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La classe dirigeante a battu Trump - Maintenant, on sale la terre du vaincu

Par John Green, un ingénieur à la retraite ayant plus de 40 ans d'expérience dans les industries de la défense et de l'exploration pétrolière.  Sa carrière a couvert les domaines du développement de produits, de la qualité, du développement organisationnel et de la planification stratégique d'entreprise.  Il peut être contacté à l'adresse suivante : greenjeg@gmail.com.

10/01/21

Source : https://www.americanthinker.com/blog/2021/01/the_ruling_class_beat_trump_now_its_salting_the_earth.html 

Texte en anglais ci-dessous

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Le message est clair : "Défiez-nous encore une fois, mais c’est à vos risques et périls".

Donald Trump a la particularité d'être le premier challenger de notre classe politique dirigeante de mon vivant (« l’Establishment »). Cette classe dirigeante n'est pas strictement liée à un parti.  Elle comprend un large éventail de démocrates (presque tous), de républicains (un nombre important d'entre eux), de médias (que j’appelle « le ministère de la propagande ») et de bureaucrates, ces employés sans visage de l’Administration qui forment la "résistance" contre la volonté du peuple.

 « Donald Trump » a défié leur pouvoir, et maintenant ils exigent leur vengeance. Que ce soit de manière équitable ou frauduleuse, Trump a été battu pour sa réélection, mais cela ne suffit pas.  Son héritage doit maintenant être détruit et ses partisans écrasés.  La classe dirigeante est déterminée à faire en sorte qu'aucune forme de tromperie ou de contestation de son autorité ne se reproduise plus jamais.

La mythologie antique soutient que les armées conquérantes salaient la terre des peuples battus.  Ce salage était une malédiction qui empêchait toute future ré-habitation.  Il était destiné à garantir qu'une population battue ne défierait plus jamais le vainqueur.  Les vaincus devaient rester vaincus.

Nous avons atteint le stade du "salage de la terre" dans la victoire de la classe dirigeante sur le mouvement Trump.  Les démocrates exigent que le président Trump soit démis de ses fonctions, par le biais d'une mise en accusation ou du 25e amendement - deux semaines seulement avant la fin de son mandat.  Twitter l'a banni à vie.  Le représentant Joaquin Castro (D-Texas) a même soumis un projet de loi visant à interdire que les bâtiments fédéraux portent le nom de Donald Trump.  Il ne suffit pas qu'il ait été battu dans ces élections, il faut aussi qu'il soit humilié.  Il y a même un rapport selon lequel un procureur américain mène une enquête criminelle pour savoir si Donald Trump a incité à une émeute avec son discours du 6/1/21.  Est-il si incroyable que Donald Trump puisse être inculpé après avoir quitté son poste ?  N'est-il pas alarmant qu'une inculpation, pour avoir fait un discours, soit même concevable ?  Mais après l'avoir vu mis en accusation pour un simple coup de téléphone, cela ne semble pas si incroyable, n'est-ce pas ?

Quant à ses partisans, ils vont aussi avoir les leurs.  On le voit dans la couverture de la manifestation du Capitole américain du 6/1/21.  Elle est présentée comme une attaque violente sans précédent contre notre démocratie.  Nous ne savons pas encore qui a provoqué cette violence, et il est douteux qu'elle ait été instiguée par les partisans du Trump.  Mais il n'y a rien d'inédit dans tout cela.  De violentes protestations ont mis le feu à Washington le jour de l'investiture de Donald Trump - sans qu'aucun démocrate n'ait jamais prononcé un seul mot de condamnation.  C'est la classe dirigeante qui travaille en collaboration avec son ministère de la propagande pour faire croire que les partisans de Trump sont tous des fous furieux.  Et comme ils sont tous fous, le syndicat des hôtesses de l'air exige maintenant que toutes les personnes présentes à la manifestation du 6/1/21 soient inscrites sur la "liste d'interdiction de vol".  Pourquoi n'est-il pas dérangeant pour tout le monde que cela soit même considéré comme une réponse raisonnable à une protestation politique ?

Le message de la classe dirigeante est clair : "Défiez-nous encore une fois, mais c’est à vos risques et périls".

