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Tsedek-Info d'Israël n° 173 nov-dec 2025

Tsedek Info PPPPP Archives Derniers Articles Parus

Distinctions & performances

- La Chambre de commerce et d’industrie Israël-France (CCIIF) décerne ses Trophées 2025 à 3 entreprises israéliennes qui ont fait preuve d’excellence dans leurs relations commerciales avec la France : Alpa Cosmetics – Hanita Lenses – Quantum Machines

- Deux professeurs de l'Université de Tel-Aviv lauréats du Prix Israël 2025.

Pr. Zohar Shavit, professeur émérite d'études culturelles et le Pr. Yaron Tsur, ancien directeur du Département d'histoire juive et de l'Ecole d'études juives. Ancienne titulaire de la chaire de sémiotique et fondatrice du programme de maitrise en études culturelles sur l'enfance et la jeunesse, Pr. Shavit, recevra le prix dans le domaine de la recherche culturelle et artistique. Pr. Tsur, spécialiste de l'histoire des Juifs des pays islamiques et d'Afrique du Nord, le recevra dans le domaine de la recherche sur l'histoire du peuple juif.

- L'équipe féminine de hockey a obtenu la médaille d’argent au Championnat du monde de hockey féminin 2025. Lior Leshem & Pnina Basov se sont classées parmi les meilleurs buteurs du tournoi.

- Le Prix Paul Sebag, créé par la Société d’Histoire des Juifs de Tunisie (SHJT) pour rendre hommage à la mémoire d’un maître éminent qui a encouragé les travaux de recherche sur cette histoire, a été attribué pour 2024-2025 à Monsieur David Ichoua Moatty de l’Université Hébraïque de Jérusalem pour sa recherche sur : « La langue des « Chants de Tahallil » – Poèmes festifs dans les cérémonies du cycle de vie des Juifs de Tunisie.

- Libérée des geôles du Hamas après 55 jours de captivité, l’ex-otage Amit Soussana a reçu à Washington le Prix international de la femme de courage. La cérémonie a eu lieu en présence du Secrétaire d’Etat américain, Marco Rubio et de la Première Dame, Melania Trump.

Créé en 2007 par la Secrétaire d’Etat Condoleeza Rice, ce prix est décerné par le Département d’Etat aux femmes du monde entier qui ont fait preuve de leadership, de courage, d’ingéniosité et de volonté de se sacrifier pour les autres, en particulier pour une meilleure promotion des droits des femmes.

- Israël est le 8^ème exportateur d’armes au monde, selon l’Institut international de recherche sur la paix de Stockholm. En 2023, Israël a vendu 13,2 milliards $ de matériel militaire, soit 6 % de ses exportations totales.

- L'homme d'affaires et philanthrope Ronny Douek a reçu le prix Israël pour l'ensemble de sa carrière. M. Douek a consacré sa vie à réduire les écarts sociétaux en Israël et à s'attaquer aux problèmes nationaux. Il a fondé plusieurs initiatives pour Israël, notamment Ach-Shav pour soutenir les immigrants éthiopiens.

High Tech & Start-Up

- Fondée en 2021, la startup biotechnologique Itay&Beyond a développé une plateforme qui crée des réseaux neuronaux fonctionnels et semi-organiques capables de transmettre des signaux électriques — essentiellement un « cerveau humain sur puce » — qui peuvent être utilisés pour tester des traitements potentiels pour des conditions telles que les troubles du spectre autistique (TSA), l'épilepsie, la schizophrénie, la dépression, la maladie d'Alzheimer et le trouble bipolaire.

Bien que sa technologie puisse être utilisée par un grand nombre de personnes, Itay&Beyond met l'accent sur l'aide à apporter aux enfants atteints de ces maladies.

« Nous considérons le tissu comme un processeur, car le cerveau humain est un processeur d'informations », explique Nisim Perets, PDG et cofondateur d'Itay&Beyond, qui possède une vaste expérience du codage neuronal et du développement de médicaments neurologiques.

« Nous nous demandons si un médicament améliore le traitement de l'information dans les tissus et si cette amélioration est comparable à celle d'un groupe témoin. Le système à base de puce crée une boucle fermée, stimulant le tissu organique avec de l'électricité, imitant les caractéristiques et les fonctions cruciales du cerveau, et enregistrant son activité électrique ».

L'entreprise a également mis au point des méthodes pour diagnostiquer les troubles neuro-divergents dans ces réseaux neuronaux à base de puces en leur apprenant à jouer à des jeux vidéo et en observant leur comportement.

- QuamCore a développé une technologie d’ordinateurs quantiques pouvant effectuer des tâches à une échelle et à une vitesse qui seraient impensables pour un ordinateur ordinaire. A titre d’exemple, l'ordinateur quantique Sycamore de Google réalise en 6 secondes une tâche de calcul qui aurait pris un peu plus de 43 ans à l'ordinateur le plus puissant du monde.

La clé des ordinateurs quantiques réside dans les bits quantiques - ou qubits - qu'ils utilisent, qui peuvent exister en tant que 0 et 1 en même temps, contrairement aux bits binaires ordinaires qui sont 0 ou 1.

Les plus grands ordinateurs quantiques actuels en ont 5 000 qubits. QuamCore pourrait en construire un avec un million de qubits.

QuamCore affirme avoir résolu les « problèmes critiques d'évolutivité » rencontrés depuis que le premier ordinateur quantique à 2 qubits a effectué son premier calcul en 1998.

- Sony Israël est spécialisé dans le développement et la production de puces qui permettent aux appareils de transmettre des données via des réseaux cellulaires et même satellitaires - la prochaine génération de l'internet des objets (IoT). Ces puces agissent comme un « appareil cellulaire complet sur une puce », comprenant un modem, un GPS, une unité de traitement des applications, une carte SIM et des composants de gestion de l'énergie, mais sans écran, GPU ou interface utilisateur.

