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Par Yashiko Sagamori,
consultante en informatique à New York
"J'applique seulement le bon sens à des faits
connus de tous"
Yashiko Sagamori
http://middleeastfacts.com/yashiko/GeniusAndEvil_eng.html
- 11/08/03
Traduit de l'anglais par Marcoroz
- 2008
Le
jour où ils sont arrivés à la fin de leurs préparatifs en vue d’attaquer l’Irak,
les leaders de la coalition ont promis au monde deux choses : de préserver
l’intégrité territoriale de l’Irak et de parvenir à la paix au Proche-Orient.
Le premier objectif impliquait que les Kurdes, une fois de plus, se verraient
refuser leur droit à l’autodétermination. Le second impliquait l’octroi du
droit à l’autodétermination aux Arabes qui occupent Gaza, la Judée et la Samarie.
Ici, une question est inévitable. Selon
quelle logique l’antique peuple kurde se voit-il définitivement refuser le
droit d’avoir son propre pays, alors que les efforts concentrés de tant de pays
et d’organismes internationaux sont consacrés, année après année, décennie
après décennie, à promouvoir l’organisation terroriste d’Arafat pour en faire
une nation, aux dépens d’Israël ? Si quelqu’un peut me proposer une
réponse qui ne soit pas, de façon explicite ou implicite, teintée
d’antisémitisme, je serais vraiment heureuse de l’entendre.
En attendant, certainement en vain, de
recevoir une telle réponse, je poserai une autre question, plus troublante
encore : Comment se fait-il que tous ces efforts massifs n’aient
absolument abouti à rien ? Pourquoi les soi-disant “Palestiniens”, malgré
toutes les tentatives des ennemis d’Israël d’en faire une nation, restent-ils
ce qu’ils ont toujours été depuis leur invention en 1964, c’est-à-dire une
organisation terroriste ?
Jusqu’à la guerre des Six-jours, en
1967, le mot “Palestinien” désignait un Juif vivant en un quelconque point
situé “entre le fleuve (Jourdain) et la mer (Méditerrannée)”.
Les efforts fructueux de la propagande arabe ont abouti à une inversion de
cette définition, digne d’Orwell. Les “Palestiniens” d’aujourd’hui sont tout
simplement des Arabes qui sont venus de nulle part et qui se sont installés sur
la terre d’Israël. Il en faudrait un peu plus pour en faire un peuple.
Cependant, l’absence d’identité ethnique commune pourrait difficilement à elle
seule constituer une raison suffisante de leur refuser le droit à avoir leur
propre pays.
Elle n’explique pas non plus l’échec
total de toutes les tentatives de créer une telle nation. Après tout, le peuple
américain constitue bien moins encore une communauté ethnique que les Arabes
qui se donnent eux-mêmes le nom de “Palestiniens”, et pourtant, même l’ennemi
le plus stupide des États-Unis n’irait jamais nier que les Américains sont tout
à fait un peuple. Il existe apparemment un puissant facteur à l’œuvre qui unit
les fiers descendants de ceux qui traversèrent l’océan sur le Mayflower il y a quinze générations à ceux qui affluent
aujourd’hui aux États-Unis en provenance de Mexico, de Minsk ou de Madras en
espérant finir par obtenir une carte verte. Ce facteur est ce que l’on appelle
l’American Dream : une expression vague
qui fait référence à un vaste ensemble de bienfaits pas vraiment courants en
dehors des États-Unis, qui vont de la liberté de parole et de religion à la
possibilité très réelle pour chacun de gagner sa vie décemment par lui-même, en
passant par un avenir enviable pour les enfants.
Israël, qui est aussi un pays
d’immigrants quoique de façon très différente des États-Unis, a son propre
concept unificateur. Le “rêve israélien” s’appelle le sionisme. Par prudence,
je m’abstiendrai de toute tentative d’en donner une définition. Qu’il me
suffise de dire que le sionisme parvient à unir même ceux des Juifs qui sont
incapables de se mettre d’accord sur le vrai sens de ce mot.
Cela signifie-t-il que la “Palestine”
est impossible compte tenu de l’absence d’un “rêve palestinien” ?
Nullement. Si le “rêve palestinien” n’existait pas, on pourrait l’inventer. Le
problème est bien plus grave. Le “rêve palestinien” existe bel et bien, et les
Arabes n’en font pas mystère : leur rêve, c’est la destruction d’Israël.
