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Tsedek-Info d'Israël n° 144 nov-dec 2020
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Distinctions & performances
- Eran Hilleli a été distingué par “Apple Design Awards” pour son
application d’animation simplifiée Looom, une nouvelle façon de créer des
animations dessinées à la main.
-
En collaboration avec l’Institut Statista, grand portail mondial de
statistiques, le magazine Newsweek
répertorie les meilleurs hôpitaux de 21 pays selon 3 critères : les
recommandations d’experts médicaux (docteurs, directeurs d’hôpitaux et
professionnels de santé), les résultats des enquêtes menées auprès des
patients, les principaux indicateurs de performance médicale. Résultats :
au 9ème rang, l’hôpital Sheba Tel
Hashomer devant l’hôpital parisien de la Pitié Salpétrière (au 12 ème
rang) ; au 34ème rang, l’hôpital Iehilov Sourasky
de Tel Aviv devant l’hôpital Georges-Pompidou (au
62ème rang) et l’hôpital Saint-Joseph (au 63ème).
- Dans le rapport de classement des
écosystèmes du centre de recherche StartupBlink, Israël est le 3ème
écosystème de start-up et la
région de Tel Aviv est la 7ème ville leader en matière de start-up. Évaluant les
écosystèmes d’innovation dans 100 pays et 1000 villes dans le
monde, StartupBlink classe les sites en fonction de la quantité et de la
qualité des start-up et des organisations de soutien, et des facteurs liés à
leur environnement commercial – y compris la facilité de faire des
affaires et d’investir.
-
Pr. Noga Alon de la Faculté des Sciences de l’Université de Tel-Aviv (UTA), et
Pr. Yossi Matias de l’Ecole d’informatique de l’UTA, également Vice-Président
de Google, ont remporté le prestigieux prix Paris Kanellakis de l’ACM
(Association of Computing Machinery) pour avoir jeté les bases des algorithmes
de streaming, diffusion en mode continu, dans les années 1990.
- L’Autorité Israélienne de l’Innovation
a dévoilé les 4 entreprises sélectionnées pour se partager un million de
dollars de prix, suite au concours de l’université américaine Thomas Jefferson,
dont le but est de développer, tester et piloter des technologies de soins de
santé innovantes.
Agamon Health Ltd, une société d’analyse de
données, dirigée par son PDG Michal Meiri, qui utilise l’intelligence
artificielle pour lire et analyser des données
complexes et non structurées dans les rapports médicaux, et aider les
organismes de soins de santé à améliorer leurs performances cliniques.
Art Medical, dirigée par son fondateur et PDG Liron Elia, développeur de produits conçus pour
détecter et prévenir les complications potentiellement mortelles – telles que
les pneumonies, malnutrition et lésions rénales aiguës – dans les unités de
soins intensifs.
Seegnal eHealth, dirigée par le fondateur et PDG, Dr
Roni Shilo, qui a développé une plateforme numérique spécifique au patient,
conçue pour prévenir les interactions médicamenteuses indésirables et d’autres
problèmes liés aux médicaments sur le lieu de soins.
Somatix, dirigée par le PDG Eran Ofir, société de
logiciels d’intelligence artificielle qui a développé une technologie de
surveillance à distance des patients.
- Le cours gratuit en ligne sur la cybersécurité, « Unlocking
information security » (« Déverrouiller la sécurité de
l’information »), développé par les Pr. Avishai Wool et Dan Gittik de
CheckPoint, avec la collaboration de l'Université de Tel-Aviv, a pris la 1ère place dans le monde sur Internet. Il est consulté
par plus de 16 000 utilisateurs de 150 pays.
- Redefine
Meat aurait créé le premier steak végétal “casher” et “parvé”, imprimé en 3D,
avec la texture, le goût et l'aspect d'un vrai steak. Eshchar Ben-Shitrit,
fondateur : « Notre produit
marque le début d’une nouvelle ère dans le domaine des viandes alternatives –
l’ère de l’alt-steak… il a la structure musculaire du bœuf, il est riche en
protéines, sans cholestérol, se cuit et présente l’odeur et le goût du
bœuf …Tous les ingrédients sont
combinés avec de l’eau et mis dans trois cartouches d’encre qui sont chargées
dans une imprimante 3D de la taille d’un grand réfrigérateur. Dans
l’imprimante, les matériaux sont soumis à un processus d’ingénierie
alimentaire, et le produit final éjecté par la machine a
la structure du muscle, de la graisse et du sang semblable à celle d’une vache….
