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Les
6 Points Communs entre la Montée des Nazis et les Tactiques de la Gauche Américaine
Par Steve McCann, écrivain
politique
American Thinker, du 29 mars 2021
Traduction de Magali Marc (@magalimarc15) pour Dreuz.info.
Source:https://www.americanthinker.com/articles/2021/03/the_commonalities_between_the_rise_of_the_nazis_and_the_tactics_of_the_american_left_cannot_be_ignored.html
& Steve McCann | Author | RealClearPolitics
« Je n’ai jamais
été à l’aise avec la manie qu’ont certains de qualifier certains politiciens de
nazis. L’ex-ministre des finances de René Lévesque et brièvement premier
ministre du Québec, Jacques Parizeau, a été, en son temps comparé à Hitler.
C’était une manière pour les jeunes anglophones ne connaissant pas bien
l’histoire du Troisième Reich, d’insulter un politicien (ou en fait toute
personne) qu’ils trouvaient autoritaire. Mais j’ai lu l’article de Steve McCann et je dois dire qu’il m’a convaincue: dans le cas du Parti Démocrate allié à la
gauche radicale américaine, le parallèle avec les Nazis tient la route pour au
moins six raisons ». Magali
Marc
4/4/21
Voir
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étincelles venant des Etats-Unis
Les points communs entre la montée des nazis et les
tactiques de la gauche américaine ne peuvent être ignorés
J’ai récemment écrit une colonne dans laquelle j’accusais la gauche américaine
et sa filiale à part entière, le Parti Démocrate, d’utiliser des tactiques
fascistes ou nazies dans leur détermination à transformer définitivement la
nation en un État socialiste hybride à parti unique en exploitant le soi disant
«racisme
systémique» et les craintes sans fondement de
la «suprématie
blanche».
Cette caractérisation n’a pas plu aux électeurs démocrates crédules et
bien-pensants que je connais ou à ceux qui m’ont contacté. Ils ont affirmé, de
manière assez véhémente, que l’utilisation de tactiques nazies ne s’applique
qu’à la droite américaine et qu’eux, à gauche, ne sont motivés que par leur
intérêt pour le peuple.
Cependant, tout examen réfléchi et sans émotion des tactiques utilisées par le
Parti Nazi pour obtenir et conserver le pouvoir dans les années 1920 et 1930
révèle de nombreuses similitudes frappantes avec celles utilisées par la gauche
et le Parti Démocrate d’aujourd’hui.
1) Premièrement, la division raciale était un élément central de la stratégie
et de la philosophie politiques nazies. Le Parti Nazi était, sans aucun doute,
le parti politique le plus obsédé par la race dans l’histoire de l’humanité.
Le Parti Démocrate d’aujourd’hui a comme précurseur le Parti Nazi en ce qui a
trait à son
obsession raciale. Chaque texte de loi, chaque accusation contre ses
adversaires, chaque aspect de la société américaine, même la température et le
climat, est vu sous l’angle du racisme.
L’obsession raciale du Parti Nazi se concentrait sur la croyance perverse en
l’infériorité et la supériorité de certaines races. Cela a ouvert la voie à la
mise en cause de divers groupes raciaux pour tous les problèmes auxquels le
pays était confronté.
La gauche américaine prétend que la cause première de pratiquement tous les
problèmes auxquels la nation est confrontée est le «racisme systémique»,
théoriquement instigué par une race particulière. Cette obsession de la race a
conduit à ce que l’on appelle aujourd’hui la «politique de l’identité».
La politique identitaire n’a pas été inventée par la gauche américaine moderne.
C’était, en fait, une des armes faisant parie de l’arsenal du Parti Nazi.
Les Nazis, à l’aide des médias nationaux qu’ils contrôlaient, découpaient la
population en groupes identitaires spécifiques et promulguaient ensuite des
politiques de doléances visant ces factions fabriquées afin de fomenter la
colère contre un groupe identitaire spécifique précédemment isolé par le Parti,
les Juifs.
Le Parti Démocrate et la gauche, avec l’aide de leurs complices dans les médias
de masse, font de même avec leurs groupes d’identité fabriqués -- définis par
la race, l’orientation sexuelle ou l’origine ethnique -- afin d’attiser la
colère et d’isoler un groupe spécifique : les
chrétiens blancs hétérosexuels.
