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La politique américaine de l'après
Irak est en train de se dessiner; cette interview est importante car elle
vous donne les prémisses de cette politique
Albert Soued
Par Barry James - IHT International
Herald Tribune - samedi 12 avril 2003
Richard Perle est un conseiller
influent du gouvernement américain.
Traduit par Albert Soued, écrivain www.chez.com/soue/conf.htm
Sur les
menaces du 21ème siècle :
Elles sont surtout en relation avec
les actes de terreur et les actes potentiels de terreur utilisant les armes de
destruction massive. Personne n'est maintenant concerné, comme nous l'étions
pendant la Guerre froide, par des actes d'agression à travers les frontières
nationales.
La préoccupation actuelle est
l'association d'organisations terroristes avec des États voyous. Cela a mené à
l'idée de base de trouver une réponse à cette menace, idée qui a été raillé.
Cette idée essentielle est la guerre préventive.
Les mécanismes de sécurité collective
des Nations unies sont inadéquats et c'est seulement la possibilité de guerre
préventive qui peut nous donner une perspective raisonnable de traiter ces
menaces. Il n'est pas surprenant que ce ne soit pas bien compris, parce que
nous prévoyons un changement radical dans la notion de sécurité globale.
L'Irak
aujourd'hui, qui est le suivant ?
Si "suivant" signifie
"qui subira ensuite la 3ème division ou le 82ème
aéroportée?", c'est une fausse question. Si la question posée est
"qui présente une telle menace que les Etats-Unis soient obligés de
trouver une manière d'y répondre?", la liste est bien connue. C'est
l'Iran, c'est la Corée du Nord, c'est la Syrie, c'est la Libye, et je pourrai
continuer.
À propos de l'Irak et de
l'Afghanistan, cela fait deux fois maintenant que les Etats-Unis auront employé
la force pour faire face à une menace qu'on ne pouvait pas gérer d'une autre
façon. Donc le message à ceux qui sont sur la liste est de nous permettre de
trouver une autre façon de gérer la résolution de ces menaces, surtout par des
moyens pacifiques. Et chacun des pays qui se trouve sur la liste a la
possibilité de résoudre la crise qu'il provoque d'une manière pacifique. Donc
le message à la Syrie, à l'Iran, à la Corée du Nord, à la Libye devrait être
clair : si nous n'avons aucune alternative, nous sommes préparés à faire ce qui
est nécessaire pour défendre les Américains et d'autres. Mais cela ne signifie
pas que nous préparons nos troupes à un engagement militaire imminent. Nous ne
sommes pas dans cet état d'esprit.
Les sources potentielles du terrorisme
ne peuvent pas être tenues en respect de la même manière que l'État qui les
héberge peut l'être, parce qu'ils n'ont aucune infrastructure tangible
permanente qui puisse être visée. C'est précisément la raison pour laquelle la
politique américaine vise maintenant à empêcher toute caution d'un État à la
terreur.
Le 11 septembre 2001, le Président a
dit que nous ne distinguerons pas entre ceux qui ont commis ces actes et les
États qui les hébergent. C'était un renversement radical de toute notre
précédente politique; parce que jusque-là le terrorisme avait été considéré
comme un acte d'anarchie qui pouvait être traité par les voies du renseignement
et de l'application de la loi; de plus, les États qui ont hébergé des
terroristes et dans quelques cas les ont pratiquement cautionnés, n'ont pas été
tenus pour responsables. À mon avis cela a atteint des dimensions absurdes,
dans le cas de l'attentat de Lockerbie, là où nous avons mené un procès
conformément à la loi écossaise, pour poursuivre les individus qui ont placé
les explosifs, mais pas l'État qui a commandé l'attentat.
Ainsi les événements du 11 septembre
2001ont changé tout cela et la raison est claire. Si nous ne pouvons pas
séparer les organisations terroristes des sanctuaires que les États leur
offrent, nous allons avoir beaucoup de mal à les défaire. Nous comprenons
maintenant, mais ce n'était pas aussi clair pas avant le 11 septembre 2001,
l'ampleur des dégâts pouvant être faits par des terroristes, qui oeuvrent
maintenant fiévreusement pour acquérir des armes de destruction massive.
