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Mettre
Fin aux Guerres
Par l’ambassadeur (à la retraite) Yoram Ettinger, auteur de « Second Thought : a US-Israel Initiative » et conférencier très demandé sur les questions israéliennes. bit.ly/4ayqLEJ
29/01/25
Texte original en anglais ci-dessous
Mettre fin aux guerres et au terrorisme est une noble aspiration, qui confronte la réalité d’aucune coexistence pacifique intra-musulmane au cours des 14 derniers siècles. En fait, depuis 1948, les guerres intra-musulmanes ont fait plus de 10 millions de morts (par exemple, 3 millions de morts lors des deux guerres civiles au Soudan, 3 millions pendant la guerre entre le Pakistan et le Bangladesh, plus d’un million pendant la guerre civile afghane, près d’un million de Syriens tués par Hafez et Bachar al-Assad, 1 million de morts pendant la guerre Iran-Irak, 350 000 dans les guerres civiles au Yémen, etc.) contre environ 130 000 Arabes tués dans les guerres arabes contre Israël.
La fin des guerres et du terrorisme doit tenir compte de la réalité vieille de 14 siècles de l’imprévisibilité intra-musulmane, de l’intolérance violente, de la fragmentation ethnique et religieuse, du despotisme, de la fragilité des régimes-politiques-accords, de la terreur intrinsèque et de la subversion. Pas un « printemps arabe », mais un « tsunami arabe » !
Mettre fin aux guerres et vaincre le terrorisme nécessite un changement de régime en Iran, qui est devenu le principal épicentre mondial du terrorisme anti-américain, du trafic de drogue, du blanchiment d’argent et de la prolifération de systèmes militaires avancés jusqu’en Amérique latine et sur le territoire américain.
46 ans d’option diplomatique américaine et 40 ans de sanctions économiques américaines et onusiennes (y compris des sanctions à pression maximale paralysantes) n’ont pas réussi à modérer l’Iran. En fait, elles ont renforcé ses capacités anti-américaines. Les sanctions économiques sont relativement inefficaces lorsqu’elles sont imposées à des régimes fanatiques et apocalyptiques, et compte tenu de la litanie de moyens financiers, commerciaux et diplomatiques pour contourner les sanctions par l’intermédiaire de tiers, qui s’opposent aux sanctions. De plus, comme l’a documenté l’administration Biden, les sanctions économiques sont réversibles par un président successeur. En fait, le défi de l’Iran aux sanctions économiques a renforcé sa posture stratégique, au niveau régional et mondial.
Le changement de régime iranien retirerait la machette des ayatollahs de la gorge de l’Arabie saoudite, des Émirats arabes unis, de Bahreïn et de tous les autres régimes arabes pro-américains, réduisant ainsi la violence régionale et mondiale. Il étendrait les accords d’Abraham à l’Arabie saoudite, à Oman et peut-être au Koweït, à l’Indonésie et à d’autres pays musulmans.
Pour mettre fin aux guerres et vaincre le terrorisme, il faut reconnaître le rôle central joué par les idéologies et visions fanatiques, religieuses et impérialistes vieilles de 1 400 ans, qui transcendent les avantages financiers et diplomatiques. Les idéologies fanatiques, religieuses et mégalomanes ont poussé les terroristes chiites (par exemple les ayatollahs iraniens, le Hezbollah et les Houthis) et les terroristes sunnites (par exemple les Frères musulmans et leurs branches, comme le Hamas et l’Etat islamique), leur donnant pour mandat de soumettre les « apostats » et les « infidèles ».
Dans les sociétés occidentales, l’argent est roi, mais les idéologies fanatiques sont rois quand il s’agit de l’Iran, du Hezbollah, de l’EI, des Frères musulmans, du Hamas et de l’OLP (Autorité palestinienne), comme le montrent leurs chartes fondatrices, leurs programmes scolaires, leurs sermons dans les mosquées, les médias officiels, les monuments publics et le soutien financier aux familles des terroristes.
Mettre fin aux guerres et vaincre le terrorisme est
conditionné par la prise de conscience que le programme scolaire est la chaîne de production
la plus efficace des terroristes et le reflet le plus authentique de la
stratégie/vision des entités voyous. Le programme scolaire transcende les
déclarations modérées partagées avec l’Occident. Ces déclarations représentent
l’art de la « Taqiyya »
(dissimulation), qui vise à tromper et à vaincre l’Occident « infidèle ». Au
Moyen-Orient, on ne fait pas attention aux mots. La préoccupation occidentale
pour le discours modéré (réconfortant) du Moyen-Orient tend à occulter la
marche (incommode et frustrante) du Moyen-Orient, qui est souvent l’inverse du
discours. Par exemple, les émissaires américains au Moyen-Orient sont exposés à
un déluge de discours arabes pro-palestiniens, alors que la position arabe sur
la question palestinienne oscille (depuis 1948) entre l’indifférence et la
négation. Ainsi, les six traités de paix
israélo-arabes n’étaient pas conditionnés à la création d’un État arabe
palestinien.