Ainsi ces puces sont intégrées dans les compteurs de gaz et d'électricité intelligents qui envoient automatiquement les données de consommation aux compagnies d'électricité, les traceurs de véhicules de la taille d'un porte-clés, les pendentifs de localisation d'enfants qui permettent aux parents de les surveiller, les dispositifs médicaux portables qui transmettent aux médecins les données médicales, les « auto-collants cellulaires » conçus pour suivre les expéditions sensibles telles que les produits pharmaceutiques et agricoles, les colliers intelligents pour animaux de compagnie …

Feldman, vice-président de la gestion des produits et du marketing : « Si vous demandez à nos ingénieurs à quoi ils rêvent la nuit, ils vous diront qu'ils essaient de concevoir ces produits pour qu'ils fonctionnent pendant des années sans être rechargés. Plus d'un tiers de nos efforts de développement de produits se concentrent sur la réduction de la consommation d'énergie ».

Archéologie

- Des fouilles menées dans la grotte de Tinshemet, dans le centre d'Israël, par des chercheurs de l'Université hébraïque et de l'Université de Tel-Aviv, ont permis de faire une découverte qui montre que deux espèces humaines différentes - Homo sapiens et Néandertaliens - se sont non seulement croisées, mais qu'elles ont aussi pu avoir des échanges culturels.

On pense que ces deux espèces humaines distinctes ont activement interagi l'une avec l'autre, ce qui contredit la théorie selon laquelle chacune vivait en vase clos. Les archéologues en ont déduit que leurs interactions s'étendaient à la technologie, aux pratiques funéraires et à d'autres aspects de la vie en général.

Cette découverte montre que le Levant a été un point de rencontre et un carrefour sur la voie des premières civilisations, qui ont fini par influencer le développement de chacune d’elle.

Alors que l'on pensait auparavant qu'elles étaient rivales, cette découverte permet de penser qu'elles ont pu vivre en harmonie et même collaborer.

Les Néandertaliens et les Homo sapiens se sont développés dans des climats différents et avaient des caractéristiques différentes pour permettre chaque espèce à survivre dans des conditions difficiles. Plus faibles sur le plan cognitif, les Néandertaliens, se sont éteints il y a environ 40 000 ans pour diverses raisons, notamment le changement climatique, la concurrence avec d'autres groupes humains et le métissage.

L'Homo sapiens a progressé sur le plan cognitif, avec des pensées complexes et abstraites et le langage. Leurs outils, leur art et d'autres objets symboliques témoignent d'avancées culturelles et technologiques significatives. On pense également qu'ils étaient plus formellement organisés et plus complexes dans les situations sociales, et qu'ils s'adaptaient facilement à divers environnements à travers le monde.

Les stratégies de chasse et de construction d'outils en pierre et la complexité sociale étaient également beaucoup plus fortes chez les Homo sapiens, ce qui a amené les chercheurs à s'interroger sur les échanges culturels entre les groupes, qui ont conduit à d'éventuelles innovations au fil des ans.

- Paula Kutoli, David Morgenstern et Elisabetta Boaretto de l'Institut Weizmann des sciences, en collaboration avec Yossi Nagar, Zubair Adawi et Kfir Arbiv de l'Autorité israélienne des antiquités (IAA) ont mis au jour les premières preuves matérielles de pratiques ascétiques extrêmes chez les religieuses, à la suite de l'analyse d'une dent provenant d'un squelette découvert lors de fouilles à Jérusalem. Découverts liés par des anneaux, les restes ont été identifiés comme appartenant à une nonne de l'époque byzantine, ce qui renforce les récits historiques selon lesquels ces pratiques austères étaient observées aussi bien par les hommes que par les femmes.

En raison du mauvais état de conservation du squelette, les chercheurs ont eu recours à une analyse des protéines de l'émail de la dent. Cette méthode, qui examine les protéines uniques codées par les chromosomes X et Y, a confirmé avec une forte probabilité que les restes appartenaient à une femme.

La religieuse a été enterrée seule sous l'autel de l'église, une position d'honneur. Elle a été retrouvée ligotée avec 12 à 14 anneaux de fer autour des bras ou des mains, 4 autour du cou et au moins 10 autour des jambes. D'autres plaques de fer étaient attachées à son torse, lui donnant l'apparence d'une armure.

Situé à environ 3 km au nord-ouest de la vieille ville de Jérusalem, le site a été identifié comme un monastère byzantin actif entre le 5/7^ème siècle. Outre l'église et les structures du monastère, les archéologues ont mis au jour, sous l'autel, des cryptes funéraires contenant les restes d'hommes, de femmes et d'enfants. Dans la tombe de la nonne, des anneaux de fer entouraient son cou, ses bras et ses jambes, accompagnés d'objets métalliques, dont une petite croix.

Les chercheurs de l'IAA ont souligné que le fait de porter de lourds anneaux de fer n'était pas une forme de punition, mais un acte volontaire de dévotion extrême. Les sources historiques suggèrent que les moines et les nonnes s'adonnaient à de telles pratiques ascétiques, convaincus que le fait de renoncer aux plaisirs terrestres et d'infliger des épreuves physiques élèverait l'âme à de plus hauts sommets spirituels.

La « nonne à anneaux » récemment découverte est peut-être arrivée de Syrie après avoir été confrontée à cette pratique ou était une ascète locale qui a adopté cette méthode. Cette découverte fait écho à celle d'un ascète masculin, le « moine enchaîné », découvert il y a plusieurs décennies lors de fouilles près du monastère de Mar Elias, entre Jérusalem et Bethléem.

Amit Re'em, archéologue à l'IAA, a noté que certaines femmes ascètes se déguisaient en hommes pour participer à la vie monastique dans une société patriarcale. C'est le cas de Sainte Pélagie, une actrice du 5^ème siècle originaire d'Antioche qui, après s'être convertie au christianisme, a vécu en ermite à Jérusalem sous le nom de « Pélage ». Ce n'est qu'après sa mort que sa véritable identité a été découverte.

Un autre exemple est celui de sainte Marina, une femme du Liban qui est entrée dans un monastère déguisée en homme et a enduré de fausses accusations et l'humiliation sociale sans révéler son identité. Ce n'est qu'après sa mort que ses compagnons moines ont réalisé qu'elle était une femme. Amit Re'em : « Ces histoires, ainsi que la dernière découverte, soulignent que la sainteté transcende le genre ».