Si certaines des organisations qui
sont décidées à détruire ce pays pouvaient mettre leurs mains sur une arme
nucléaire, il n'y a aucun doute qu'elles la feraient éclater et elles la
feraient éclater dans les villes les plus très peuplées de ce pays, pour tuer
le plus d'Américains possibles. Quelle serait la réponse américaine, si on
découvrait que la Syrie cache des armes de destruction massive venant d'Irak ?
Si nous devions apprendre, par exemple, que la Syrie, avait pris possession des
armes irakiennes de destruction massive, je suis tout à fait sûr que nous
devrions y répondre. Ce serait un acte d'une telle folie de la part de la Syrie
qu'on peut se poser la question s'il serait possible de la raisonner. Mais je
suppose que notre première approche serait de demander aux Syriens de mettre
fin à la menace, en rendant toutes les armes qu'ils détiendraient. Si on ne
parvenait pas leur faire entendre raison, je ne pense pas qu'on puisse exclure
toute une panoplie de moyens pour trouver une solution face à cette menace.
Je ne pense pas ainsi, assurément. Les
inspecteurs de l'ONU ont échoué; et ils ont échoué de façon catastrophique, pas
parce qu'ils n'ont pas trouvé ce qu'ils cherchaient, mais parce qu'ils
n'étaient pas sincères dans leur capacité à trouver. Ce que Hans Blix aurait dû
faire quand la déclaration irakienne est arrivée le 7 décembre 2002, c'était
d'annoncer qu'il n'y avait aucune raison que des inspecteurs retournent en
Irak, parce que Saddam n'avait pas fourni d'information que les inspecteurs
puissent vérifier.
Ce n'était jamais le rôle des
inspecteurs de parcourir le pays pour chercher des armes cachées. Ils n'avaient
aucune capacité pour le faire. Ils étaient cent dans un pays de la taille de la
France et du Portugal réunis. Hans Blix l'a parfaitement bien compris. Ce que
Saddam était supposé livrer le 7 décembre était un bilan et les inspecteurs en
étaient les auditeurs-vérificateurs; mais comme il n'y avait aucun bilan, ils auraient
dû dire qu'il n'y avait rien à vérifier. La grande confusion a été causée par
des inspecteurs retournant à des sites que nous savions qu'ils étaient déjà
expurgés.
Nous trouverons ces armes de
destruction massive. Je n'en ai aucun doute. Nous ne les trouverons pas,
cependant, à moins que nous ne trébuchions dessus par hasard, jusqu'à ce que
nous soyons capables d'interviewer ces Irakiens qui savent où ils sont. On a
toujours su que la clé de la cachette de ces armes se trouvait chez les gens qui savaient où les armes avaient été
cachées. C'est pourquoi au cours des négociations sur la résolution 1441, il
était exaspérant que Hans Blix, le gouvernement français et le gouvernement
russe aient refusé la demande américaine d'interview des scientifiques
identifiés et impliqués dans les programmes d'armes ; ces interviews devaient
être obligatoires et conduits à l'extérieur du pays; les experts devaient
partir avec leurs familles parce que révéler l'information était une
condamnation certaine à la mort. Saddam le savait et Hans Blix le savait. Et je
suis sûr que Jacques Chirac et Vladimir Poutine tous le savaient et cependant
ils se sont tous opposés au seul moyen qui pouvait mener à la découverte de ces
armes (1).
Les Français ont appelé ce moyen
"l'enlèvement légal"ou "le kidnaping légal". Et ils en
comprenaient l'importance et nous avons cédé sur ce point précis seulement pour
obtenir la résolution 1441, parce que nous ne pouvions pas obtenir un consensus
sans céder sur cette demande sur les inspections. Dans la foulée, nous avons
cédé non seulement sur cette question mais sur une douzaine d'autres questions
où la coalition des Français, des Russes et de Hans Blix avait pour seul but de
diminuer les chances de succès des inspections.
