et l'a montré à maintes reprises. Mais comment faire la
paix avec les nations arabes quand celles-ci n'ont comme seul leitmotiv que la
destruction de leur voisin et que leurs médias ressassent inlassablement depuis
soixante-quatre ans qu'il faut détruire l'Etat d'Israël et que de tuer les
juifs est une chose sacrée pour tout musulman ? Comment admettre que des
musulmanes mettent au monde un enfant dans le seul but de le voir se sacrifier
en martyr pour Allah ?
La cause palestinienne n'est qu'un moyen pour les nations arabes de détruire
Israël qui, par son modèle démocratique, accorde aux Arabes israéliens le droit
d'être représentés et défendus au sein même du Parlement israélien. Cela crée
un danger pour les monarchies et les dictatures du Moyen-Orient qui n'admettent
en aucune manière une quelconque démocratie ou une libéralisation de la
condition féminine qui réduirait à néant les avantages démesurés consentis à
quelques cheiks du désert. Reconnaître aujourd'hui la Palestine comme Etat, en
l'absence de tout processus démocratique, alors que ce dernier est dirigé par
des islamistes qui contrôlent et musellent la presse, qui n'accordent aucun
droit à leurs ressortissants sous peine d'être exécutés quand ils osent se
rebeller, est une erreur fondamentale. Cette reconnaissance va légitimer leur
folie meurtrière et toute réaction à leurs futures exaction équivaudra à une
déclaration de guerre entre Etats. Et là, le positionnement des Etats onusiens
mous et opportunistes, pour ne pas dire lâches, reste entier, avec toute
l'incertitude qui en découle.