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Par Albert Soued – 1er octobre 2003 – www.chez.com/soued
La guerre d'usure appelée "intifada" a été provoquée par Arafat comme une issue aux accords de Camp David, car cet homme était incapable d'engager son pays dans la voie du progrès, craignant d'être assassiné comme Sadate par les rouages extrémistes qu'il a lui-même développés. Il a préféré la voie de l'enrichissement personnel dans une politique du pire, tout en espérant user son voisin. Aujourd'hui Arafat vit reclus coupé du monde et il est menacé, s'il en sort.
La campagne de terrorisme islamo-international commencée il y a une vingtaine d'années et qui a culminé le 11/9/2001 par des attentats aux Etats-Unis perdure au niveau où elle était avant le drame de Manhattan, mais ne prend pas l'ampleur souhaitée par ses architectes. Ceux-ci sont tous obligés de vivre dans l'ombre et de communiquer entre eux par des méthodes ancestrales.
Ces deux politiques sont
vouées à l'échec.
Au niveau Israélien, la politique de Sharon de nettoyage des zones à risque et d'attentats ciblés, de confinement d'Arafat et de lancement d'une clôture de sécurité a permis de maintenir la terreur à un niveau relativement bas depuis le mois de juin 2003. Les menaces seraient plutôt internes et dépendent du succès des remèdes de cheval infligés par le ministre de l'économie à la population.
Au niveau international, la désignation de l'"axe du mal" par le président Bush, dès sa venue au pouvoir, a été un énorme pas en avant dans la lutte contre les pays qui hébergent, financent ou encouragent le terrorisme international ou développent des armes de destruction massive. Malgré ses nombreux détracteurs, cette politique, précisée dans un discours le 24 juin 2002, est un véritable succès.
Car
il faut regarder les événements dans une perspective du demi-siècle, plutôt que
quelques mois.
Deux
pays, nids de deux différentes terreurs (l'Irak laïc pour la terreur
chimico-biologique et pour un peuple pris en otage – l'Afghanistan terrorisé
par des extrémistes et hébergeant des terroristes) sont occupés (1). L'Iran est
acculé à devenir transparent sur le plan nucléaire. On négocie avec la Corée du
Nord et la Syrie est surveillée de très près. On remarquera que la terreur la
plus virulente vise de plus en plus les pays arabes ou musulmans (Arabie,
Maroc, Indonésie, Pakistan, Iran, Irak…). On notera les gestes d'apaisement vis
à vis d'Israël venant de pays ou de groupes arabes (Maroc, Doubaï, Hezbollah…).
La Libye a accepté d'indemniser les ayant droits des victimes de ses attentats.
Même Saddam Hussein chercherait à négocier la vie sauve contre des
"infos", et ce ne sont pas les bandes audio-vidéo d'un certain Ben
Laden qui ne cherche qu'à exister, des fois qu'il serait mort médiatiquement ou
réellement, qui changeront grand chose à une situation sans issue pour lui et
ses théories.
Même le président Chirac met de l'eau dans son vin! N'oubliez pas les actes de terreur des années 80/90 qui ne visaient pratiquement que des Français (en dehors des Juifs et des Américains, qui eux sont visés en permanence). Et celui, abominable et étouffé par les deux parties, je veux parler de l'attentat de Toulouse camouflé en accident, techniquement impossible. Après tout, la politique de Chirac a peut-être réussi à préserver la France, ventre mou de l'Europe, de plus grands dangers. Toujours est-il que Chirac propose aujourd'hui ni plus ni moins que de dissoudre l'Onu…! Bonne idée, à condition qu'elle n'accouche pas d'un monstre plus grand encore.
(1) les attentats auxquels sont soumis les soldats étrangers et les civils de ces deux pays ne sont que les derniers soubresauts de régimes autocratiques mourants, mais qui tardent à mourir (d'autres régimes dictatoriaux à nos portes ont mis un certain temps avant de disparaître, faisant beaucoup de dégâts…)
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