Le logiciel peut dicter exactement le
type de steak à faire, par exemple une entrecôte » - La capacité de
production de chaque machine est de 6 kg/h ; à terme, elle atteindra 200
kg/jour.
- Basée
dans le Tamar Science Park et créée en 2017 pour apporter de l'oxygène sur le
champ de bataille, Oxygenium a développé un générateur d'oxygène ultra-portable
qui offre une solution au besoin croissant d'approvisionnement en oxygène pour
les patients COVID-19, ainsi que pour de nombreuses autres situations
d'urgence. Oded Weiss, PDG: "Les
réservoirs d'oxygène ne sont pas autorisés sur le champ de bataille, considérés
comme trop dangereux car ils risquent d'exploser. Cependant,
nous avons vu que dans les guerres qu'Israël a menées, les complications liées
à l'évacuation des soldats blessé,s sans possibilité
de leur fournir de l'oxygène ont causé plusieurs décès…. Notre appareil peut créer un
flux d'oxygène stable et élevé, et il est facile à utiliser. Afin d'assurer la
continuité du flux, il fonctionne avec des cartouches qui peuvent être
remplacées"
- Le principal obstacle, dans le monde entier, au remplacement des
énergies fossiles par les énergies renouvelables à 100 % est le manque
d’options de stockage. Les chercheurs du Technion développent une batterie
rechargeable à un prix abordable pour stocker les énergies solaire et éolienne,
en utilisant des ressources extraites dans le pays, le zinc et le bromure de la
mer Morte. Matthew Suss, ingénieur de la Faculté de génie mécanique du
Technion : « Dans un pays où il
y a tant d’ensoleillement, où le bromure est relativement abondant, ce projet
pourrait servir de catalyseur pour amener Israël là où le pays doit être, à
savoir à l’avait-scène de la révolution des énergies renouvelables »-
La nouvelle batterie de 250 kW/h pourrait arriver sur le marché d’ici à 3 ans.
- Sonovia Ltd de Ramat Gan fabrique des masques antiviraux
lavables et réutilisables, pouvant contribuer à
stopper le Covid-19. Les masques sont recouverts de nanoparticules d’oxyde de
zinc qui détruisent les bactéries, les champignons et
les virus. Liat Goldhammer, directrice technique :
“Les tests du tissu des masques montrent
une efficacité de près de 99% contre des virus similaires à Covid-19 et le
tissu reste efficace après 100 lavages à haute temperature”.
- Elbit Systems a mis au point un
grand drone pour des missions aussi bien civiles que militaires, l’Hermes
900 StarLiner, capable d’exécuter des missions maritimes ou de sécurité
des frontières et de lutter contre la contrebande de drogue. Hermes 900 est un
drone d’un poids de 1 180 kg qui peut voler pendant 36 heures, jusqu’à 30 000
pieds, avec une charge utile de 350 kg, avec une grande capacité à éviter les collisions.
- Smart
Shooter a mis au point un dispositif du même nom, permettant de
transformer n’importe quel fusil d’assaut en arme de précision et de
transformer n’importe quel soldat en tireur d’élite. Le dispositif se
présente sous forme d’un boîtier que l’on fixe sur l’arme. A l’intérieur de
celui-ci, un mini-ordinateur, des capteurs optiques et un ensemble
d’algorithmes complexes corrigent les tirs de manière à ce qu’ils atteignent
systématiquement leur cible. D’une simple pression, le tireur déclenche le
système de visée qui verrouille la cible et permet de relâcher la gâchette. La
trajectoire de la balle est corrigée automatiquement par le viseur. Michal Mor,
fondatrice et PDG: « Peu importe la
pression physique, psychologique et la position de la personne qui tire, la
balle ne rate jamais sa cible. La capacité du tireur n’est pas déterminante »
- Les experts en balistique assimilent cette technologie à l’envoi d’un missile
de haute précision, sauf qu’ici, il s’agit d’une balle de 5,56 mm.