Pourrais-je ajouter juste une note
ironique ?
La perspective des inspections a eu
pour effet la relocalisation des armes interdites et leur dissimulation dans un
lieu qui réduirait au minimum le risque de les découvrir et je crois que ce
lieu est souterrain dans un environnement peu accessible (Al Qaim?). Étant
donné la rapidité de l'avance de la coalition, le danger est écarté de voir
réapparaître ces armes pour une utilisation opportune. Mais cela serait une
insulte d'envoyer Hans Blix à nouveau sur les lieux pour réinspecter.
Est-ce
que les Etats-Unis sont condamnés à suivre cette politique de guerre préventive
seuls ?
Je pense que nous devrions commencer
par essayer de restructurer les Nations unies. C'est une institution fondée
après un grand événement (la dernière guerre mondiale) et elle est très dominée
par l'empreinte immédiate de cet événement. Il est rare qu'une organisation
constituée ainsi fonctionne efficacement 60 ans plus tard, sans changement,
dans un monde entièrement différent. Et de plus il n'y eut aucun changement de
la charte des Nations Unies depuis que cet organe a été fondé. Ce n'est pas une
constitution vivante comme la constitution américaine, interprétable au cours
du temps pour le refléter.
L'ONU a besoin d'une nouvelle charte
et l'essence du changement devrait inclure la reconnaissance de la menace qui
surgit quand un territoire national est utilisé comme base pour un soutien ou
comme sanctuaire d'organisations terroristes, et en particulier quand cette
menace met en jeu des armes de destruction massive.
Il n'y a rien dans la charte actuelle
de l'ONU qui autorise la prévention collective. Cela doit changer si l'ONU veut
être efficace et crédible. Cela soulagerait les Etats-Unis du poids d'agir
seuls.
Je pense que la nouvelle charte
pourrait dire que la menace terroriste est une menace pour toute l'humanité. Ce
n'est pas seulement les guerres où on traverse les frontières nationales qui
constituent une menace à la communauté internationale et nous devons rendre légitime
le droit collectif des nations à prendre des mesures contre des États
hébergeant des terroristes. Je pense que si ce droit existait et si l'ONU est
correctement reconfigurée, cela découragerait le terrorisme et son soutien dans
un sens qui serait un très saine évolution.
D'une manière assez intéressante,
juste après les événements du 11 septembre 2001, l'ambassadeur français aux
Nations Unies, David Levitt, n'a été pas loin de dire ce que je viens de dire.
Mais ce n'était pas un énoncé permanent, il n'a pas été dit dans la structure
des Nations unies, et la conclusion était plutôt limitée. Mais c'était un acte
intelligent et presque héroïque de la diplomatie française, probablement le
dernier. En fait c'est le seul que nous ayons vu!
Pourquoi
pensez-vous que vous êtes rendus démoniaque par la presse française et des tranches de l'établissement
politique en France ?
Je penserais que c'est parce que
certains de mes arguments atteignent leur but et surtout, je penserais que des
millions des Français qui au fond d'eux ne sont pas d'accord avec la politique
du gouvernement français, qui s'est opposé au changement de régime en Irak et
même contre cette tyrannie sadique et brutale.
Les Français que je connais doivent
être épouvantés d'être associés à Saddam Hussein. Il est même possible
aussi que des gens pensent que c'est un message qu'ils ne souhaitent pas que
leurs compatriotes entendent. Il y a un autre facteur triste, c'est que le
Président Chirac et quelques autres essayent de construire l'Europe en
opposition avec les Etats-Unis. J'ai vivement recommandé à mes compatriotes
Américains de reconnaître les choses telles qu'elles sont et de développer une
stratégie en conséquence.