- Surnommée la « coupe de la joie », une coupe de kiddouch remontant au règne de Gengis Khan arbore l'inscription en arabe et en hébreu du nom de son propriétaire, "Simh’a, fils de Salman" et constitue la plus ancienne pièce judaïque connue du Moyen Âge (11/12^ème s.)

Ce rare vestige de la Route de la Soie, l’ancienne route commerciale est le plus ancien artefact juif connu du Moyen-Âge, selon Sotheby’s, la maison chargée des enchères.

Sharon Liberman Mintz, spécialiste des objets de culte juifs chez Sotheby’s : « Cette coupe est un témoignage extraordinaire et rare de l’existence et de l’importance des communautés juives en Asie centrale au Moyen Âge, ainsi que de leurs échanges culturels et artistiques avec le monde islamique qui les entourait … Alors qu’elle porte des inscriptions à la fois en hébreu et en arabe, la coupe n’a pas été seulement utilisée pour sanctifier le rituel juif, mais elle a également été l’incarnation d’un langage artistique commun à toutes les religions – et sa survie, pendant près d’un millénaire, est vraiment remarquable »

- Un enfant de 3 ans découvre un sceau canaanéen vieux de 3 800 ans, à Tel Azeka, près de Beit Shemesh. Cette a été authéntifiée par l’AIA comme une ancien amulette datant du Moyen Âge du Bronze.

en se promenant avec sa famille lors d’un voyage à Tel Azeka, près de Beit Shemesh, Ziv Nitzan, âgé de 3,5 ans, a trouvé une pierre qui s’est révélée être un ancien amulette de sceau datant du Moyen Âge du Bronze.

- Une jarre vieille de 1 200 ans avec des décorations de chameaux, une rare et impressionnante jarre peinte en rouge utilisée pour le stockage de liquides, a été découverte lors de fouilles menées par l'Autorité israélienne des antiquités (IAA) dans le sud d'Israël, sur le site de Khorvat Anin, dans la forêt de Yatir.

Oren Shmueli, Dr. Davida Dagan, et Dr. Anat Cohen-Weinberger de l'IAA, et Dr. Katia Citrin de l'Université Hébraïque de Jérusalem : « Les chameaux étaient un moyen de transport terrestre central pour le transfert des marchandises, et donc vital pour l'économie de l'époque. C'est la raison pour laquelle les créateurs ont choisi de représenter des chameaux sur la jarre »

La jarre a été découverte lors de fouilles archéologiques menées par l'IAA dans une grotte transformée en habitation, qui servait à l'origine de grand pressoir à huile d'olive souterrain.

Un pressoir à olives dans la forêt de Yatir, où des poteries ont également été trouvées.

- Dans une mystérieuse et énorme structure pyramidale vieille de 2200 ans, datant de l'époque où les Ptolémées et les Séleucides régnaient sur Israël, des papyrus en grec, des armes, des tissus, des outils en bois et des pièces de monnaie en bronze figurent parmi les objets mis au jour lors des fouilles effectuées au nord de Nahal Zohar, par l'Autorité des antiquités d'Israël (AAI) et le ministère du Patrimoine.

Matan Toledano, Dr. Eitan Klein, et Amir Ganor, directeurs d’excavation : « Ce que nous avons ici est l'une des fouilles archéologiques les plus riches et les plus intrigantes jamais trouvées dans le désert de Judée. La structure pyramidale que nous avons découverte est énorme et faite de pierres taillées à la main, chacune pesant des centaines de kilogrammes. Dès le début des fouilles, les volontaires ont trouvé des documents historiques écrits, des récipients en bronze exceptionnels et des vestiges de meubles anciens qui, grâce au climat du désert, ont été conservés dans des conditions étonnantes. C'est un site très prometteur - à chaque instant, de nouvelles découvertes sont faites, et nous sommes impatients de voir ce que les trois prochaines semaines pourraient nous apporter de plus ! »

Les sites archéologiques de la région sont souvent visités par des voleurs. L'équipe d'enquêteurs de l'Unité de Prévention des Vols a systématiquement fouillé l'ensemble de la région du désert de Judée sur 180 kilomètres de falaises et a localisé environ 900 grottes. Grâce à des équipements de descente en rappel, des technologies de pointe et des méthodes de documentation uniques, des milliers d'objets rares ont été découverts, notamment des parchemins délibérément cachés dans ces grottes, des fragments de papyrus, des ustensiles en bois, des armes, des articles en cuir et des trésors de pièces de monnaie.

Eli Escusido, directeur de l’AAI : « L'étude du désert de Judée est l'une des opérations archéologiques les plus importantes jamais entreprises dans l'histoire de l'État d'Israël. Les découvertes sont passionnantes, voire émouvantes, et leur importance pour la recherche archéologique et historique est énorme. En ce moment, juste avant l'arrivée du printemps, j'invite le peuple d'Israël à venir participer ! Dans une période aussi difficile que la nôtre, quelques jours de séjour et de découverte dans le désert de Judée constituent une expérience enrichissante et enrichissante pour tout le monde ».

- Une quantité importante de poteries égyptiennes datant du - 7^ème siècle a été découverte lors de fouilles à Meggido, dans le nord d'Israël, suggèrant une présence militaire. Selon les archéologues on aurait trouvé les premières preuves de l’épique bataille biblique « d’Armaggedon » (ou colline deMeggido en grec) qui avait opposé le roi Josias au pharaon Néchao.

Les chapitres 34 et 35 du livre 2 des Chroniques et les chapitres 22 et 23 du 2^ème livre des Rois racontent les vicissitudes du 16^ème roi de Juda, Josias et son assassinat en – 609. Pr Israël Finkelstein, directeur de l’école d’archéologie de l’université de Haïfa et responsable de l’Expédition de Megiddo : « Megiddo est le seul site en Israël et dans les pays voisins à être mentionné dans la Bible et dans tous les grands documents de l’ancien Proche-Orient »

En plus des poteries égyptiennes, les fouilles ont également permis de découvrir une quantité importante de récipients provenant de l’Est de la Grèce qui ont dû arriver à Megiddo entre l’an - 630 et l’an – 610.

Une poterie égyptienne sélectionnée dans la zone X.

Selon Finkelstein, ces découvertes sont susceptibles d’indiquer la présence de mercenaires grecs, qui auraient combattu aux côtés des Égyptiens contre Josias.