- Des gravures d’un troupeau de 6 animaux
à cornes vieilles de 4 200 ans ont été découvertes dans une chambre
funéraire en pierre au Golan, dans un dolmen de la réserve naturelle de
Yehudiya, exemple extrêmement rare d’art rupestre mégalithique. Les dolmens du Golan et de la vallée de Hula ont été construits à
l’âge de bronze intermédiaire, il y a 4 500 à 4 000 ans. Il s’agit d’une
structure funéraire construite à partir de mégastones non taillées et non
cimentées entre elles, que l’on trouve souvent dans des amas de dolmen. Ainsi
l’amas du qibouts Shamir découvert en 2012 contient plus de 400 dolmens,
constitués d’énormes dalles de basalte noir. On y trouve trois types d’art
rupestre: des parois gravées d’un troupeau et de tridents, à l’intérieur de
deux chambres funéraires; des formes de coupe ou de tasse sur les murs et les
plafonds; une pierre de couronnement, ou toit, de forme unique.
- Des
fouilles confirment qu'après sa destruction par les Babyloniens, Jérusalem
s'est réinstallée à l'époque persane, avec une bureaucratie, comme le dit la
Bible. Dans le cadre d’une fouille en cours sur le parking Givati à la Cité de
David, deux découvertes récentes -- une empreinte de sceau officiel en argile
et un étrange sceau en tesson de poterie, bricolé avec une fausse écriture –
aident à éclairer l’énigme que constitue l’histoire de Jérusalem au 6ème
siècle avant notre ère. Dr Yiftah Shalev de l’Autorité israélienne des
Antiquités (AIA) : « La période
persane est un trou noir dans l’archéologie. Chaque fois que nous trouvons
quelque chose, c’est comme si nous allumions une nouvelle bougie – cela donne
un nouvel éclairage … Le sceau et l’empreinte du sceau illustrent tous les
niveaux de l’administration de la ville en plein renouveau. Ils indiquent
qu’après la destruction de Jérusalem par Babylone et l’exil des Juifs, les
habitants de Jérusalem ont reconstruit la ville, y compris sa bureaucratie,
comme le dit la Bible»
- Lior Weissbrod de l'Autorité des Antiquités
d'Israël et Mina Weinstein-Evron de l'Institut Zinman d'Archéologie de
l'Université de Haïfa ont découvert des fossiles vieux de 200 000 ans dans la
grotte Misliya du Mont Carmel, montrant que les premiers humains ont migré vers
Israël pendant la période glaciaire, soit 100 000 ans plus tôt qu'on ne le croyait.
Lior Weissbrod: “Ici en Israël, le froid
prévalait, ce qui permettait à ces animaux de survivre. La découverte de la
mâchoire humaine dans la même couche où vivait un rongeur suggère que ces premiers humains ont survécu dans ces conditions”
- Un
sceptre vieux d’environ 3 200 ans trouvé sur un site biblique d’un temple
cananéen à Lakish, dans le sud d’Israël, pourrait être la première preuve
physique de « statues divines » grandeur nature utilisées dans les
rituels cananéens. Il s’agit d’un sceptre, fait en
bronze et recouvert d’argent. Yosef Garfinkel, professeur d’archéologie à
l’Université hébraïque de Jérusalem : « Les sceptres découverts à Lakish, Hazor et
Megiddo peuvent être considérés comme des attributs caractéristiques du dieu cananéen El. Le sceptre était
l’emblème de ce dieu, un marqueur d’identification et le symbole de son
pouvoir » - Il rappelle de plus que Moïse a
réalisé des miracles en utilisant « le bâton de Dieu », ce qui
suggère un lien biblique.
-
Selon des chercheurs de l'Institut Zinman d'archéologie de l'Université de
Haïfa, les anciennes populations vivant dans la région du Mont Carmel, sur la
terrasse d'El-Wad, site natufien de premier plan, il y a environ 15 000 ans,
mangeaient des reptiles, tels que des serpents et des lézards, en plus des
oiseaux et du petit gibier. Dr Reuben Yeshurun, archéologue: “Sur certaines vertèbres que nous avons
trouvées sur le site, nous avons même pu identifier des signes de l'utilisation
de couteaux en silex, ce qui indique que les serpents ont probablement été découpés….
Les Natufiens étaient encore des chasseurs-cueilleurs, mais ils vivaient
toujours dans de petites communautés permanentes et ne savaient pas comment
produire de la nourriture. C'est pourquoi ils capturaient tout ce qu’ils
trouvaient”.
- Daniella E.
