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Papotez, Papauté
Par Albert Soued, écrivain, http://symbole.chez.com pour www.nuitdorient.com
29/08/18
Il y a un problème avec la communauté LGBT et ses soutiens intellectuels, qu’ils viennent des medias, du spectacle, de l’édition ou de l’université. Si vous prenez le risque d’émettre une quelconque opinion sur l’homosexualité ou de faire une simple suggestion, vous êtes tout de suite « catalogué », voire « ostracisé » homophobe… Mais alors pourquoi cette frénésie de Gay Pride « exhibitionnistes », à travers le monde, allant jusqu’à Jérusalem ? Est-ce pour se taire ou pour en parler ? Et si on en parle, en démocratie, on est libre d’en parler sans être immédiatement jugé et classé. Il y a donc une grosse contradiction que cette communauté ferait mieux de résoudre rapidement.
Parce que nous arrivons aux propos de la plus haute autorité dans le christianisme, représentant une bonne partie de l’humanité, le Pape.
Je n’ai aucune affinité avec les idées de ce pape gaucho-argentin, mais cet homme s’exprimait de bonne foi et donnait son opinion sur le sujet de l’homosexualité des jeunes. Et voilà une levée de boucliers hystérique de l’ensemble intello-LGBT cité ci-dessus, parce que le Pape a osé associer l’homosexualité à la psychiatrie/psychologie.
Comme entre 2 et 15 ans, dans la majorité des cas, rien n’est définitif sur l’orientation sexuelle de l’individu, le Pape suggérait simplement une solution pour éviter une orientation généralement considérée, comme contre la nature, la procréation et la possibilité de perpétuer l’humanité.
Et voilà que le Pape lui-même est ostracisé par un pouvoir qui a imposé le « politiquement correct » dans la société occidentale, empêchant toute opinion de s’exprimer librement.
Nous sommes de nouveau entraînés dans une dictature des idées où il est interdit de « papoter » sur des sujets où « les victimes » sont sélectionnées par avance, les homosexuels, les dits « Palestiniens », les Rohyngas etc…
Et bien sûr le pauvre François s’est fourvoyé dans son excès
chrétien de miséricorde, qu’il rappelle en permanence depuis qu’il est au
Vatican (1). Et c’est sans doute par excès de miséricorde que le
pape a couvert les abus pédophiles
commis par l’ex-cardinal Theodore McCarrick,
archevêque de Washington (2) et c’est par un acte de
« miséricorde » qu’il avait gracié Dom Mauro Inzoli
du mouvement Communion et Libération (3)
Dans ma culture on m’a appris à équilibrer la rigueur du jugement par la miséricorde et inversement.
Et je propose que ce qui reste de démocratie en Occident puisse neutraliser la dictature des lobbys LGBT.
Notes
(1)
Le Pape François propose sa définition de la
miséricorde dans son livre « Le nom
de Dieu est Miséricorde » (Robert Laffont-Presses de la Renaissance).
A travers un message accessible, il rappelle son attachement à St Ignace de
Loyola, le fondateur des jésuites et à ses exercices spirituels qui visent à
enseigner le dégoût du péché, mais aussi la miséricorde divine.
(2) Lors de la fête de l'Immaculée conception, le 8/12/15, en présence du pape Benoît XVI, le pape François a prononcé une courte homélie, en insistant sur 2 points : - L'esprit de cette année de la miséricorde voudrait que l'idée d'un Dieu «juge» soit définitivement remplacée par l'idée d'un Dieu miséricorde, invitant donc les croyants à abandonner toute forme de crainte et de peur - « «Entrer par cette Porte signifie découvrir la profondeur de la miséricorde du Père qui nous accueille tous et va à la rencontre de chacun personnellement. Ce sera une Année pour grandir dans la conviction de la miséricorde. Que de tort est fait à Dieu et à sa grâce lorsqu'on affirme avant tout que les péchés sont punis par son jugement, sans mettre en avant au contraire qu'ils sont pardonnés par sa miséricorde!»
- «Nous devons faire passer la miséricorde
avant le jugement, et dans tous les cas le jugement de Dieu sera toujours à la
lumière de sa miséricorde. Traverser la Porte Sainte nous fait donc nous sentir
participants de ce mystère d'amour de tendresse. Abandonnons toute forme de
peur et de crainte, parce que cela ne sied pas à celui qui est aimé ;
vivons plutôt la joie de la rencontre avec la grâce qui transforme tout.» Car
«Si tout restait cantonné au péché, nous serions les plus désespérées des
créatures, alors que la promesse de la victoire de l'amour du Christ enferme
tout dans la miséricorde du Père.»
(3) Ce prêtre
avait été réduit à l’état laïc en 2012 par la Congrégation pour la doctrine de
la foi après avoir abusé de nombreux jeunes, mais le Pape François l’avait
rétabli dans le ministère actif en 2014 avec la recommandation de mener une vie
de pénitence et de prière. Inzoli a été condamné
à 4 ans et 9 mois de prison par la justice civile.
De même le Pape François a nommé l’évêque Juan de la Cruz Barros Madrid à la tête du diocèse chilien d’Osorno, malgré de nombreuses suspicions et protestations.
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