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1000 ans de Témoignages Historiques
- Le géographe arabe Al Muqaddasi écrit en 985
: « A Jérusalem la grande majorité
de la population est juive et la mosquée est vide de ses adorateurs ».
- Ibn Khaldun,
un historien arabe très célèbre a écrit en 1377 :« La souveraineté juive sur cette terre s’est
prolongée sur 1 400 ans… Ce sont les Juifs qui ont implanté la culture et
les coutumes, en s’y étant installé de manière permanente ». Après
plusieurs siècles de domination arabe sur la Terre d’Israël, Ibn Khaldun constate que la culture et les traditions juives étaient
encore dominantes.
- Edouard Webbe
en 1590 : « Il n’y a rien à
Jérusalem, mis à part de vieux murs ».
- Le savant géographe hollandais Hadriani Relandi en1695 dans
son ouvrage Palaestina ex
monumentis veteribus illustrat a
écrit : « La région est très peu
peuplée, voire quasiment déserte. La majorité des habitants se concentrent
dans les villes de Jérusalem, Acco (Acre), Tsfat (Safed), Yafo, Tveria (Tibériade)
et Aza (Gaza). La population de la région se compose
majoritairement de juifs, de quelques chrétiens et de peu de musulmans, Bédouins
pour la plupart »
Dans son ouvrage, la grande majorité des villes ou villages portent un nom
hébreu, quelques-uns un nom grec ou latin. Pratiquement aucune des villes
qui possèdent aujourd'hui un nom arabe – Haïfa, Yafo, Naplouse (Shehem),
Gaza ou Djénine – n'en possédait à l'époque. Aucune trace du nom d'Al Qods pour Jérusalem, ni de Al Halil
pour Hébron... Ramallah s'appelle Beteïle (Bethel),
etc. La plupart des villes étaient peuplées de juifs, à l’exception de Naplouse
(Shehem) qui comptait 120 personnes issues d’une
même famille musulmane, les Natashe, ainsi que 70
Samaritains. Nazareth est entièrement chrétienne. Jérusalem compte plus de
5000 habitants, presque tous juifs, quelques-uns chrétiens. Gaza ne compte
guère plus de 550 habitants, juifs pour moitié, chrétiens pour le reste. Tibériade
et Safed sont entièrement juives.
- Henry Maundrell
en 1697 : « Nazareth, un village
minuscule et sans importance, Jéricho, une bourgade minable et sale, Acre,
une désolation ».
- L’archéologue britannique Thomas
Shaw en 1738 : « La Terre Sainte
vide, désolée et manquant de tout, manque d’habitants ».
- Le comte François Volney en 1785
:« Nous avons du mal à reconnaître Jérusalem,
on y compte environ 12 000 habitants. Le pays est désolé et ruiné ».
- Alphonse de Lamartine en 1832 :
« Mis à part à Jérusalem, on ne
rencontr pas âme qui vive et la Terre d’Israël est le tombeau de tout le peuple hébreu ».
- William Thackeray en 1844 : « La
région est abandonnée. Nous n’avons vu aucun animal se déplacer parmi les
pierres »
- Alexandre Keith en 1844 : « La Terre Sainte est arrivée à l’état de désolation
total décrit par les prophètes »
- Karl Marx, théoricien politique,
dans le New York Tribune, en 1854 : « Les Juifs représentaient les deux tiers de la population de cette
ville sainte ».
- Le consul britannique en Terre d’Israël, James
Pinn en 1857 : « Le pays est presque inhabité, il a grand besoin d’habitants »
- Le cartographe britannique Arthur
Penrhyn Stanley en 1862 : « Ni signes de vie ni habitations en Judée, sur des distances entières
»
- B. W. Johnson en 1892 : « Dans la partie de la plaine entre le mont Carmel
et Jaffa, on voit à peine quelques villages ou autres formes de vie humaine.