Pr Finkelstein : « Nous avons connaissance de l’existence de tels mercenaires qui s’étaient placés au service de l’Égypte à cette époque grâce à des sources textuelles grecques et assyriennes …. Il y a des indices dans la Bible qui semblent indiquer que les Lydiens d’Anatolie occidentale ont participé à l’assassinat de Josias. L’un d’entre eux est l’histoire de Gog ; certains spécialistes pensent que Gog fait référence à Gygès, le roi de Lydie qui, selon les Assyriens, avait envoyé des mercenaires pour servir dans l’armée égyptienne »

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Révélations

Le saviez-vous ? La société de recherche biotechnologique Pluri utilise la technologie cellulaire pour tout faire, de la guérison de la maladie due aux radiations à la création de grandes quantités de viande et de café à partir d'un petit échantillon. Sla technologie a permis d'augmenter le taux de survie à l'exposition aux radiations de 30 % à 100 % et comment une machine peut transformer un minuscule échantillon en 80 000 plants de café.

Le saviez-vous ? Surnommé la « Startup Nation », Israël bénéficie d’un environnement propice à l’entrepreneuriat, soutenu par des universités de renommée mondiale telles que le Technion à Haïfa, l’Institut Weizmann à Rehovot et l’Université Hébraïque de Jérusalem. Ces institutions génèrent constamment des talents hautement qualifiés dans des domaines clés tels que l’intelligence artificielle, le machine learning et la data science, alimentant ainsi un vivier d’innovateurs compétents. Des start-up développent des solutions concrètes à des problèmes réels, à la pointe de secteurs stratégiques comme la cybersécurité, la santé, l’agriculture intelligente, les technologies financières et même l’automobile autonome. De plus, la présence d’accélérateurs et incubateurs reconnus, tels que Microsoft ScaleUp, Google for Startups ou Intel Ignite, renforce la crédibilité des startups et leur donne accès à un réseau international de contacts et d’opportunités d’affaires.

Le saviez-vous ? McAvoy, étudiant en anthropologie et égyptologie, a découvert que le lotus bleu de l'Égypte ancienne est une espèce différente de celle vendue en ligne et l'importance de la plante dans les anciens parchemins et son rôle dans les festivals dédiés à Hathor, la déesse égyptienne de la beauté, de l'amour, de la musique et de la guerre.

Connu aussi sous le nom de nénuphar bleu, le lotus était utilisé dans les rituels religieux il y a environ 3 000 ans, en raison de ses propriétés psychoactives lorsqu'il était infusé dans du vin. Au cours des fêtes, les gens s'enivraient, s'évanouissaient et, à leur réveil, voyaient brièvement le visage de la déesse.

Inventions et découvertes

- Nombreux sont ceux qui évitent les vaccins contre la grippe, le COVID-19 et d'autres maladies, parce qu'ils sont très douloureux, ou qu'on craint qu'ils le soient. D'autres, atteints de diabète insulino-dépendant, doivent se faire des injections régulières pour le reste de leur vie.

Pour lutter contre les maladies, Assaf Zinger, professeur adjoint, et Si Naftaly-Kiros, doctorante à la faculté Wolfson d'ingénierie chimique du Technion ont remplacé les vaccins et les aiguilles hypodermiques par la consommation orale de médicaments.

Imaginez que les anticorps, les hormones de fertilité, les protéines comme l'insuline et les vaccins puissent être avalés au lieu d'être injectés. Et qu'ils s'inspirent des propriétés uniques du lait maternel humain, qui est non seulement reconnu comme la première source de nutrition pour les nouveau-nés, mais qui occupe également une position unique en tant qu'aliment fonctionnel influençant la santé à tous les stades de la vie.

L’étude du Technion « exploite le potentiel du lait maternel humain pour améliorer la perméabilité intestinale aux nanoparticules et aux macromolécules ».

Ayant comparé le lait maternel, le lait de vache et les préparations pour nourrissons, l’étude révèle que le lait maternel a eu l'effet le plus important sur la perméabilité de la barrière intestinale, qui se compose d'une couche de cellules épithéliales et d'une couche de mucus, agissant comme une barrière sélective cruciale qui empêche les toxines nocives de pénétrer dans la circulation sanguine, tout en permettant aux nutriments essentiels de passer.

Si Naftaly : « Si les composés présents dans le lait maternel peuvent traverser cette barrière, cela signifie que le lait maternel contient des « clés » qui leur permettent de le faire »

- Au cours d’une étude menée sous la direction du Pr. Dan Peer, vice-président pour la recherche et le développement de l’Université de Tel-Aviv, et pionnier mondial des médicaments à base d’ARNm, des chercheurs ont utilisé la technologie CRISPR de « ciseaux génétiques » pour « couper » un gène essentiel des cellules cancéreuses de la tête et du cou, éliminant ainsi la moitié des tumeurs. Cette approche pourrait être efficace contre de nombreux types de cellules cancéreuses, comme le myélome, le lymphome et le cancer du foie.

Pr. Peer : « Les cancers de la tête et du cou sont fréquents, et se classent au cinquième rang pami l’ensemble des cancers, en termes de mortalité. Ce sont des cancers localisés, qui débutent généralement au niveau de la langue, de la gorge ou du cou, et peuvent ensuite métastaser. S’ils sont détectés précocement, un traitement localisé peut cibler efficacement la tumeur. Notre objectif dans cette étude était d’utiliser l’édition génétique pour neutraliser un seul gène spécifique exprimé dans ce type de cancer afin de détruire toute la pyramide cellulaire cancéreuse. Ce gène est le SOX2, spécifique du cancer, également exprimé dans d’autres types de cancer et surexprimé dans ces tumeurs particulières ».

Il poursuit : « Grâce à notre système d’administration nanolipidique, nous avons injecté le médicament directement dans la tumeur d’un modèle tumoral et avons réussi à extraire le gène de l’ADN de la cellule cancéreuse, grâce aux ciseaux CRISPR. Nous avons observé avec satisfaction l’effet domino que nous avions prédit. Après trois injections espacées d’une semaine, 50 % des tumeurs cancéreuses ont tout simplement disparu après 84 jours, ce qui n’était pas le cas dans le groupe témoin ».