2) Deuxièmement, le Parti Nazi était obsédé par la censure
et l’élimination de toute institution culturelle, publication ou discours qui
ne le soutenait pas pleinement. En d’autres termes, c’était leur version de la culture
d’annulation, la « cancel culture » d’aujourd’hui.
Les Nazis étaient connus pour leurs rituels d’autodafé de livres afin
d’intimider et de faire passer le message qu’ils feraient disparaître tout ce
qui n’était pas conforme à leur idéologie. Une fois qu’ils ont pris le contrôle
des leviers du pouvoir nationaux, ils l’ont fait en toute impunité.
La gauche américaine brûle des livres au sens figuré en utilisant les meutes
dans les médias sociaux comme véhicule pour faire passer le message qu’elle
fera taire toute personne ou effacera tout discours qui n’est pas aligné sur
son idéologie.
3) Troisièmement, les Nazis ont perfectionné l’art
d’endoctriner les citoyens par la propagande et les «fake news»
ou fausses nouvelles. On attribue à Joseph Goebbels, ministre nazi de la propagande,
la phrase suivante : « Si vous racontez
un mensonge suffisamment gros et que vous le répétez sans cesse, les gens
finiront par le croire » et « Considérez
la presse comme un grand clavier sur lequel le gouvernement peut jouer ».
Cette stratégie a été et continue d’être utilisée avec succès par la gauche
américaine et ses compagnons de route dans les médias de masse.
Qu’il s’agisse du canular de la collusion russe, de la soi-disant insurrection
armée du 6 janvier 2021, du changement climatique en tant que menace
existentielle pour l’humanité, de la suppression du droit de vote, de la
suprématie blanche omniprésente, de la nécessité de fermetures pour la pandémie
du coronavirus ou d’une myriade d’autres fabrications, ils ont utilisé des mensonges en toute impunité comme moyen d’arriver à
leurs fins… exactement comme l’ont fait les Nazis.
4) Quatrièmement, les Nazis, fidèles à l’idéologie
socialiste, ont exploité la jalousie de classe pour attiser les tensions et le
ressentiment en rendant la «classe des Junker»
-- la noblesse foncière allemande dont l’équivalent est le « 1% les plus riches d’aujourd’hui » -- responsable des difficultés économiques de la
nation.
La gauche américaine et les leaders du Parti Démocrate, fidèles à l’idéologie
socialiste, accusent depuis longtemps les plus riches, ces milliardaires
cupides, d’être responsables de l’inégalité des revenus et de l’inégalité
économique, afin
de fomenter l’envie et le ressentiment de classe.
Mais la similitude ne s’arrête pas là. Dans une juxtaposition
extraordinaire, les Nazis ont pu vilipender les riches et les industriels alors
qu’ils finançaient en toute quiétude le Parti Nazi et ses campagnes politiques.
Hitler a assuré aux géants de l’industrie allemande que, malgré leur
rhétorique, les Nazis les laisseraient tranquilles et leur accorderaient des
contrats lucratifs s’ils appuyaient le parti en lui accordant un appui
financier massif et une couverture médiatique favorable. La cupidité l’a
emporté sur le bon sens, et c’est ce qu’ils ont fait. Ces lâches crédules ont
finalement été responsables du déchaînement des Nazis sur une planète sans
méfiance.
La gauche américaine a établi un rapport similaire avec les Establishments des
entreprises, en particulier les géants des médias sociaux, en leur faisant
tacitement savoir que le Parti Démocrate les laissera tranquilles s’ils les
appuient financièrement.
En outre, leurs disciples ont infiltré les rangs de la direction de nombreuses
entreprises, exacerbant encore la pression, afin de mettre en ɶuvre
leur agenda.
Croyant stupidement qu’elles seront laissées tranquilles par la gauche et le
Parti Démocrate, les élites corporatives américaines ont financé l’ascension de la gauche
radicale, car la gauche a bien appris la leçon des Nazis, mais pas
les élites fortunées.
