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Devant les anomalies de la justice française à l'égard des
délits antisémites commis par des maghrébins immigrés, il nous a paru utile
de publier le document qui suit, car de plus en plus les décisions de justice
sont influencées par les médias et le "politiquement correct", créant
une "double normalité".
irak, palestine, terreur arabe,
conflits au moyen orient
Par Newt Gingrich, ancien "speaker" de la Chambre des
Représentants américaine, membre de l'American Enterprise Institute
Paru dans le Wall Street Journal du 9 mai 2004.
Traduit par Albert Soued, écrivain, www.chez.com/soued
La couverture médiatique des manquements à la loi américaine
à l'égard des prisonniers de guerre irakiens risque d'instituer un périlleux
"deux poids et deux mesures" dans les relations américano-arabes.
L'administration américaine devrait exprimer clairement ce que nous ressentons
et comment nous allons sévir. Autrement nos ennemis ne manqueront pas
d'utiliser nos propres paroles comme excuse pour exploiter la situation à leur
avantage, en faisant le raisonnement que les normes à appliquer sont différentes
pour l'une et l'autre partie.
Un nombre infime d'américains se sont conduits d'une manière
horrible dans une prison à Abou Ghraib. Et parce que nous vivons sous le régime
de la Loi et que nous cherchons à protéger la Constitution coûte que coûte,
ceux qui sont accusés d'abus ou d'exactions seront interrogés et s'ils sont
coupables, seront condamnés…. Certains ont demandé que Donald Rumsfeld
démissionne. Pourtant c'est lui qui a déclenché le processus d'enquête sur les
abus incriminés et qui a demandé qu'il y ait un procès équitable et que les
responsables soient punis. Nous autres américains nous sommes fiers de notre
justice et nous ne devons pas être équivoques à ce sujet, même si ces incidents
répréhensibles ne doivent être considérés que comme des parenthèses dans notre
contribution à l'égard du peuple irakien et pour la sécurité mondiale.
Que nous soyons en colère devant ce type d'abus et que nous
soyons déterminés à sévir paraît sain. Cependant a contrario, en paraissant
pleins de contrition, en nous excusant
d'une manière exagérée, nous commettons une grossière erreur. Je ne suis
pas surpris que la gauche anti-américaine dans notre pays et en Europe, avec sa
mémoire sélective, se souvenant toujours des erreurs des Etats-Unis et
s'empressant d'oublier les atrocités commises par de nombreux autres pays
contre les droits de l'homme et contre notre pays, se précipite pour nous
condamner dans tous les médias.
Avec un sens particulier de la sélectivité des actes de
violence, les médias de gauche et pan-arabes honorent et donnent la prééminence
aux terroristes et aux foules déchaînées.
La moindre erreur américaine est mise en exergue dans les
manchettes des journaux et vilipendée.
Il serait suicidaire
de contribuer à instituer une double norme, une norme pour les démocraties, une
autre norme pour tous les autres pays.
Rappelons que les médias pan-arabes étaient muets quand le
dictateur syrien Hafez al Assad a détruit Hama, tuant plus de 20 000 innocents
dans son propre peuple ou quand Saddam Hussein a utilisé des gaz mortels contre
les Irakiens, envoyant dans des tombes anonymes plus de 300 0000 personnes.
Rien de négatif n'a été prononcé par ces mêmes médias quand des américains ont
été brûlés, mutilés et traînés à travers les rues de Fallouja, ou quand deux tueurs
palestiniens embusqués ont tiré à bout portant sur une femme enceinte dans son
véhicule, tuant ses 4 filles de 2 à 11 ans devant ses yeux, puis l'achevant
(1).
Cela vaut la peine de se rappeler le responsable de CNN,
Eason Jordan, qui a reconnu que sa chaîne avait délibérément ignoré et caché
les atrocités de Saddam Hussein, afin de pouvoir rester à Bagdad, une politique
de prudence qui n'a plus cours quand il s'agit de couvrir des insanités
sadiques dans une prison irakienne sous responsabilité américaine…
Nous devons affirmer avec fermeté notre engagement pour nos
valeurs et dénoncer tout acte qui les viole ou les salisse. Alors que nous
annonçons publiquement notre volonté de punir les coupables d'Abou Ghraib qui
violent nos propres lois, nous devons être vigilants à ne pas laisser croire
que nous acceptons "une double norme", qu'il est permis de condamner
les Etats-Unis pour n'importe quoi, alors qu'il est permis d'accepter la
perversité arabe, la terreur, les mutilations et la barbarie comme norme de
conduite acceptable dans les pays non démocratiques.
Nous devons demander avec fermeté aux gouvernements arabes
et à leurs médias de condamner sans ambiguïté tout acte barbare, toute
brutalité, toute terreur dans leur propre communauté. Et nous devons rejeter
avec véhémence toute personne qui salit nos 200 000 soldats courageux risquant
leur vie à tout instant pour un Irak libre et pour un monde en sécurité.
(1) Newt Gingrich s'indigne devant l'ampleur de la
couverture des atrocités d'Abou Ghraib, quand ce drame atroce de toute une
famille sans défense décimée est couvert par deux lignes dans un journal
américain, sans émotion, sans dénonciation, sans signe d'horreur, ni de
scandale, un acte de plus dans la perversité banale.