- Une équipe de recherche sous la direction d’Ariel Goldstein, du département des sciences cognitives et cérébrales et de l'école de commerce de l'université hébraïque de Jérusalem, a fait le lien entre les structures acoustiques, les structures de la parole et les structures linguistiques au niveau des mots, offrant ainsi un aperçu de la manière dont le cerveau traite la parole quotidienne dans le monde réel. Elle a mis au point un cadre informatique unifié pour explorer la base neuronale des conversations humaines.

L'étude a enregistré l'activité cérébrale pendant 100 heures de conversations naturelles et ouvertes à l'aide d'une technique appelée électro-corticographie (ECoG). Pour analyser les données recueillies, l'équipe a utilisé le modèle de conversion de la parole en texte « Whisper », qui permet de décomposer le langage en trois niveaux : les sons simples, les schémas de parole et le sens des mots. Ces niveaux ont ensuite été comparés à l'activité cérébrale à l'aide de modèles informatiques avancés.

Après avoir analysé les données, les chercheurs ont constaté que le cadre pouvait prédire l'activité cérébrale avec une grande précision. Même appliqué à des conversations qui ne faisaient pas partie des données originelles, le modèle a correctement fait correspondre différentes parties du cerveau à des fonctions linguistiques spécifiques.

IRM sectionnelle pondérée en T1 d'un cerveau humain sain

Dr Goldstein : « Nos résultats nous aident à comprendre comment le cerveau traite les conversations dans la vie réelle … En reliant les différentes couches du langage, nous découvrons les mécanismes de ce que nous faisons tous naturellement, à savoir parler et se comprendre les uns les autres ».

Cette recherche a des applications pratiques potentielles, allant de l'amélioration de la technologie de reconnaissance vocale à la mise au point de meilleurs outils pour les personnes ayant des difficultés de communication. Elle offre également de nouvelles perspectives sur la manière dont le cerveau donne l'impression que la conversation se fait sans effort, qu'il s'agisse de bavarder avec un ami ou de participer à un débat.

- L'ingénierie des protéines dans le domaine de la réparation des protéines touche des millions de personnes dans le monde, en particulier des enfants, avec environ 263 millions de cas signalés en 2023 dans 83 pays.

Le parasite Plasmodium vivax, qui peut entrer dans un état de dormance dans le foie, échappant ainsi à la détection et conduisant à des infections récurrentes, constitue un défi important dans la lutte contre le paludisme.

Conçue par des chercheurs de l'Institut Weizmann des sciences, une nouvelle protéine peut détecter le Plasmodium vivax dormant chez les patients atteints de paludisme, ce qui permet de traiter jusqu'à 80 % des cas récurrents et d'apporter une solution nouvelle à la lutte contre le paludisme dans le monde.

Ces chercheurs ont considérablement amélioré la stabilité et la durabilité d'une protéine utilisée dans le diagnostic du paludisme. Cette innovation permet de détecter le parasite même à l'état dormant, ce qui pourrait rendre les outils de diagnostic plus abordables, plus fiables et plus accessibles dans les régions fortement touchées par le paludisme.

Pr Sarel Fleishman, directeur du laboratoire de conception de protéines de l'Institut Weizmann : « Le paludisme est causé par cinq espèces de parasites de la famille des Plasmodium, transmis par les piqûres de moustiques. L'espèce la plus répandue et la plus mortelle en Afrique est le Plasmodium falciparum. Ce parasite unicellulaire est responsable d'environ 600 000 décès par an, dont la plupart surviennent chez des enfants de moins de cinq ans. Les survivants souffrent souvent de symptômes graves ».

En dehors de l'Afrique, l'espèce dominante est Plasmodium vivax. Ce parasite est le deuxième plus meurtrier et constitue la principale cause de paludisme en Amérique du Sud et en Asie du Sud-Est.

Le parasite peut rester en sommeil dans le foie pendant des durées imprévisibles - parfois des mois - sans provoquer de symptômes. Pendant cette période de latence, les patients interrompent souvent leur traitement, pensant qu'ils sont guéris. Cependant, une fois réactivé, le parasite peut provoquer une rechute, entraînant non seulement une maladie répétée chez l'hôte, mais servant également de source d'infections supplémentaires.

Pr Fleishman : « Lorsqu'une personne infectée est piquée par un moustique anophèle, le parasite peut être transmis à une autre personne, ce qui relance la chaîne d'infection. Cela crée un cycle permanent dans lequel les patients précédemment traités continuent de propager la maladie, car le parasite dormant échappe aux tests de diagnostic standard. Actuellement, environ 80 % des cas de paludisme sont dus à de telles récurrences, ce qui rend l'éradication incroyablement difficile ».

Le laboratoire de Pr Fleishman à l'Institut Weizmann est un leader mondial dans le domaine de l'ingénierie des protéines, mais l'amélioration de la protéine de diagnostic représentait un défi de taille. Sous la direction de Lucas Kraus, chercheur doctorant, l'équipe a mis au point une nouvelle approche informatique pour concevoir trois nouvelles variantes de la protéine. Ces variantes se sont avérées nettement plus stables, durables et rentables à produire, tout en conservant leur efficacité diagnostique.

Pr Fleishman : « Il y a plusieurs années, nous avons développé des outils pour améliorer la stabilité des protéines sans compromettre leur fonction. Nous appelons ces outils le « Garage de Réparation des Protéines ». Ces méthodes ont déjà été utilisées avec succès pour développer un vaccin contre le Plasmodium falciparum, le parasite dominant du paludisme en Afrique. Toutefois, ce projet représentait un défi unique : la protéine modifiée est utilisée pour détecter la présence du parasite du paludisme dans l'organisme, et son rôle principal est de se lier à neuf anticorps humains distincts…. En combinant l'intelligence artificielle et la modélisation physique avancée, nous avons pu apporter des modifications précises à la protéine tout en préservant sa fonctionnalité ».

- Pr Roy Reichart et Dr. Raphael Tikochinsky, de la Faculté des sciences des données et de la prise de décision du Technion, ont analysé l’activité cérébrale de 219 participants via IRMf pendant l’écoute d’histoires. Les modèles d’IA testés ont prédit avec succès l’activité du cerveau uniquement pour des textes courts, mais ont échoué sur des passages plus longs.

