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Les mensonges arabes concernant le Mont du Temple

Pr Mordechai Kedar chef du département d’Arabe de l’université israélienne Bar-Ilan explique que la vraie mosquée al Aqsa n’est pas à Jérusalem, mais près de Ji’irrana, un village situé entre la Mecque et Taaf, dans la péninsule arabique.

Un mensonge est difficile à défaire, surtout s’il arrange tout le monde. Le premier mensonge est l’invention fallacieuse que « la mosquée al Aqsa ou la plus éloignée » se trouve à Jérusalem.

Le Coran mentionne une seule fois la mosquée « al Aqsa » comme étant une des deux mosquées situées près de Ji’irrana : une des mosquées s’appelait al-Masjid al-Adna, qui veut dire « la mosquée la plus proche » et l’autre « al-Masjid al-Aqsa », « la mosquée la plus éloignée » - Quand le Coran fait référence à la mosquée al Aqsa, c’est à propos du « mythe du voyage nocturne du prophète Mahomet » depuis la mosquée la plus éloignée », à Ji’irrana.

En 682, 50 ans après la mort de Mahomet, Abd allah Ibn al-Zubayr, l’homme fort de la Mecque, s’était rebellé contre le califat Umayyah (al-Khilāfah al-ʾumawiyyah) qui régnait sur Damas, et a interdit de remplir le devoir du « Haj ou pèlerinage » à la Mecque. Comme le pèlerinage est un des cinq commandements de l’islam, les Umayyades furent contraints de choisir Jérusalem comme lieu de pèlerinage alternatif.

Pour justifier ce choix, les Umayyades réécrivirent l’histoire racontée dans le Coran, et déplacèrent la mosquée al Aqsa à Jérusalem. Ils ajoutèrent le mythe du voyage nocturne de Mahomet à al Aqsa. C’est la raison pour laquelle les sunnites considèrent maintenant Jérusalem comme leur 3^ème lieu saint.

L’islam shiite ne reconnait pas le califat Umayyah et n’accepte pas le mensonge de Jérusalem sainte. Le second lieu saint des shiites est Najif en Irak, là où le fondateur du shiisme, Ali bin Abi Talib, est enterré. Les shiites, notamment les Iraniens et le Hezbollah n’ont commencé à appeler Jérusalem « lieu saint » qu’après la rébellion de Khomeini en 1979, et ce pour éviter d’être accusés par les sunnites d’être tolérants envers les sionistes.

Un mensonge en appelle toujours d’autres pour cacher le premier. D’autres mensonges s’ajoutèrent au cours de l’histoire : le principal est le changement d’avis concernant l’emplacement exact de la soi-disant mosquée « al Aqsa », car jusqu’à il n’y a pas si longtemps, les Arabes appellaient toute la zone du Mont du Temple « al-Haram al-Sharif » ou le lieu noble et saint, et seul un bâtiment au sud du Mont du Temple, la mosquée au Dôme d’argent, est appelé « al Aqsa »

Ils changèrent d’avis après la Guerre des 6 Jours, quand le chef rabbin de l’armée, Shlomo Goren, exprima son intention de célébrer les évènements religieux sur le Mont du Temple, en y construisant une synagogue. Il pensait que les musulmans n’y verraient aucun inconvénient, puisque la mosquée al Aqsa était à l’extrémité sud du quartier, et que la synagogue ne serait pas à côté.

En réaction les Arabes ont décidé que la mosquée al Aqsa mentionnée dans le Coran n’était pas seulement celle qui se trouvait au sud du Mont du Temple, mais sur l’ensemble de l’esplanade du Mont du Temple et ils abandonnèrent le nom original, « al-Haram al-Sharif », pour le remplacer par « al Aqsa »

Après tout, il fallait empêcher les juifs de construire une synagogue sur le Mont du Temple, comme le voulait le rabbin Shlomo Goren.

Pr Yitzchak Reiter, évoque ce sujet dans son livre, « From Mecca to Jerusalem and Back » (2005). Une carte montre qu’en 1965, toute la zone du Mont du Temple s’appelait encore « al-Haram al-Sharif », qu’elle se situait sur le « Mont Moriah », et la mosquée al Aqsa n’était qu’un bâtiment à l’extrémité sud de « al-Haram al-Sharif ».

Le Sheikh Ikrima Sabr, Mufti de Jérusalem de 1994 à 2006, poursuit ces mensonges en déclarant lors d’un discours:

« Ô musulmans du monde, quand nous parlons de la mosquée bénite al Aqsa, nous voulons parler d’une mosquée dont la surface fait 144 dunam (c’est la surface totale d’al-Haram al-Sharif) y compris les murs, les Murs al-Buraq (le Kotel), les passages, les chemins, les entrées et les places, en plus du bâtiment qui est couvert d’un toit (le bâtiment qui se trouve à l’extrémité sud), en plus de la partie ancienne (sous la partie couverte) et le rocher saint (sous le dôme du Rocher), le lieu de prière Marwani (écuries de Salomon) et la pierre de la Fondation (sous le dôme du Rocher), tout cela, c’est al Aqsa…. »

Un autre mensonge, révélé par la même carte, vient immédiatement renforcer le premier. Il concerne l’emplacement des Temples. De nombreux sermons du vendredi affirment que « al-Haykal al-Mazou’m » — le « supposé » Temple juif — n’a jamais été construit à Jérusalem. Un imam prétendait qu’il se situait au Mont Sinaï, et à un autre moment, le prêcheur disait qu’il se situait sur le Mont Gerizim près de Nablus, où « les Samaritains ont préservé les authentiques traditions juives »

Pourquoi le mythe de la mosquée al Aqsa est-il si important pour l’islam ?

Les musulmans craignent que si le peuple juif revient sur sa terre, ses villes et les lieux de ses Temples, cela va rendre au judaïsme son vibrant statut de vraie religion, active, et qui posera une menace théologique à l’existence et la raison d’être de l’Islam.

Voilà pourquoi toutes les activités juives sur le Mont du Temple, et spécialement les prières, les rendent furieux, et pourquoi ils sont prêts à tout, y compris répandre des mensonges et de la désinformation, pour empêcher les juifs de revenir sur les lieux d’où ils ont été exilés il y a presque 2000 ans.

C’est la raison pourquoi ils font du conflit sur Jérusalem la base de leur combat théologique : c’est leur totale incapacité à reconnaître l’histoire et les droits religieux des croyants non-musulmans, lesquels sont destinés à disparaître, selon l’Islam.

Source : Dreuz.info