La France et les Etats-Unis
peuvent-ils composer ? J'ai des doutes sur ce que peut faire ce gouvernement
français. Ce n'est pas juste le Ministre des Affaires Etrangères Dominique de
Villepin, bien qu'il nous ait exprimé, lui, la profondeur de son opposition à
tout ce que nous faisons, comme le ferait tout adversaire de notre politique
aux Etats-Unis
Même aujourd'hui, il y a des signes
que la France oeuvre pour transformer le prochain G8 en forum anti-américain.
Même après que la guerre d'Irak ait commencé, la France est sortie de sa
réserve pour entraver notre progression, couronnée de succès; et nous avons
tous vu Villepin refuser de dire quel côté il voulait voir gagner. Quand vous
avez à la fois le gouvernement et l'opposition d'accord entre eux sur une seule
chose, c'est à dire ne pas savoir si Saddam Hussein doit gagner ou perdre, ceci
est un développement choquant et les Américains ont été choqués. Ce qu'on
appelle "Frites de la Liberté" et tout le reste est un sentiment
profondément ancré aujourd'hui. Je crains que ce ne soit pas quelque chose
qu'on peut facilement rapiécer et qui ne peut pas être traitée par la simple
diplomatie, car le sentiment de déception est profondément ressenti.
La tendance pacifiste est là un
problème sérieux, mais il diffère de la situation française parce qu'il n'y a
pas le même désir de construire l'Europe, en opposition avec les Etats-Unis et
il y a plus de chances de se réconcilier.
Si j'ai raison de dire que la
politique française a pour but délibéré de diminuer l'influence des Etats-Unis
dans le monde et, particulièrement en Europe, on a donc un joli conflit direct
d'intérêts, au moins lors de l'avenir prévisible.
Le cas allemand est différent. Quand
cette guerre sera terminée, les Allemands, comme le reste du monde, pourront
évaluer ce qui a été fait et il y aura un changement dans leur pensée.
Les gens ont dit que des milliers de
civils seraient tués, que nous allions en Irak pour des motifs indignes - le
pétrole, le pouvoir et l'ambition impériale - et que nous resterions pour dominer le pays, et que ce n'était pas
une guerre de libération.
Bien! rien n'est tout à fait aussi
convaincant que d'observer la réaction des Irakiens à leur libération. On nous verra partir. Le pétrole restera au
peuple d'Irak et nous allons leur laisser quelque chose de décent; puis je
voudrais croire qu'en voyant cela les peuples tireront les conclusions
appropriées. Cela prendra du temps. Je pense que même les Français verront cela
et tireront les conclusions appropriées.
Je pense que nous avons une obligation
de faire ce que nous avons dit que nous allions faire - pour assurer que le
pays est libéré, pour que les Irakiens soient capables de se diriger avec un
gouvernement représentatif convenable et humain.
La démocratie n'est pas du Nescafé.
Vous ne pouvez pas juste ajouter de l'eau. Ce que nous pouvons faire c'est de
fournir un environnement sûr, dans lequel un processus politique peut commencer
en Irak, processus qui doit mener à des institutions politiques pluralistes et
j'espère beaucoup démocratiques. Et nous pouvons aider dans la reconstruction
du pays bien que peu de dégâts aient été faits par cette guerre; ce n'est pas
Dresde.
Quelqu'un m'a demandé l'autre jour,
"qui va reconstruire tout ce qui a été détruit ?" J'ai répondu en
demandant, "devrions-nous commencer par reconstruire le quartier général
de la police secrète ?" Nous avons détruit des installations
essentiellement militaires de commandement et de contrôle.
Il y a eu quelques dégâts non voulus,
mais très peu, et les gisements de pétrole, les raffineries et l'infrastructure
sont intacts, les ponts sont intacts. C'était une guerre intelligemment
conduite et elle a été conduite en vue de laisser le maximum quand cela sera
terminé. Nous avons longuement expliqué que nous souhaitions éviter les
destructions qui handicaperaient l'avenir du peuple irakien. Nous avons une
obligation morale de quitter ce pays dans un meilleur état où nous l'avons
trouvé et nous allons le faire, je suis sûr que nous allons le faire.
