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« Palestine »,
Banlieue de l’Occident
Par Avi
Assueid
4/2/2020
Source : MABATIM.INFO
Le fait qu’aucune paix, à priori,
ne soit possible entre Juifs et consorts, tient ses racines dans l’histoire
antique. Les Arabes de Palestine, galvanisés par l’occident, ne font que poursuivre
l’entreprise de destruction romaine relayée par l’Europe chrétienne, de la
patrie juive reconstituée après 20 siècles d’exil.
La Judée, rebaptisée Palestine
par Hadrien en 135, terme infamant qui fit des Juifs des Palestiniens, soit des
envahisseurs (traduction littérale de l’hébreu) dans leur propre pays, fut par
la suite maintes et maintes fois occupée au fil des siècles, sans qu’aucune des
conquêtes successives, n’ait prétendu à une légitimité historique ou religieuse,
sauf le Royaume de Jérusalem 1099-1291.
La Palestine n’a jamais été
qu’une région désertique. Une terre incultivable et maudite, déploraient les
minorités arabes de la région. Une province dont les centres de gouvernance se
trouvaient à Damas, Bagdad, Londres… La Judée a souffert autant de son abandon
que les Juifs de leur exil bimillénaire.
En 1948, la « Palaestina » synonyme de cauchemar, n’existe plus. Elle
n’est plus que ruine et lambeaux sur les chemins de la défaite arabe ; une
coalition de 5 ou 6 armées panarabiques déterminée à
empêcher la renaissance nationale du Peuple juif. La Palestine accoucha
finalement d’Israël sur 22 % de son territoire. La Jordanie occupait les 78 %
restant depuis mars 1946. Le conflit Israélo-arabe aurait pu se terminer avec
ce préambule.
Mais c’était sans compter sur
les ennemis ataviques du Peuple juif. En 1964, les Occidentaux soutinrent la
création d’une nouvelle Palestine, virtuelle cette fois, avec un peuple inventé
dans le sillage de l’histoire juive.
Une Palestine sortie de son
lieu et de son ban (droit de justice au Moyen Âge). Une Palestine de transit
donc, sans âme et sans histoire, livrée à des forbans (en dehors du ban)
meurtriers et dont le mensonge croissant d’une guerre de religion, ne cache
plus leurs intentions génocidaires.
Lorsque sonne le
tocsin d’un massacre annoncé, la haine larvée des ennemis de l’humanité
rejaillit sous une forme nouvelle (l’antisionisme) car le mensonge ne résiste
pas au long terme. Toute mauvaise cause est limitée dans le temps. Des empires
coloniaux n’ont-ils pas disparu ainsi que les idéologies s’y attachant ?
On ne révise pas l’histoire
comme on retouche un scénario. Le Peuple juif n’a jamais constitué d’empire,
car sa vérité est ailleurs. Il est l’un des plus vieux peuples du monde. Ce qui
lui confère l’emblème d’une résistance acharnée.
Israël demeure la virgule
ponctuant l’avancée de l’humanité. Son Peuple en fut chassé le glaive à la main
par l’Empire Romain. Il y revint vingt siècles plus tard avec des pelles et des
pioches, ne menaçant dans la genèse du sionisme que la désertification locale.