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LA POPULATION
PALESTINIENNE EST LOIN D'ETRE APTE A CONSTRUIRE UN ETAT
Par Jeff Jacoby
Jewish
World Review Feb. 15, 2007
http://www.jewishworldreview.com/jeff/jacoby021507.php3
Adaptation
française de Sentinelle 5797
La guerre intestine entre le Fatah et le Hamas faisait rage le mois dernier
quand le leader de l’Autorité Palestinienne Mahmoud Abbas a fait un discours lors
d’une manifestation du Fatah à Ramallah. «La priorité pour moi est de
préserver l’unité nationale et d’empêcher une lutte interne », dit-il
à la foule le 11 janvier. « Tirer sur vos frères est interdit ».
Mais Abbas a
fait savoir clairement qu’il s’opposait uniquement au bain de sang intra
palestinien. Attaquer des Juifs était toujours licite.
« Nous
devons mettre notre combat interne de côté et lever nos fusils uniquement
contre l’occupation israélienne »,
dit-il, selon un reportage de World Net Daily. Par un clin d’œil à ses rivaux
arabes, il a félicité l’archi terroriste Ahmad Yassin,
le co-fondateur du Hamas tué par Israël en 2004. Pour faire bonne mesure, il balança quelque plat antisémite
bouillant : «Les fils d’Israël sont mentionnés comme ceux qui
corrompent l’humanité sur la terre ».
La majorité des
médias rendant compte de la manifestation du Fatah mentionnent seulement les
remarques d’Abbas sur « l’unité », laissant le morceau plus faisandé
sur la levée des fusils contre les corrupteurs de l’humanité (Titre de l’Associated Press :
« Abbas appelle au respect lors de la manifestation du Fatah »). De
même, de nouveaux reportages ont rarement souligné que dans la bande de Gaza,
où les batailles de rue entre le Fatah et le Hamas ont eu lieu, « l’occupation »
a pris fin en août 2005, quand Israël a rasé 21 implantations juives et expulsé
les Juifs jusqu’au dernier du territoire. Car il y a eu quasiment un Etat
palestinien souverain à Gaza dans les 18
mois passés. L’anarchie et la violence, les prises d’otages, la myriade de
gangs armés – voilà la face authentique de l’Etat palestinien. Regardez le
bien.
« Dans
l’Etat de Palestine », écrit l’éditorialiste
Caroline Glick dans le JWR du 30 janvier 2007 :
« Dans l’Etat de Palestine, des enfants de deux ans sont tués et
personne ne s’en soucie. Des enfants sont réveillés au milieu de la nuit et
assassinés devant leurs parents. Des fidèles dans les mosquées sont exécutés
par des terroristes qui fréquentent des mosquées concurrentes. Et personne ne
s’en soucie…. Dans l’Etat de Palestine, des femmes sont déshabillées et
obligées de marcher nues dans les rues pour humilier leurs maris. Des
ambulances sont arrêtées sur leur chemin vers l’hôpital, et des blessés sont
exécutés de sang froid »
La question
n’est pas que l’Autorité Palestinienne bouillonne de violence et d’instabilité
; il y a d’autres lieux où les bains de sang sont le lot quotidien. La question
n’est pas que les Palestiniens, qui reçoivent des montants copieux d’aide
internationale – plus de 1,2 milliards de $ l’an passé de la part des seuls
gouvernements occidentaux – fassent passer tant de leurs ressources et de leur
énergie en armes pour la guerre. La question est que tant de voix continuent de
soutenir l’idée d’un Etat palestinien.
Mais une population a-t-elle été jamais moins
adaptée à un Etat que les Palestiniens ? Depuis les terroristes qu’ils se sont
choisis comme dirigeants, au jihad dont ils font la promotion dans leurs
écoles, leur culture est gorgée de violence et de haine. A chaque fois que le
monde leur a offert la souveraineté – une offre sur laquelle les Kurdes et les
Tchétchènes, ou les Tibétains bondiraient – les Palestiniens ont opté à la
place pour le bain de sang et le rejet.
« Que
voulez-vous de plus »,
demandait un jour un Shimon Peres frustré à Yasser Arafat, « un Etat palestinien ou un combat
palestinien ? ». Encore et toujours, les Palestiniens ont
choisi le « combat ». L’essence de l’identité nationale palestinienne
est une voracité pour la destruction d’Israël. Aussi bien les chartes du Fatah
que du Hamas appellent à la disparition de l’Etat juif par le bain de sang. Une
solution à deux Etats – Israël et la Palestine vivant pacifiquement côte à côte
– c’est catégoriquement ce dont les Palestiniens ne veulent pas. Aucune concession de la part d’Israël, ni de cajoleries
américaines ou bien du Quartette ne sont en mesure de changer cela.
Alors pourquoi
l’administration Bush continue-t-elle de prétendre autrement ?
« Il n’y a
simplement aucune raison d’éviter le sujet de savoir comment aboutir à un Etat
palestinien » a affirmé avec insouciance la secrétaire d’Etat Condoleezza Rice le 2 février,
même si la meilleure raison pour ce faire – l’incapacité des Palestiniens à se
gouverner eux-mêmes – a été démontrée dans les rues de Gaza. La semaine
dernière, Abbas a donné son accord pour former un gouvernement
« d’unité » avec le Hamas, rendant toute perspective de paix avec
Israël encore plus lointaine. Pourtant la semaine prochaine, Rice accueillera une réunion au sommet avec Abbas et le
Premier Ministre d’Israël Ehud Olmert, et il y aura
un flux frais de mots vides de sens sur la paix et l’Etat.
James Woolsey, qui était directeur du Renseignement central sous
le Président Clinton, a déclaré récemment qu’il faudrait « plusieurs
décennies » avant qu’une société palestinienne soit assez civilisée pour construire
un Etat. Même certains Palestiniens en sont d’accord. «Tout un chacun ici
est dégoûté par ce qui arrive dans la bande de Gaza », a déclaré Shireen Atiyeh, 30 ans, employée du gouvernement de l’Autorité Palestinienne,
au Jerusalem Post. «Nous disons au monde que nous
ne méritons pas un Etat… Aujourd’hui, j’ai honte de dire que je suis une
Palestinienne ».
Quand
sera-t-il temps d’envisager un Etat pour la Palestine ?
Quand elle sera dirigée par des gens comme elle.