Bar-Yosef Mayer, de l’université de Tel Aviv, et Iris Groman-Yaroslavski, de
l’université de Haïfa et leur équipe ont
étudié des ensembles de coquillages de type
Glycymeris , vieux de 120/160 000
ans qui avaient été découverts dans des grottes du pays.
Et ils ont
trouvé la preuve qu’une ficelle réalisée à partir d’une forme de lin cultivé
avait été glissée dans les trous naturels figurant dans ces coquillages
bivalves – apparemment pour former les tous premiers colliers jamais portés par
les êtres humains.
« Nos données suggèrent que la technologie de
la ficelle est apparue à cette époque et que cette technologie a dynamisé la
collecte de coquillages naturellement perforés pour en faire des parures, une
pratique commune à ce jour »- Les coquillages pouvaient indiquer le statut social, ou même
servir de talisman. Leur rôle social a été sûrement significatif – marquant
peut-être la place occupée par celui qui porte le collier dans une filiation,
son statut marital ou l’affiliation à un groupe. Ils peuvent avoir également
servi d’amulettes pour éloigner le mauvais œil.
-
Une étude de l’Université Hébraïque montre que pendant des milliers d’années,
le peuple cananéen, largement dispersé, s’est maintenu en tant que groupe
démographiquement cohérent. L’étude a été réalisée après une analyse du génome
entier d’anciens échantillons d’ADN provenant des dépouilles de 93 individus
sur neuf sites cananéens de l’âge du bronze dans tout le Levant. Liran Carmel,
spécialiste de l’ADN antique à l’Université hébraïque : « Les Cananéens, bien que vivant dans des
villes-états différentes, étaient culturellement et génétiquement similaires ».
Les Cananéens
partageaient une parenté génétique avec un autre groupe de personnes qui ont
migré continuellement des lointaines régions montagneuses du Caucase et/ou du
Zagros. Ce mélange génétique particulier des peuples cananéens et montagnards
peut encore être observé sous une forme ou une autre dans les populations
arabophones et juives modernes.
Dans les 5000 tablettes de Nuzi
découvertes en Irak et datant de la période hourrienne (15ème siècle avant l’ère commune), le mot hourrien
« kinakhkhu » (cf Canaan)
était utilisé pour désigner la couleur violette biblique argaman, qui
était obtenue à partir du murex ; d’où la confusion de Canaan avec la
« Phénicie », qui signifie « Terre de pourpre » en grec.
- Les 900 manuscrits, en 25000 fragments de parchemins, retrouvés
entre 1947 et 1956 dans les grottes de Qumrân, au pied de la mer Morte, sont
considérés comme l’une des plus importantes découvertes archéologiques de tous
les temps, car ils comprennent des textes religieux en hébreu, en araméen et en
grec, ainsi que la plus ancienne version connue de la Torah. Les documents les
plus anciens remontent au 3e siècle avant l’ère commune et le plus récent a été
rédigé en l’an 70, au moment de la destruction du second Temple juif par les
légions romaines.
Pr Oded Rechavi
de l'Université de Tel Aviv et Pr Noam Mizrahi et leur équipe ont procédé à
l'étude sur l'ADN animal des manuscrits de la mer Morte et
ont découvert que certains d’entre eux ne viennent pas
du désert où ils ont été trouvés. Pnina Shor, archéologue à l’AIA, qui dirige
le projet: « Nous avons découvert en
analysant des fragments de parchemins que certains textes ont été écrits sur des
peaux de vache et de mouton alors qu’auparavant nous estimions que tous étaient
écrits sur des peaux de chèvre »- Beatriz Riestra, une autre archéologue: « Nous voyons des différences à la fois dans
le contenu et dans le style de calligraphie, mais aussi dans la peau de bête
utilisée pour le parchemin, ce qui prouve qu’ils sont de provenance différente »
- Une gargouille en marbre, vieille
de 1800 ans a été découverte au parc national Tzippori. La gargouille en 3D
mesure 15 x12,5 cm. Sa bouche ouverte permet
d’introduire un tuyau de deux centimètres de diamètre, d’où l’eau devait
s’écouler dans une fontaine potable ou pour le bain. Elle représente des têtes
d’animaux ou des personnages issus de la mythologie. Iosi Bordowicz, directeur
à l’Autorité de la Nature et des Parcs : « Selon le traité Avoda Zarah du Talmud, il est interdit de boire à
partir de telles sources d’eau ». En effet, la bouche des personnages
à tête humaine [partzufot] est source d’eau dans les villes, et il est
interdit de placer sa bouche sur la bouche de l’un de ces personnages pour
boire, parce qu’embrasser l’objet est une adoration idolâtre.
