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L’Absurdité de l’Attitude de l’Occident
face au Conflit Arabo-Israélien
Par le Dr Zvi Tenney, ancien ambassadeur d’Israël
JSSNews - le 29 Mars 2013
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d'Israël
Tout le monde
connaît les cartes officielles de l’Autorité palestinienne (AP) effaçant
toute trace de l’État d’Israël et le remplaçant par "la Palestine".
Ces cartes figurent partout, dans les bureaux des fonctionnaires de l’AP, dans
les écoles et sur les monuments et même dernièrement sur le document
soumis au secrétaire de l’ONU. Avant sa première élection, le président
américain Barack Obama
avait critiqué ces cartes qui anticipaient un monde sans Israël, les qualifiant
de menaces pour la sécurité d’Israël. On se souvient que durant la Conférence
de l’AIPAC en juin 2008 Obama avait déclaré : «Je
ne transigerai jamais quand il s’agit de la sécurité d’Israël … Pas quand il y
a des groupes terroristes et des dirigeants politiques engagés dans la
destruction d’Israël. Pas quand il y a des cartes dans l’ensemble du
Moyen-Orient qui ne reconnaissent même pas l’existence d’Israël. »
Cela
n’a évidemment pas empêché l’AP de poursuivre sa politique de
non-reconnaissance de l’Etat d’Israël et d’exprimer officiellement cette
politique dans les déclarations de ses dirigeants, dans ses documents
officiels, dans ses divers médias, ainsi que dans ses manuels scolaires. C’est
ainsi qu’après le vote à l’ONU en novembre 2012, l’AP a construit un monument
sur la place centrale de Bethléem appelé "Le Monument de l’État", qui montre
"l'État de Palestine" englobant bien sûr aussi l’ensemble d’Israël, effaçant ainsi son existence
physique.
Ce
monument étant sur la route qu'a empruntée le Président Obama
lors de sa dernière visite à Bethléem, l'AP décida de le retirer
provisoirement avant son arrivée. En réponse à la colère populaire qu’a
provoquée cette mesure, l'AP a veillé à organiser une conférence de
presse tenue par le Gouverneur du District de Bethléem, avec le maire de
Bethléem, au cours de laquelle ils ont affirmé que le monument a été enlevé
pour être refait et agrandi. Que ce retrait ait eu lieu juste avant la visite
d’Obama n'était qu'une pure coïncidence.
Et
le Gouverneur de District d’ajouter, selon Al-Hayat Al-Jadida
21 Mars 2013: "... La carte gravée sur le monument est la carte de la
Palestine, représentant le symbole national qui est implanté dans le cœur de
tous les Palestiniens. Il est interdit d’empiéter sur le patriotisme d’un seul
Palestinien". Il a d’autre part nié que les Américains étaient liés d'une
quelconque manière au déplacement du monument, soulignant : "Tout
le monde sait que les Américains ne dictent pas leurs décisions aux
Palestiniens. La preuve est que les Américains se sont battus jusqu’à la
dernière minute contre la décision de faire appel à l’ONU et que le Président
Mahmoud Abbas a rejeté cette intervention et a obtenu la résolution de l’ONU
concernant l’Etat. Ce monument illustre cette politique, et personne ne peut le
retirer, quelles que soient les circonstances."
Et
il a tout à fait raison. Il suffit, bien sûr, de veiller à sauver quelque peu
les apparences et le tour est joué. La meilleure preuve n’est-elle pas
que cette politique de la "non-reconnaissance d’Israël" continue à exister
et à se manifester clairement en toute occasion, alors que les Américains et
tout l’Occident s’obstinent à considérer le conflit
palestino-israélien comme étant un simple "conflit territorial"
!
Cela
a été évidemment le cas durant les contacts qu’a eus Obama
lors de sa dernière visite dans notre région. Les médias ont souligné
spécialement son appel lancé aux étudiants israéliens "de faire
pression sur leur gouvernement pour qu’il s’engage sur le chemin de la paix",
autrement dit pour qu’il fasse des concessions territoriales… Mais pas un mot
aux Palestiniens concernant leur refus de reconnaître Israël en tant qu’État du
peuple juif ou du fait qu’ils refusent de considérer que tout futur accord
signé avec Israël marquerait la fin définitive du conflit… N’ont-ils pas retiré
temporairement le fameux monument, en forme de carte durant son passage à
Bethléem ?
Palestinian Media Watch (PMW) a maintes fois démontré que l'AP cache sans
grand effort son idéologie et son véritable objectif dans le conflit qui
l’oppose à Israël, et elle réussit,
malgré cela, à obtenir le soutien politique et financier des Américains et
des Européens.
Cette
politique de tromperie des Palestiniens réussit d’autant plus facilement que, dans
leur attitude face au conflit palestino-israélien, les Occidentaux illustrent
bien le fameux dicton "qu’il n’y pas de pires aveugles que ceux qui ne veulent
pas voir".