Aujourd’hui comme au temps de Golda Meïr, les Arabes haïssent les Juifs davantage qu’ils n'aiment
leurs propres enfants. Malheureusement, il ne s’agit pas là d’une subtile
métaphore. C’est l’exacte description de l’horrible réalité du Proche-Orient.
L’intensité de la haine arabe envers les Juifs dépasse les limites de
l’imagination humaine. Des mères arabes envoient fièrement leurs enfants à la
mort en échange de l’espoir d’assassiner quelques Juifs : dans la rue,
dans un autobus, dans un restaurant…
Je ne peux pas oublier ce court
documentaire qui avait été montré l’année dernière au journal télévisé :
on y voit une mère dire au revoir à son fils, d’une façon laconique et
dépourvue de toute émotion. Elle sait que son garçon ne reviendra pas :
c’est ainsi que les choses ont été prévues. Elle fait part de ses rêves les
plus chers aux journalistes qui l’entourent : elle a neuf autres enfants,
et elle espère qu’ils suivront tous le même chemin que leur grand frère. Le
futur shahid porte un uniforme militaire et est armé
d’un M16. Il est élancé et quelque peu malhabile, comme un adolescent qui
aurait grandi trop vite et qui n’aurait pas encore eu le temps de se
familiariser avec sa nouvelle physionomie. Il semble intimidé par la caméra, et
le baiser qu’il finit par déposer sur la joue de sa mère paraît quelque peu maladroit.
Son sourire est tendu et timide, et, je dois le reconnaître, non dénué de
charme. Dans un contexte différent, on aurait pu le prendre pour un adolescent
juif. Il est sur le point de sortir du champ de la caméra pour se rendre dans
la yeshiva la plus proche. Là, il ouvrira le feu et
tuera cinq étudiants avant que quelqu’un ne l’abatte.
On ne devrait jamais sous-estimer le
“rêve palestinien”. Il inspire des “martyrs” musulmans qui iront répandre le
sang juif en quantité. Mais il convient de ne pas le surestimer non plus, car
il ne comporte rien de positif, rien de constructif. Il n’est fait que de
meurtre et de destruction. Il est incapable d’engendrer autre chose qu’une
organisation terroriste. Pour parler sans ambages, les “Palestiniens” ne veulent
pas l’indépendance. Ils ne veulent pas d’un pays pour eux. Ce qu’ils veulent,
c’est s’acquitter de la mission qui leur a été confiée par le monde
arabe : détruire Israël. C’est la raison pour laquelle ils ne se sont
jamais battus pour leur indépendance avant la défaite arabe de 1967. C’est la
raison pour laquelle, en 2000, quand on leur a fait le cadeau surprise d’un
État à Camp David, ils ont répondu en déclenchant un nouveau cycle de guerre.
C’est la raison pour laquelle aujourd’hui, dans le contexte kafkaïen de la
“feuille de route”, ils remplacent la paix par la houdna
et refusent rageusement de s’opposer aux organisations terroristes sur “leur”
territoire : entre ces organisations et l’Autorité “palestinienne”, il ne
saurait y avoir davantage de distance qu’entre la marionnette rasée de près
qu’est Abbas et son dresseur à la saleté permanente, Arafat.
Bâtir une nation demande du génie. Dans
une des œuvres les moins connues de Pouchkine, Mozart et Salieri, Salieri
reconnaît avec amertume que Mozart était un génie et que lui-même n’a pas pu
l’être, parce que “le génie et le mal sont deux choses incompatibles”. Cette
incompatibilité inhérente est ce qui explique pourquoi il n’existe pas
aujourd’hui de “Palestine” et pourquoi il n’en existera pas dans un avenir
prévisible.
Les
efforts de la communauté internationale pour créer un État “palestinien”
peuvent nuire à Israël et lui nuisent de diverses manières bien visibles. Mais
la “Palestine” restera à jamais le rêve malhonnête et donc irréalisable des
antisémites.
Note de www.nuitdorient.com
Ajoutez à cela qu'Israël
accepte sur son territoire entre 15 et 20% de Palestiniens dont une minorité
conséquente s'identifie à l'ennemi et que le Fatah' n'accepte aucun Juif dans
un éventuel futur état, sans parler du Hamas qui refuse toute présence juive
dans la région.
Tant que les Arabes du Moyen Orient et la
clique des mollahs Iraniens ne cesseront pas leurs invectives antisionistes et
leur enseignement de la haine antisémite, le Moyen Orient ne connaîtra pas de
répit, restera sous-développé, en dehors d'Israël et de quelques petits émirats
qui entretiennent d'ailleurs de bonnes relations avec Israël