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Victimes et bourreaux
Par Albert Soued, écrivain http://soued.chez.com ou http://symbole.com/conf.htm
6 avril 2012, Veille de la Pâque
Sur le plan individuel, quand on a la sensation d'un mal être ou qu'on ressent en Soi un grand vide (1), on se met en situation de victime, accusant l'Autre de bourreau. En devenant soi-même la victime, on trouve ainsi un moyen de neutraliser sa frustration et de remplir ce vide. Un autre moyen devenu courant est de désigner une victime et la défendre becs et ongles contre un bourreau, victime et bourreau étant choisis selon ses fantasmes et frustrations (2).
Dans le même but de remplir le vide, certains essaient de se forger un personnage pouvant aller jusqu'à l'acte final du suicide, devenant à la fois leur propre bourreau, et une victime "reconnue".
Les situations extrêmes, les guerres et les extrémismes mènent à la violence dans le monde, générant des bourreaux et des victimes. Mais un bourreau qui s'autodétruit en devenant une victime ne peut être comparé à un bourreau qui entraîne volontairement dans sa mort le maximum de victimes. Parce que là nous nous trouvons face à la violence suprême.
Au-delà de la violence au sein des familles et des couples, au-delà de la violence quotidienne du fait de la délinquance, des sectes, des organisations criminelles et terroristes, des états autoritaires et répressifs, la violence est le fait des guerres offensives.
L'homme n'a jamais cessé de faire la guerre pour exister au dépend de l'autre ou pour résister à la haine et à l'instinct de conquête de son semblable, malgré les innombrables règles qu'il s'est imposé.
Aujourd'hui on constate que l'Islam radical est en guerre permanente contre les non croyants, notamment l'Occident (jihad).
Plus généralement, on constate aussi que l'Islam en tant que religion, idéologie et mode de vie engendre la violence:
- 60% des locataires des prisons françaises sont des Musulmans alors qu'ils ne représentent que 12% de la population.
- 90% des attentats dans le monde sont commis par des Musulmans alors qu'ils ne sont que 20% de la population de la terre.
D'où provient cette violence ? Du Coran et des formes absolutistes de l'Islam menant au totalitarisme, c'est-à-dire le "wahabisme", financé par les revenus du pétrole (Arabie- Qatar), et l'apocalyptique de la shia'h (Iran).
Comme tout extrémisme, l'islam radical crée des bourreaux et des victimes, en exaltant l'aspect animal et combatif de l'individu, par l'appel au jihad.
Les Romains avaient exploité et orienté l'instinct animal de l'homme en faisant la guerre ou en organisant les "jeux du cirque" pour glorifier les héros d'un combat à mort, et honorer le bourreau, qu'il soit homme ou animal (combat de gladiateurs, lion contre condamné etc..).
Pour s'opposer à ce désordre, la Bible a multiplié les règles morales et éthiques, et par compassion, la chrétienté a vénéré un supplicié, déifiant la victime.
L'Islam a enlevé tout libre arbitre et toute responsabilité à l'homme, les transférant à un être supérieur divin et à son envoyé sur terre, Mohamed. Comme la parole divine, consignée dans le Coran, les autorise à tuer l'incroyant non soumis, l'apostat et la femme adultère, les Musulmans s'érigent aisément en bourreaux. Cet instinct meurtrier libéré est extrapolé vers tout blasphémateur et même tout critique de l'envoyé de Dieu ou de l'Ecriture sainte.
La Sagesse dans l'ésotérisme de toutes les traditions laisse l'homme libre de choisir, de devenir victime, bourreau ou de refuser l'un comme l'autre, en lui enseignant la difficile voie du milieu, l'éloignant de tout extrémisme.
Notes
(1) Le vide peut provenir par exemple de l'évacuation de toute spiritualité de son être, par tradition ou par éducation reçue, ce qui peut provoquer un manque chez l'individu.
(2) La victime comme le bourreau peut être un groupe de gens désigné par la psyché de l'individu selon son éducation ou ses ressentiments.
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