Cette recherche révèle que le cerveau humain n’analyse pas les longs textes comme les modèles de langage artificiels (LLMs) tels que ChatGPT ou Bard. Contrairement à ces modèles qui traitent un texte dans son ensemble, le cerveau adopte une approche progressive permettant une assimilation plus efficace du contenu.

En intégrant ce mécanisme, un modèle d’IA optimisé, fondé sur des résumés successifs, a montré une capacité accrue à prédire l’activité cérébrale des participants. Ces découvertes ouvrent la voie à de nouvelles avancées dans l’amélioration de la compréhension du langage par l’intelligence artificielle.

- L'Université de Tel Aviv a développé un outil d'IA pour décoder les réponses cellulaires aux traitements anticancéreux. Le système innovant fusionne deux flux de données biologiques auparavant séparés : l'activité des gènes au niveau de la cellule unique et les interactions connues entre les gènes.

Appelée « scNET », cette méthode pourrait améliorer notre compréhension de la manière dont les cellules réagissent aux traitements médicamenteux, tels que l'immunothérapie ou la chimiothérapie.

« scNET » utilise l'IA pour superposer les données brutes d'expression génétique à une sorte de « réseau social biologique » - une carte de la manière dont les gènes sont connus pour interagir et s'influencer les uns les autres. Cette approche basée sur les réseaux, permet d'identifier des modèles d'activité génique qui étaient auparavant cachés dans le bruit. On peut maintenant voir comment les cellules immunitaires telles que les cellules T augmentent leur activité en réponse à un traitement, ce qui était pratiquement impossible à détecter auparavant.

Les chercheurs ont spécifiquement appliqué cet outil aux cellules T, un élément clé du système immunitaire connu pour sa capacité à attaquer les cellules cancéreuses. Dans les environnements tumoraux traités, scNET a révélé des augmentations auparavant indétectables de la cytotoxicité des cellules T, c'est-à-dire de leur capacité à détruire les cellules cancéreuses.

Ron Sheinin, étudiant en doctorat qui a mené l’étude sous la supervision de Roded Sharan, directeur de l'école d'informatique et d'intelligence artificielle : « Ce n'est qu'un début. Notre cadre peut être utilisé pour étudier de nombreux types de maladies et éventuellement guider les décisions cliniques en fonction de la manière dont les cellules individuelles réagissent à la thérapie »

- Le service météorologique du Ministère des Transports a mis au point un outil révolutionnaire de prévision des incendies par l'IA, afin de protéger les systèmes de transport.

Il s'agit d'une avancée significative dans la capacité d'Israël à gérer les risques posés par le changement climatique et les phénomènes météorologiques extrêmes.

Le nouveau système aidera les équipes d'urgence et de secours à se préparer aux départs de feu, à réduire la propagation des flammes et à protéger les passagers des réseaux de transport israéliens.

En analysant des variables clés telles que les niveaux d'humidité de la végétation, le système peut fournir des prévisions qui mettent en évidence les zones présentant les risques d'incendie les plus élevés.

- Un modèle d'intelligence artificielle développé à l'Université de Tel-Aviv pourrait remplacer l'amniocentèse.

Pr Noam Shomron, lDr. Tom Rabinowitz et le doctorant Yonathan Schwammenthal de la Faculté des sciences médicales de l'Université de Tel-Aviv, ont développé une nouvelle technologie combinant l’intelligence artificielle et un test sanguin maternel, capable d'identifier les mutations génétiques chez le fœtus avec une précision maximale.

Pr. Shomron : « Nous espérons que le test que nous avons développé deviendra dans l'avenir accessible à toutes les femmes enceintes, leur évitant ainsi les tests invasifs et la naissance de bébés atteints de maladies génétiques graves »

- Sous la direction du Dr. Tomer Itkin de la Faculté des sciences médicales, du Centre de médecine régénérative de l'Université de Tel-Aviv et de l'Institut de recherche cardiaque du Centre médical Sheba- Tel Hashomer, une équipe de recherche a découvert une méthode innovante pour activer les cellules souches de la moelle osseuse humaine, permettant leur production accélérée hors de l'organisme et leur utilisation dans la transplantation de moelle osseuse et la restauration du système sanguin et immunitaire.

Cette découverte améliorerade manière significative le taux de réussite des greffes chez les patients ayant subi une chimiothérapie intensive, souffrant de maladies génétiques ou nécessitant une transplantation de moelle osseuse, n'ayant pu se procurer suffisamment de cellules souches auprès d'un donneur.

Dans le cadre de cette étude, basée sur une analyse complète de mégadonnées du séquençage de l'ARN et de l'ADN épigénétique, les chercheurs ont identifié une protéine clé, le facteur de transcription génétique Fli-1, qui active les cellules souches des systèmes sanguin et immunitaire. Ces cellules souches sont très actives lorsqu'elles proviennent du sang du cordon ombilical, mais restent inactives et à l'état dormant lorsqu'elles proviennent de donneurs de moelle osseuse adultes. Grâce à la technologie de l'ARNm modifié, la même que celle utilisée pour développer les vaccins contre le coronavirus, les chercheurs ont réussi à « réveiller » les cellules souches adultes, leur permettant de se diviser de manière contrôlée sans risque de cancer. Les cellules activées ont été développées sur des cellules endothéliales (cellules internes de la couche interne des vaisseaux sanguins en contact avec le sang) imitant celles des vaisseaux sanguins qui soutiennent les cellules souches de la moelle osseuse, et ont fait preuve d'une capacité accrue à intégrer et à restaurer la production sanguine dans des conditions de transplantation.

Dr. Itkin : « Cette nouvelle méthode élargit considérablement le réservoir de cellules souches disponibles pour la transplantation sans dépendre de rares donneurs de moelle osseuse. De plus, elle peut être utilisée pour traiter les patients dont les cellules souches ont subi une correction génétique, comme ceux atteints de thalassémie et d'anémie héréditaire, ainsi que les patients ayant subi plusieurs cycles de chimiothérapie et dont le nombre de cellules souches est insuffisant pour une auto-transplantation ».