- Une
équipe de l'Institut d'archéologie de l'Université de Tel-Aviv a découvert les
vestiges d'un sanctuaire à Tel Arad dans le désert du Néguev. Le sanctuaire faisait partie d'une forteresse au sommet d'une
colline. On a découvert que le plan du sanctuaire était
une version miniature du Temple du roi Salomon à Jérusalem. Des
inscriptions hébraïques sur le site et sur des tessons
de poterie ont confirmé que la forteresse était un avant-poste militaire du
royaume de Judée.
Deux autels en calcaire ont été trouvés à
l'intérieur du sanctuaire où les restes d'offrandes brûlées étaient bien
conservés par le climat du désert. Sur le plus grand des 2
autels, de 52 cm de haut, on a trouvé des restes d'encens, une résine
aromatique utilisée dans l'encens et les parfums, décrite dans la Torah comme
l'une des substances brûlées avec les offrandes de céréales. Le 2ème autel de
40 cm de haut était recouvert de substances chimiques, tetrahydrocannabinol
(THC), cannabidiol (CBD) et cannabinol, toutes présentes dans le cannabis.
L'encens était brûlé avec de la graisse animale, alors que le
cannabis était brûlé avec des excréments d'animaux. La graisse contribuait à
élever la température de l'encens à 260°, température à laquelle l'arôme
agréable de la résine était libéré. La bouse était utilisée pour brûler le
cannabis à 150°, ltempérature à laquelle les composés psychoactifs agissaient.
Si la température était plus élevée, le cannabis aurait brûlé sans aucun effet
psychoactif. L'utilisation d'excrément pour contrôler la température suggère
que les fidèles de Tel Arad utilisaient délibérément le cannabis pour ses
effets psychoactifs, afin de se défoncer.
- Imri Elia, un habitant du kibboutz Niri, a trouvé une petite
plaque d'argile gravée, de 2,8 x 2,8 cm, vieille de 3 500 ans, représentant
deux figures humaines près de Tel Jemmeh, un captif complètement nu tenu par
son bras par un autre homme, image d’une lutte pour le pouvoir dans l'ancien
Néguev. Saar Ganor, archéologue à l'AIA : « Rien de semblable n'a jamais été découvert dans les fouilles en Israël.
Nous sommes conscients qu'une pièce quelque peu similaire a été trouvée dans le
nord du Sinaï, mais nous ne savons pas exactement à quoi elle ressemble, car
les fouilles ont été menées il y a environ 100 ans et la publication à ce sujet
n'est pas très précise »
Culture
- L’Ecole de Film et Télévision Steve Tisch de
l’Université de Tel Aviv est la première école de cinéma du pays, classée parmi
les 15 meilleures du monde par le
Hollywood Reporter. L’Ecole fournit à l’industrie israélienne du cinéma et de
la télévision près de 80% de l’ensemble de ses réalisateurs, metteurs en scène,
scénaristes, producteurs et techniciens. Les films de ses étudiants participent
chaque année à des dizaines de festivals internationaux.
Ainsi la série d'espionnage « Téhéran » écrite par Moshe Zonder et
Omri Shenhar et réalisée par Danny Sirkin a été vendue à Apple TV avant même sa
sortie sur les écrans, et atteint les téléspectateurs de 135 pays dans le monde.
De
même, le
film Neurim
(“Jeunesse”) de Shaylee Atary, étudiante à cette Ecole, participera au 73e
Festival de Cannes dans le cadre de la compétition de la Cinéfondation,
destinée à la découverte de nouveaux talents.
- Pour Cannes
2020, Nir Bergman et Dani Rosenberg ont été sélectionnés pour « Here We Are » qui narre l’histoire
d’un père qui place son fils autiste dans une institution, et « The Death of Cinema and My Father Too »
qui tourne autour de la relation entre un père et un fils
Le saviez-vous ? Dr
Norma Franklin de l'Institut Zinman d'archéologie de l'Université de Haïfa
aurait identifié le vignoble de Jezreel figurant dans les livres bibliques des
Rois I et II. La cave de Jezreel est
le cadre de certains des épisodes les plus horribles de la cupidité, de la
violence, du péché et du châtiment divin.