Ainsi, la quasi-totalité du soutien financier aux Démocrates qui a servi à
manipuler l’élection de 2020 provenait de ces imbéciles, aussi naïfs que
crédules qui ont contribué au déchaînement du gauchisme radical, du chaos
sociétal et à l’arrivée au pouvoir d’un président sénile.
5) Cinquièmement, dans les années 1920 et au début des
années 1930, le Parti Nazi s’est régulièrement appuyé sur les émeutes, les
dommages matériels et la violence gratuite en utilisant ses militants de la
section d’assaut, la Sturmabteilung (SA), pour faire
valoir son pouvoir par l’intimidation tout en accusant les communistes d’être
responsables de la violence. Chaque fois qu’une émeute ne suscitait que peu ou
pas de réaction de la part des autorités établies, ils s’enhardissaient.
Bien que les Nazis soient ostensiblement arrivés au pouvoir par les urnes, leur
capacité à terroriser les citoyens et les dirigeants politiques nationaux a
joué un rôle majeur, car ils promettaient la paix dans les rues, s’ils étaient
élus ou si on leur confiait des postes de direction au sein du gouvernement.
La gauche américaine a révélé au cours de l’été 2020 qu’elle avait elle aussi
les moyens et l’envie de provoquer des émeutes dans les rues, des dégâts
matériels et des violences gratuites en utilisant ses cadres militants, Antifa et Black Lives Matter, pour projeter son pouvoir par l’intimidation tout en accusant
la suprématie blanche et la brutalité policière de la violence.
Lors de la campagne présidentielle de 2020, le Parti Démocrate a implicitement
promis la paix dans les rues s’il était élu et a insinué qu’il y aurait un
regain de violence dans le cas contraire.
6) Sixièmement, en janvier 1933, Hitler a été nommé
chancelier d’Allemagne. Dans les quatre semaines qui ont suivi, un mystérieux
incendie s’est déclaré dans le bâtiment du Reichstag (Congrès), que les Nazis
ont attribué à des agitateurs communistes et qui était la première salve d’un
coup d’État violent. Sous ce prétexte, les Nazis sont parvenus à faire adopter
par le Reichstag la loi d’habilitation de 1933 en mars de la même année. Cette
loi faisait des Nazis le seul parti politique dominant et garantissait qu’eux
seuls pouvaient remporter les futures élections, si elles avaient lieu.
Ils ont été les premiers partisans modernes de la nécessité de ne jamais laisser
se perdre une crise qu’elle soit réelle ou fabriquée.
La gauche et le Parti Démocrate se sont servis des troubles survenus au
Capitole le 6 janvier 2021 pour proclamer qu’il s’agissait d’une «insurrection
armée» et de la première salve d’une tentative de coup d’État violent par des
suprématistes blancs.
Afin de faire avaler ce faux récit, ils ont fait venir théâtralement 20 000
soldats de la Garde nationale et ont construit des fortifications autour du
Capitole. Suivant en outre les traces du Parti Nazi, les Démocrates ont presque
immédiatement fait pression pour faire adopter la loi H.R. 1 -- intitulée par euphémisme « The For The People Act »
-- qui annulerait pratiquement toutes
les lois électorales existantes, ferait des Démocrates le seul parti politique
dominant et garantirait que seuls eux pourraient remporter les futures
élections.
Cette liste de parallèles entre le Parti Nazi et la gauche
américaine ne peut être ignorée.
Ces autocrates en herbe, dans un aveu de facto, tentent d’obscurcir leur
adoption des tactiques nazies en prétendant sans vergogne que c’est la droite
américaine ou les conservateurs qui s’inspirent du nazisme.
Pourtant, la droite n’a pas utilisé de tactiques nazies dans sa quête de
fonctions politiques.
S’il va sans dire que je n’insinue pas que la gauche américaine et le Parti
Démocrate ont pour objectif d’imposer une domination
globale par le biais d’une horrible guerre mondiale ou d’imiter les horreurs de
l’Holocauste, on doit toutefois reconnaître qu’il existe d’importants points
communs.
La manière dont un petit parti
socialiste marginal d’extrême gauche a pu accéder au pouvoir et la manière dont
la gauche américaine l’imite devraient faire réagir
tous les Américains.