En quelques années seulement, la politique américaine a pris une tournure inquiétante.  La politique n'est plus une compétition d'idées.  Pour la classe dirigeante, les conservateurs ne sont plus des opposants politiques ; ils sont des ennemis de l'État.  Les appels à l'unité et à la civilité sont d'une hypocrisie évidente.  Nos dirigeants ne veulent pas l'unité, ils veulent la soumission.

Heureusement pour nous, et malheureusement pour nos dirigeants, nous continuons à valoriser la liberté par-dessus tout.  Les choses resteront-elles pacifiques ?  Je l'espère.  Mais seul l'avenir nous le dira.  La seule certitude est que nous, le peuple, l'emporterons.  Attachez vos ceintures.

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The ruling class beat Trump. Now it's salting the earth

by John Green, a retired engineer with over 40 years of experience in the defense and oil exploration industries.  His career has spanned the areas of product development, quality, organizational development, and corporate strategic planning.  He can be reached at greenjeg@gmail.com.

Source: https://www.americanthinker.com/blog/2021/01/the_ruling_class_beat_trump_now_its_salting_the_earth.html 

The message is clear: "challenge us again at your own peril."

Donald Trump has the distinction of being the first challenger to our political ruling class in my lifetime.  This ruling class is not strictly party-related.  It comprises a broad array of Democrats (almost all of them), Republicans (a significant number of them), the media (the propaganda ministry), and bureaucrats (those faceless government employees who formed the "resistance" against the will of the people).

The Donald challenged their power, and now they're exacting their revenge.  Whether fairly or fraudulently, he's been defeated for re-election, but that's not enough.  Now his legacy must be destroyed and his supporters crushed.  The ruling class is determined to ensure that no form of Trumpism or any challenge to their authority ever rises again.

Ancient mythology holds that conquering armies would salt the earth of beaten civilizations.  This salting was a curse to forestall any future re-habitation.  It was meant to ensure that a beaten civilization would never again challenge the victor.  The beaten were to stay beaten.

We've reached the "salt the earth" stage of the ruling class's victory over the Trump movement.  Democrats are demanding that President Trump be removed from office, via impeachment or the 25th Amendmentjust two weeks before the end of his term.  Twitter has banned him for life.  Representative Joaquin Castro (D-Texas) has even submitted legislation to prohibit federal buildings from ever being named after Donald Trump.  It's not enough that he was defeated for re-election; he must also be humiliated.  There's even a report that a U.S. attorney is conducting a criminal investigation into whether Donald Trump incited a riot with his speech on January 6.  Is it so unbelievable that Donald Trump could be indicted after leaving office?  Isn't it alarming that an indictment, for making a speech, is even conceivable?  But after seeing him impeached for a phone call, it doesn't seem so incredible, does it?

As for his followers, they're going to get theirs, too.  We're seeing that in the coverage of the January 6 U.S. Capitol protest.  It's being billed as an unprecedented violent assault on our democracy.  We don't know yet who caused the violence, and there is some doubt that it was instigated by the Trump-supporters.  But there was nothing unprecedented about it.  Violent protests torched Washington, D.C. on the day of Donald Trump's inauguration — with never a single word of condemnation from any Democrat.  This is the ruling class working in conjunction with their propaganda ministry to create the narrative that Trump-supporters are all unhinged lunatics.  And since they're all unhinged lunatics, the flight attendants' union is now demanded that everyone in attendance at the January 6 protest be placed on the "no fly list."  Why is it not disturbing to everyone that this would even be considered a reasonable response to a political protest?

The ruling class's message is clear: "challenge us again at your own peril."

In just a few short years, U.S. politics has taken a disturbing turn.  Politics is no longer the competition of ideas.  For the ruling class, conservatives are no longer political opponents; we are enemies of the state.  Calls for unity and civility are transparently hypocritical.  Our rulers don't want unity; they want submission.

Fortunately for us, and unfortunately for our rulers, we still value liberty above all else.  Will things stay peaceful?  I hope so.  But only time will tell.  The only certainty is that we the people will prevail.  Buckle up.