Problèmes de société

- Dans le classement mondial du crime organisé, que l’organisation « Global Initiative against Transnational Organized Crime » a commencé à publier cette année, l’indice de criminalité attribué à Israël est de 4,42. Avec une note de 124 sur 193, Israël se classe parmi les 70 pays les moins criminels au monde – inférieur à la moyenne mondiale de 4,88.

- Malgré la guerre, malgré les querelles internes, Israël est à la 8^ème place des pays les plus heureux du monde en 2025 (contre la 5^ème place en 2024). C’est ce qui ressort du rapport annuel sur le bonheur rédigé sous l’égide de l’ONU.

La France se place à la 33^ème place soit une perte de 6 places par rapport à l’année dernière.

Défense

- Les Forces de Défense ont développé un système visant à réduire la dépendance au réseau électrique pour les opérations militaires dans les avant-postes isolés.

Baptisé « InfraBox », ce système intègre l’énergie solaire, des solutions de stockage intelligentes et le recyclage des eaux usées pour créer une infrastructure autonome.

Conçu pour fonctionner indépendamment des systèmes traditionnels d’électricité et d’assainissement, InfraBox est essentiel lors de situations d’urgence comme celles rencontrées lors des récents conflits.

Le système combine plusieurs technologies, des panneaux solaires exploitant les énergies renouvelables, une technologie de micro-réseau intelligent pour une distribution d’énergie efficace ,des capacités de stockage d’énergie garantissant une alimentation électrique continue, des stations d’épuration indépendantes qui recyclent l’eau.

Générant 5 kilowatts d’électricité par heure dans sa phase pilote InfraBox évolue vers une solution plus robuste, avec une capacité prévue de 30 kilowatts d’électricité et de stockage.

Environnement

- Depuis 2016, le laboratoire Apex Predator à la station de recherche marine Morris Kahn de l'université de Haïfa étudie 123 requins marqués en Méditerranée orientale.

Les chercheurs espèrent que le suivi continu de ces requins marqués permettra de mieux comprendre leurs comportements migratoires et reproductifs, ce qui contribuera à terme à la conservation de ces prédateurs marins essentiels en Méditerranée.

Les chercheurs ont effectué un examen échographique sur un requin gris (Carcharhinus plumbeus), nommé Romi au large de la côte de Hadera, révélant un stade de grossesse avancé. Simultanément, les chercheurs ont rencontré Emily, un requin sombre (Carcharhinus obscurus), hameçonné, également enceinte.

Dr. Aviad Scheinin, directeur : « Nos recherches fournissent des informations cruciales sur le comportement reproductif des requins dans la région. Nous cherchons à déterminer si ce site sert de lieu de naissance permanent ou de zone de transit temporaire pour les requins en gestation. Les données que nous recueillons grâce au marquage, aux tests hormonaux et aux échographies nous aident à mieux comprendre la reproduction des requins en Méditerranée ».

Les requins sont connus pour leurs remarquables capacités de guérison, mais les chercheurs soulignent l'importance d'une surveillance continue pour évaluer les effets à long terme des interactions avec les engins de pêche.

- Le requin Yago appartient à l'ancienne famille des Hexanchidae et se caractérise par la présence de six arcs branchiaux au lieu des cinq typiques de la plupart des espèces de requins. Il vit généralement à des profondeurs de 200 à 600 mètres et se nourrit principalement de poissons et de calamars.

Sa présence dans des eaux relativement peu profondes reste un mystère pour les chercheurs. Il mesure en moyenne 70 cm et pèse environ 2 kg. Le requin Yago est commun dans la mer Rouge et dans l'ouest de l'océan Indien.

M. Pinhas plongeur : « J'essaie encore de comprendre ce qui s'est passé. Je plonge depuis des années, mais je n'avais jamais vécu une telle expérience. C'est un moment que je n'oublierai jamais ».

Santé

- La révolution du traitement du cancer du poumon : on est passé d’une maladie terminale au bout de quelques années à une pathologie avec laquelle on peut vivre. Grâce à des traitements innovants basés sur l’identification de mutations génétiques et l’immunothérapie, de nombreux patients atteints de cancer du poumon métastatique voient leur vie sauvée.

Le Dr Abed Agbaria, directeur de l’institut d’oncologie de l’hôpital Bnei Zion : « La première avancée dans la lutte contre la maladie réside dans l’amélioration des capacités de diagnostic précoce. Nous savons aujourd’hui qu’un dépistage par scanner à faible dose pour les populations à risque – les fumeurs âgés de 50 à 79 ans avec un historique de tabagisme – peut réduire de 20 % le risque de mortalité lié au cancer du poumon grâce à un diagnostic précoce …

Ensuite, grâce à l’analyse des échantillons tumoraux, nous pouvons identifier non seulement les caractéristiques histologiques de la tumeur, mais aussi ses caractéristiques moléculaires, y compris les protéines présentes dans les cellules cancéreuses. Cela nous permet de détecter des mutations qui jouent un rôle dans le développement de la maladie. L’identification de ces mutations a profondément transformé notre approche du cancer, et dans certains cas, nous disposons de traitements capables de cibler et de ralentir la mutation, stoppant ainsi la progression du cancer »

- 16% des adultes sont obèses. Sous la direction des Pr Esti Yeger-Lotem and Assaf Rudich du département de biochemie et pharmacologie clinique de l’Université Ben Gourion du Négev, les chercheurs ont découvert que la diversité des sous-types de cellules adipeuses dans les tissus sous-cutanés et intra-abdominaux (viscéraux) des cellules adipeuses pourraient faire progresser la médecine personnalisée dans le traitement de l'obésité.

L'étude a utilisé une technologie innovante qui permet de cartographier les molécules d'ARN, qui sont à la base de la traduction du génome en protéines.

La technologie repose sur la fixation d'un « code-barres » unique, spécifique à une cellule, aux molécules d'ARN provenant de chaque cellule. Les milliers de cellules qui composent le tissu sont ainsi codées simultanément, ce qui permet de détecter les cellules contenant des sous-ensembles similaires de molécules d'ARN appartenant au même type cellulaire, ainsi que les cellules contenant des sous-ensembles distincts de molécules d'ARN appartenant à des sous-types différents, non caractérisés.