Contrairement aux responsables politiques occidentaux, les Arabes pro-américains sont préoccupés par la marche intra-arabe palestinienne, qui a transformé l’Arabe palestinien en modèle de terrorisme et de trahison intra-arabes (par exemple, le terrorisme des Frères musulmans palestiniens en Égypte dans les années 1950, en Syrie dans les années 1960, en Jordanie dans les années 1970, au Liban de 1970 à 1982, au Koweït en 1990). Les Arabes sont conscients de l’alignement systématique des Arabes palestiniens sur des entités mondiales radicales, telles que l’Allemagne nazie, le bloc soviétique, l’ayatollah Khomeini, le terrorisme international, la Corée du Nord, Cuba, le Venezuela, la Chine et la Russie.
Le bilan des Arabes palestiniens a convaincu les régimes arabes pro-américains qu’un État arabe palestinien ajouterait de l’huile sur le feu au Moyen-Orient, renversant le régime hachémite pro-américain de Jordanie, transformant la Jordanie en une entité incontrôlable et une autre plate-forme du terrorisme islamique. Cela porterait atteinte à la stabilité de la péninsule du Sinaï, de l’Égypte et de tous les régimes pétroliers pro-américains de la péninsule arabique, au bénéfice des ayatollahs iraniens (qui pourraient prendre le contrôle de 48 % des réserves mondiales de pétrole), des Frères musulmans, de la Russie et de la Chine ; ce qui porterait un coup dur au commerce, à l’économie et à la sécurité intérieure de l’Occident.
La réalité du Moyen-Orient a démontré que la question arabe palestinienne n’est PAS le nœud du conflit israélo-arabe, PAS une cause principale des turbulences au Moyen-Orient et PAS un joyau de la couronne des décideurs politiques arabes. Mettre fin aux guerres et au terrorisme, d’une part, et arracher le Hamas et le Hezbollah des mâchoires de l’anéantissement, d’autre part, constitue un oxymore, qui permet aux terroristes de récupérer et de planifier la prochaine vague de terreur. Minimiser les guerres et le terrorisme, d’une part, et se désengager du Moyen-Orient (le principal épicentre du terrorisme islamique anti-américain), d’autre part, est une contradiction dans les termes. Si les États-Unis souhaitent se désengager des bases du terrorisme islamique, les terroristes islamiques n’ont pas l’intention de se désengager des États-Unis. Les États-Unis préféreraient-ils combattre le terrorisme islamique dans les tranchées des terroristes ou dans les tranchées américaines (par exemple, à New York, San Bernardino, Orlando, etc.) ?
Rappelez-vous : Les négociations et les accords sont perçus par l’Occident comme une étape vers la réconciliation, mais pour les terroristes, c’est une étape vers le regroupement et la soumission des « infidèles » occidentaux et du « Grand Satan américain ». Et aussi réconfortante que puisse être une poignée de main avec les terroristes du Moyen-Orient (et leurs partisans), le président Trump est certainement conscient que les Léopards ne changent pas de peau, seulement de tactique !
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Ending wars
By Ambassador (ret.) Yoram Ettinger, author of “Second Thought: a US-Israel Initiative” and a much-requested speaker on Israeli issues. bit.ly/4ayqLEJ
29/01/25
Ending wars and terrorism is a noble aspiration, which
confronts the reality of NO intra-Muslim peaceful coexistence during the last
14 centuries. In fact, since 1948, intra-Muslim wars have featured a toll of
mega-million fatalities (e.g., 3 million killed during two civil wars in the Sudan,
3 million during the Pakistan-Bangladesh war, over 1 million during the Afghan
civil war, close to 1 million Syrians killed by Hafiz and Bashar Assad, 1
million killed during Iran-Iraq war, 350,000 in Yemen’s civil wars, etc.)
compared with some 130,000 Arabs killed in Arab wars against Israel.
Ending wars and terrorism must contend with the 14-century-old reality
of intra-Muslim unpredictability, violent intolerance, ethnic and
religious fragmentation, despotism, tenuous regimes-policies-accords, intrinsic
terror and subversion. Not an “Arab Spring,’ but an “Arab Tsunami!”
Ending wars and defeating terrorism mandates a regime-change in Iran,
which has become the chief global epicenter of anti-US terrorism, drug
trafficking, money laundering and proliferation of advanced military systems
all the way to Latin America and the US homeland.
46 years of the US diplomatic option, and 40 years of US and UN economic
sanctions (including crippling maximum pressure sanctions), have failed to
moderate Iran; in fact, bolstering its anti-US capabilities.