Le
saviez-vous ? Dr Joe Uziel, de l'Autorité israélienne des antiquités et son équipe
ont découvert qu’il y a deux mille ans, les Juifs marchaient sur l'arche de
Wilson, située à gauche du Mur occidental pour accéder au Saint Temple de
Jérusalem.
- Shai Efrati,
professeur associé à l’université de Tel Aviv et médecin en chef au centre
médical Shamir à Tzrifin, près de Rishon Lezion, aurait découvert que lorsque
des adultes en bonne santé âgés de plus de 65 ans recevaient une
oxygénothérapie spéciale, leur fonction cognitive s’améliorait, tout comme le
fonctionnement des tissus du cerveau. M. Efrati : « Un séjour en chambre hyperbare inverse le
vieillissement. Il améliore la fonction cognitive, et ne se contente pas de
ralentir son déclin … C’est la
première fois, à ma connaissance, qu’il y a une intervention biologique qui
améliore la biologie du cerveau dans la population vieillissante normale. Le
déclin qui accompagne le vieillissement n’a pas besoin d’être considéré comme
inéluctable »
-
Des chercheurs sous la direction du Pr. Colin Price, de l’Ecole des Sciences de
l’environnement et des sciences de la terre de l'Université de Tel-Aviv a mis
au point un dispositif électrique alternatif fonctionnant à partir de la vapeur
d’eau contenue dans l’air. Selon eux, la méthode pourra être utilisée notamment
pour l’éclairage de nuit, et dans les régions des pays tropicaux en
développement qui ne sont pas connectées au réseau électrique, mais où
l'humidité est élevée tout au long de l'année. Pr Price : « La foudre est une décharge électrique
produite à partir de l'eau qui se trouve dans les nuages orageux à divers états
de condensation : vapeur, gouttelettes ou glace. Le phénomène de production
d'électricité à partir de l'eau dans ses divers états physiques est possible
grâce à la structure spécifique de sa molécule, composée d'un atome d'oxygène
et deux atomes d'hydrogène, et capable de se décomposer en ions possédant une
charge positive ou négative, transférant ainsi des charges électriques aux
molécules voisines… Lorsque l’humidité de l’air atteint 60% ou plus, elle
génère une tension électrique entre des surfaces métalliques isolées disposée
l’une en face de l’autre ».
- Une étude du Pr. Iftach Yacoby, Directeur du laboratoire des
énergies renouvelables de la Faculté des Sciences de la vie de l’Université de
Tel-Aviv, montre qu’il est possible de transformer n’importe quelle plante en
source d’énergie électrique, et produire des composants respectueux de
l’environnement, allant de l’hydrogène comme carburant vert à l’ammoniaque
propre pour remplacer les engrais polluants. Pr. Yacoby: « Toutes les plantes vertes, feuilles, herbe
ou algues contiennent de véritables panneaux solaires. Elles savent prendre un
rayon de lumière et le transformer en un courant d’électrons. C’est le sens
même de la photosynthèse, utiliser la lumière du soleil pour produire un
courant électrique… Mais il faudra encore au moins une décennie pour transposer
les résultats de l’étude en produits commercialisables »
- Muhammad Khatib, doctorant à
la faculté de génie chimique Wolfson du Technion, a mis au point un élastique souple
en polymère imperméable qui peut "se
guérir lui-même" en cas de blessure, c'est-à-dire d'éraflure, de
coupure ou d'entorse, comme la peau humaine se guérit elle-même. Il a incorporé
des capteurs avancés dans le polymère qui peuvent surveiller la température, la
pression et l'acidité. L'élastomère - élastique et polymère - développé est non
seulement imperméable, mais peut également s'étirer jusqu'à 11 fois sa longueur
d'origine sans se déchirer. Pr Hossam Haick : « L'un de ses attributs uniques est qu'il peut se guérir lui-même, même
lorsqu'il est trempé dans l'eau du robinet, l'eau de mer et l'eau à divers
niveaux d'acidité. Cet élastomère présente un énorme potentiel d'utilisation
dans des dispositifs électroniques souples et dynamiques qui entrent en contact
avec l'eau, comme les prothèses ou les appareils portables. Si le polymère
subit des dommages mécaniques lorsqu'il est immergé dans l'eau, il sait comment
se guérir lui-même et empêcher les fuites électriques »
Selon le rapport « Jérusalem
: faits et tendances » la
population de la capitale de l’Etat Juif est deux fois plus grande que celle de
Tel Aviv et s’élève à 919 400 habitants. 555 800 sont Juifs (62%) et 349 600 Arabes (38%) dont 96%
de confession musulmane et 4% chrétiens.