La majeure partie de chaque cellule adipeuse est remplie d'une gouttelette lipidique jaune. Les noyaux cellulaires sont rouges. Les adipocytes forment le tissu adipeux, qui stocke l'énergie sous la forme d'une couche de graisse isolante.

L'équipe s'est concentrée sur le tissu adipeux, un tissu conjonctif qui s'étend sur tout le corps et se trouve sous la peau entre les organes internes (graisse viscérale) et même dans les cavités internes des os, et qui produit et sécrète des centaines de protéines et d'autres substances dans la circulation sanguine.

L'objectif était de mieux comprendre le rôle de ces cellules spéciales et la manière dont elles provoquent des maladies. Pr Esti Yeger-Lotem : « Si l'on trouve des cellules spécifiques, on peut les adapter aux patients et les traiter individuellement…. Il y a des gens qui perdent du poids puis en reprennent, il serait donc utile de pouvoir prédire ce phénomène ».

Il est apparu clairement que le tissu adipeux n'est pas un tissu unique. Au contraire, les tissus adipeux situés à différents endroits du corps - par exemple, sous la peau ou à l'intérieur de la cavité abdominale et autour des organes internes (graisse viscérale) - fonctionnent différemment et ont un impact diversifié sur la santé et la maladie. En cas d'obésité, le tissu adipeux viscéral devient un tissu plus inflammatoire, contenant davantage de cellules du système immunitaire dont la communication avec les cellules adipeuses contribue aux complications métaboliques (diabète et stéatose hépatique) et cardiovasculaires de l'obésité.

Pr Esti Yeger-Lotem : « La diversité des cellules adipeuses dans les différents tissus adipeux humains est plus complexe, plus intéressante et plus surprenante que nous ne le pensions

Par exemple, en plus des cellules adipeuses (adipocytes) classiques, nous avons trouvé des sous-populations d'adipocytes, caractérisées ici pour la première fois, qui expriment des molécules d'ARN indiquant des fonctions uniques, telles que la régulation des processus inflammatoires, la formation de vaisseaux sanguins, le dépôt de protéines extracellulaires et la cicatrisation (fibrose). Après les avoir trouvées par calcul, nous avons pu les voir au microscope ».

S'il s'avère que la prévalence de cellules adipeuses uniques prédit également le degré de risque personnel de développement futur de complications liées à l'obésité, et/ou peut prédire la réponse individuelle au traitement, les résultats pourraient avoir une grande importance dans la poursuite d'un traitement plus personnalisé de l'obésité, a déclaré Pr Assaf Rudich.

« À cette fin, nous travaillons déjà à la mise au point d'outils permettant d'appliquer nos résultats à la médecine clinique, par exemple en développant des examens microscopiques du tissu adipeux et en identifiant les cellules adipeuses uniques par un pathologiste clinique ».

- Comment notre cerveau apprend-il à écrire, jouer du piano ou pratiquer un sport ? Une étude interdisciplinaire du Technion, lève le voile sur ce mystère en identifiant un acteur central : la dopamine.
Des chercheurs des facultés de médecine et de génie électrique du Technion ont montré que l’apprentissage de nouveaux gestes moteurs repose sur la libération locale de dopamine dans le cortex moteur. Connue pour son rôle dans le circuit de la récompense, cette molécul, s’avère ici essentielle à la plasticité neuronale, permettant au cerveau de réorganiser ses connexions pour stocker de nouvelles compétences.

La dopamine est indispensable pour apprendre de nouveaux mouvements, mais pas pour reproduire ceux déjà maîtrisés.
Fruit d’une collaboration entre Dr Hadas Benisty, Pr Jackie Schiller, Pr Ronen Talmon et leurs étudiants, cette découverte éclaire les mécanismes profonds de l’apprentissage moteur et pourrait ouvrir la voie à de nouvelles approches pour les patients atteints de troubles neurologiques comme la maladie de Parkinson.

- Des chercheurs de l'Université hébraïque de Jérusalem ont créé une nouvelle formulation d'antibiotique en gouttes oculaires qui améliore considérablement la durée d'efficacité du médicament sur l'œil.

Les résultats laissent entrevoir une avancée majeure dans le traitement des infections oculaires bactériennes et dans la lutte contre la résistance aux antimicrobiens.

L'équipe a comparé deux supports pour les antibiotiques céfazoline et chloramphénicol : l'alcool polyvinylique (PVA) couramment utilisé et l'acide hyaluronique réticulé (XHA). Ils ont découvert que le XHA était beaucoup plus performant que le PVA, offrant une exposition 2,4 fois plus importante pour la céfazoline et 4,2 fois plus importante pour le chloramphénicol, tout en restant plus longtemps sur l'œil.

Selon les chercheurs, le XHA améliore la rétention des antibiotiques sur la surface oculaire, ce qui permet d'améliorer l'efficacité du traitement, de réduire la fréquence d'administration et d'améliorer l'observance. Ils notent que le XHA offre également ses propres propriétés antibactériennes, aide à guérir les plaies cornéennes et améliore la qualité des larmes.

Cette recherche ouvre la voie à l'application de méthodes d'administration basées sur le XHA pour d'autres traitements oculaires, y compris des antiviraux, des antifongiques et des anti-inflammatoires.

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Sources: IsraelValley, SiliconWadi, … -- contribution: Albert SOUED

La série de Tsedek-Info est en ligne à http://www.nuitdorient.com/n40a.htm

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Dernier livre paru d’Albert Soued:

Quand le Moyen-Orient verra-t-il la paix ?

Editions de l’Histoire, 2021

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Liste des livres publiés par Albert Soued

Les Symboles dans la Bible - Editions Grancher, 1993

Les Symboles des rêves dans la Bible - Editions Grancher, 1997

La Révolution des Messies - Editions l’Harmattan, 2000

Vos rêves et leurs symboles - Editions Grancher, 2003

Quand le Moyen Orient verra-t-il la Lumière ? - Edition Publibook

Tome I – 2007 Tome II -- 2013

Des clés pour comprendre la Qabalah – Editions l’Harmattan 2016

Quand le Moyen-Orient verra-t-il la paix ? – Editions de l’Histoire, 2021

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