Étant donné la distribution entre
Kurdes, Shiites et Sunnites, je pense qu'une structure fédérale est la plus
appropriée. Il y a un fort désir de tenir l'Irak entier pour des raisons
internationales aussi bien que des nationales. Je pense qu'ils finiront par
adopter une structure fédérale.
Je ne crois pas que les Turcs se
déplaceront dans l'Irak du nord et je n'ai jamais pensé qu'ils le ferient, sauf
dans une situation de défense, dans le cas où les choses tournent mal. C'est à dire s'il y a séparatisme et
l'apparition d'une entité kurde séparée. Sur
cette question nous étions d'équerre avec les Turcs tout le temps. Je ne
pouvais pas imaginer la Turquie saisissant le territoire irakien.
Nous avons évidemment un problème
sérieux avec les Saoudiens parce qu'ils ont financé des institutions
extrémistes et des terroristes dans le monde entier et ce n'est pas juste des
individus saoudiens riches. Cela inclut le gouvernement. Cela pose une menace
si évidente aux Etats-Unis qu'il est intolérable qu'ils continuent à le faire.
Ils sont peut- être en train de découvrir que cela est contraire à leur intérêt
à long terme.
Le bénéfice qu'ils tirent des subsides
qu'ils donnent aux extrémistes n'est rien à côté de la menace que ceux-ci
constituent, et le résultat net de cette politique a créé un monstre extrémiste
qu'ils ne peuvent plus contrôler. J'espère qu'ils reconsidèreront cette
politique et qu'ils prendront les mesures appropriées pour arrêter cette
situation et vite!. Après tout, la première cible de Ben Laden était la famille
royale d'Arabie Saoudite. Il l'a dit très clairement.
Je pense que c'est une grande erreur
de croire que, maintenant cette guerre est bientôt finie, nous devons lancer
une initiative auprès des Israéliens et les Palestiniens, avec l'idée qui
suggèrerait "que nous avons fait des dégâts dans le monde arabe et que
maintenant nous devons réparer ces dégâts par l'acte de contrition qui serait
d'appuyer le processus de paix en Israël". Il y a de très bonnes raisons
pour soutenir le processus de paix, mais l'acte de contrition n'est pas l'une d'entre elles. Le sentiment que nous
le devons d'une façon ou d'une autre au monde arabe diminue l'essence de la
vérité de ce que nous avons fait en Irak. Nous n'avons pas endommagé les
intérêts arabes. Bien au contraire! Nous les avons promus en libérant 25
millions de personnes de cette dictature brutale.
Je n'ai aucun doute que le monde est
une place plus sûre aujourd'hui qu'il y a un mois et l'idée que la libération
de l'Irak engendrerait des terroristes partout dans le monde Musulman, je pense
qu'on découvrira qu'elle est fausse et les Irakiens eux-mêmes découvriront
qu'elle est fausse.
Nous sommes sur le point d'apprendre à
quoi ressemblait la vie sous Saddam Hussein. Même dans le monde dur où nous
vivons, les gens vont être choqués de la dépravation et du sadisme du régime de
Saddam. Quand cela aura été mis à jour, je refuse de croire qu'il y aura des
Arabes pour manifester leur hostilité à l'égard des Etats-Unis suite à notre
intervention en Irak.
Il y a beaucoup d'hostilité à l'égard
des Etats-Unis et elle mérite qu'on l'analyse, bien que je ne sois pas sûr
qu'on puisse faire beaucoup à son sujet. Mais je ne crois pas que cette
hostilité découle de notre action de libération de l'Irak. Au contraire, cette
action a le potentiel de faire réfléchir sérieusement les Musulmans et les
Arabes sensés.
(1) on peut émettre l'hypothèse pas
tellementt saugrenue que tous les protagonistes de l'enterrement des armes non
conventionnelles aient été éliminés.