- Une équipe dirigée par le Dr. Tali Ilovitsh du Département de
génie biomédical de l’Université de Tel-Aviv a développé une plateforme
technologique non invasive, combinant l’application d’ultrasons et de
microbulles, ciblant les tumeurs, pour délivrer des traitements dans les
cellules cancéreuses du sein. Une fois les ultrasons activés, les microbulles
se fixent aux cellules cancéreuses et explosent comme des missiles intelligents
et ciblés, créant des trous dans la membrane cellulaire et permettant ainsi la
délivrance du médicament. La méthode est parvenue à détruire 80% des cellules
tumorales. Dr. Ilovitch : « Dans
le cas de maladies liées au cerveau, telles que les tumeurs cérébrales et
autres pathologies neuro-dégénératives comme l'Alzheimer et le Parkinson, la
barrière hémato-encéphalique empêche les médicaments de pénétrer dans le
cerveau. Les microbulles pourront y créer une brèche temporaire, permettant
l'entrée du traitement dans la zone ciblée, sans avoir besoin d'une
intervention chirurgicale invasive »
- Pr Joseph Hirschberg, spécialiste de la génétique, de la
biologie moléculaire et du génie génétique des plantes à l'Université hébraïque
et son équipe ont mis au point une tomate "Xantomato" qui lutte
contre les maladies dégénératives. "Xantomato", riche en zéaxanthine,
pigment jaune naturel qui aide les plantes dans le processus de photosynthèse,
a été associée à la capacité d'inhiber les maladies dégénératives qui peuvent
provoquer la cécité chez les adultes. Elle protège les récepteurs de lumière
dans la rétine contre les dommages causés par une forte lumière bleue. On la
trouve principalement dans le maïs, les poivrons orange, les citrouilles et les
agrumes.
- Pr Dimitrios Karussis,
directeur du centre et neurologue en chef à l’hôpital Hadassah Ein Kerem à
Jérusalem a procédé à une étude qui a révélé que les patients atteints de
sclérose en plaques, prenant un complément nutritionnel à base d’huile de
grenade, produit par nano-ingénierie, présentaient une amélioration cognitive
après seulement 3 mois. Il a constaté sur 30 patients une amélioration moyenne
de 12 % de leur capacité d’apprentissage et de
compréhension de textes, de leur mémoire des mots et de leur catégorisation.
L’huile de pépins de grenade contient de fortes concentrations d’acide
punicique, ou oméga 5, considéré comme l’un des plus puissants antioxydants
naturels
Pr Ruth Gabizon,
chercheuse en maladies dégénératives du cerveau au département de neurologie de
l’hôpital universitaire de Hadassah, a créé
par nano-ingénierie le complément nutritionnel, « GranaGard », avec l’aide de Pr Shlomo Magdassi, expert dans le
domaine des nanotechnologies de l’Institut Casali de chimie appliquée de
l’Université hébraïque.
Internet
Le
spécialiste de la micro-mobilité, Bird, a annoncé un partenariat
avec Trailze, une société spécialisée dans la navigation pour trottinettes
électriques et vélos, dans le but d’aider les utilisateurs à trouver leur
chemin par des trajets sécurisés, guidés par la voix, via la nouvelle
application baptisée « Bird Maps ».
Sources:
IsraelValley, SiliconWadi, … -- contribution: Albert SOUED
La série de Tsedek-Info est
en ligne à http://www.nuitdorient.com/n40a.htm
--
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Les Symboles dans la Bible - Editions Grancher, 1993
Les Symboles des rêves dans la Bible - Editions Grancher, 1997
La Révolution des Messies - Editions l’Harmattan, 2000
Vos rêves et leurs symboles - Editions Grancher, 2003
Quand le Moyen Orient verra-t-il la Lumière ? - Edition Publibook
Tome I – 2007 Tome II --
2013
Des clés pour
comprendre la Qabalah – Editions l’Harmattan 2016
Où les
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http://recherche.fnac.com/SearchResult/ResultList.aspx?SCat=0%211&Search=albert+soued&sft=1&sa=0
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