Economic sanctions are relatively ineffective when imposed on fanatical, apocalyptic regimes, and in view of the litany of financial, trade and diplomatic ways to bypass sanctions through third parties, which oppose sanctions.
Moreover, as documented by the Biden
Administration, economic sanctions are reversible by a succeeding
President. In fact, Iran’s defiance of economic sanctions has enhanced its
strategic posture, regionally and globally.
Iran’s regime-change would remove the Ayatollahs’ machete from the throats of
Saudi Arabia, the UAE, Bahrain and all other pro-US Arab regimes, reducing
regional and global violence. It wouldexpand the Abraham Accords to Saudi
Arabia, Oman and possibly Kuwait, Indonesia and additional Muslim countries.
Ending wars and defeating terrorism requires recognition of the central
role played by the 1,400-year-oldfanatical, religious and imperialistic
ideologies/visions, which transcend financial and diplomatic benefits.
Fanatical, religious and megalomaniacal ideologies have driven Shiite
terrorists (e.g., Iran’s Ayatollahs, Hezbollah and the Houthis) and Sunni
terrorists (e.g., the Muslim Brotherhood and its branches, such as Hamas),
mandating them to bring “apostates” and “infidels” to submission.
Money talks in Western societies, but fanatical ideologies
walk when it comes to Iran, Hezbollah, ISIS, the Muslim Brotherhood, Hamas
and the PLO (Palestinian Authority), as documented in their foundational
charters, school curriculum, mosque sermons, official media, public monuments
and financial support of terrorists’ families.
Ending wars and defeating terrorism is preconditioned upon the realization
that school curriculum is the most effective production-line of
terrorists, and the most authentic reflection of rogue entities’
strategy/vision. School curriculum transcends moderate statements shared with
the West. These statements represent the art
of Taqiyya (dissimulation), which aims to mislead and overcome the
“infidel” West.
In the Middle East, one does not pay custom on words. Western preoccupation
with (the comforting) moderate Middle Eastern talk, tends to obscure the
(inconvenient and frustrating) Middle Eastern walk, that is frequently the
reverse of the talk. For example, US emissaries to the Middle East are exposed
to a barrage of pro-Palestinian Arab talk, while the
Arab walk on the Palestinian Arab issue has been (since 1948)
anywhere from indifferent to negative. Thus, the six Israel-Arab peace treaties
were not preconditioned upon the establishment of a Palestinian Arab
state.
Contrary to Western policy makers, pro-US Arabs are preoccupied with
the intra-Arab Palestinian walk, which has transformed the
Palestinian Arab into a role model of intra-Arab terrorism and treachery (e.g.,
Palestinian-Muslim Brotherhood terrorism in Egypt in the 1950s, Syria – 1960s,
Jordan – 1970, Lebanon – 1970-1982, Kuwait – 1990).
Arabs are aware of the systematic alignment of Palestinian Arabs with radical global entities, such as Nazi Germany, the Soviet Bloc, Ayatollah Khomeini, international terrorism, North Korea, Cuba, Venezuela, China and Russia.
The Palestinian Arab track record has convinced the pro-US
Arab regimes that a Palestinian Arab state would add fuel to the Middle
East fire, toppling Jordan’s pro-US Hashemite regime, transforming Jordan into
an uncontrollable entity and another platform of Islamic terrorism. It would
undermine the stability of the Sinai Peninsula, Egypt and all pro-US
oil-producing Arabian Peninsula regimes, benefiting Iran’s Ayatollahs (who may
gain control of 48% of global oil reserves), the Muslim Brotherhood, Russia and
China; thus, dealing a blow to Western trade, economy and homeland security.
Middle East reality has documented that the Palestinian Arab issue is NOT
the crux of the Arab-Israeli conflict, NOT a core cause of
Middle East turbulence and NOT a crown-jewel of Arab policy makers.
Ending wars and terrorism, on the one hand, and snatching Hamas and
Hezbollah from the jaws of obliteration, on the other hand, constitutes
an oxymoron, which allows terrorists to recuperate, and plan the next wave
of terror.
Minimizing wars and terrorism, on the one hand, and disengaging from
the Middle East (the chief epicenter of anti-US Islamic terrorism), on the
other hand, is a contradiction in terms. While the US may wish to disengage
itself from the bases of Islamic terrorism, Islamic terrorists do not intend to
disengage from the US. Would the US prefer to fight Islamic terrorism in the
terrorists’ trenches, or in the US trenches (e.g., NYC, San Bernardino,
Orlando, etc.) ?
Remember:
Negotiation and deal-making are perceived by the West
as a step toward reconciliation, but for terrorists it is a step toward
regrouping and bringing the Western “infidel” and the “Great American Satan” to
submission.
And as comforting as a hand-shake with Middle East terrorists (and their
supporters) may be, President Trump is surely aware that Leopards don’t
change their spots; only their tactics!