Caesarea est maintenant entièrement abandonné. La
désolation est partout autour de nous »
- Bat Ye'or
sur la Palestine au 19ème siècle : La Palestine ne constituait
pas alors une entité autonome. Découpée en trois régions administratives,
qui se rattachaient aux pachaliks (provinces) de Sidon et de Damas, elle était
l'une des provinces les plus arriérées de l'Empire ottoman. En 1800, ses douze
villes principales ne comptaient guère plus de 50.000 habitants. L'insécurité
y était générale, les routes inexistantes. A l'exception des biens religieux
de main morte (waqf), la propriété foncière était
interdite. Le sultan, seul propriétaire du sol, en concédait l'exploitation
sous forme de fiefs militaires à des chefs bédouins, qui levaient l'impôt
sur les paysans. Des cheikhs civils et religieux confirmés dans leur fonction
par l'autorité turque, administraient les villages conformément aux coutumes
locales. Ces villages se groupaient en confédérations déchirées par des luttes
sectaires, selon leur appartenance aux clans des Yaman
ou des Qays, tribus originaires d'Arabie.
- Mark Twain en 1867 : « Pas un seul village dans la Vallée de Jezréel,
rien sur 30 miles dans les 2 sens. 2 ou 3 petits groupes de tentes bédouines,
mais pas une seule habitation permanente. On peut voyager pendant 10 miles
sans rencontrer 10 êtres humains. Déserts sans âme qui vive, collines vides,
ruine mélancolique de Capharnaüm, stupide village de Tibériade, enterré sous
six palmiers. Nous arrivâmes à Tabor sans rencontrer âme qui vive tout au
long du chemin. Nazareth est désolée, Jéricho est en ruine, Bethléem et Béthanie,
dans leur pauvreté et leur humiliation, ces endroits n’abritent pas une créature
vivante. Un pays désolé, dont la terre serait peut-être assez riche, si elle
n’était abandonnée aux mauvaises herbes. Une étendue silencieuse, triste.
À peine y a-t-il un arbre ou un arbuste, çà et là. Même les oliviers et les
cactus, ces fidèles amis d’un sol sans valeur, ont quasiment déserté le pays
»
- Déclaration Balfour et confirmation
de la Société des Nations à San Remo -1917/22 Voir www.nuitdorient.com/n722.htm
Le mandat britannique 1920/48: Pendant la Première Guerre mondiale (1914-1918), les Turcs étaient les alliés de l'Allemagne défaite. Ce qui eu pour conséquence le démembrement de l'Empire ottoman. Un pays fut créé, de part et d'autre du Jourdain, par la Société des Nations et nommé « Palestine », d'après le nom associé à la Terre sainte chrétienne, le Pays des Juifs, alors que le pays Palestine n'existait plus depuis des siècles ! En 1920, l'administration de ce territoire de 97.740 km² fut confiée par la Société des Nations à la Grande-Bretagne, selon les termes du Mandat pour la Palestine. La Palestine prévue pour le retour des Juifs comprenait le territoire à l'ouest et à l'est du Jourdain (Jordanie actuelle plus un morceau d'Irak).
Pour remercier la "Révolte
Arabe" contre les Turcs, et en compensation à l’appui donné à la tribu
des Ibn al Saoud pour occuper le Hedjaz, puis l’Arabie,
la Grande-Bretagne donna à l'Emir Abdallah hashémite
le territoire s'étendant à l'Est du Jourdain, soit 71,5% du territoire prévu pour le Foyer national Juif,
qui deviendra la Jordanie. Restait 28,5% du Territoire, à l'ouest du Jourdain, pour
les Juifs. Les Arabes vivant sur la rive occidentale du Jourdain devaient
être réinstallés sur la rive orientale...Ce qui n’a jamais été fait.
C'est au prix d'un travail de forcenés que les Juifs ont assaini les terres
marécageuses de la malaria, se préparant à la renaissance d'Israël. Cet effort
pour revitaliser la terre a attiré une immigration très importante d'Arabes
des régions voisines, désirant des conditions de travail et de vie plus saines,
y compris les soins médicaux prodigués par les nombreux médecins juifs. Il
n'y a jamais eu aucune tentative de se débarrasser des Arabes autochtones
peu nombreux, ni d'empêcher les masses arabes de venir chercher la prospérité
apportée par les Juifs, d'autant plus que les Britanniques favorisaient cette
immigration, alors qu'ils mettaient des obstacles à l'immigration juive.
Le recensement turc de1882 a enregistré seulement 140 000 musulmans sur le
territoire qui allait devenir la Palestine, même si les chiffres ne sont pas
complètement fiables, cela donne une approximation... En 1922, le recensement
britannique donne 650 000, soit 5 fois plus en 40 ans ! Pour la seule année1934,
plus de 30 000 Arabes syriens originaires du Hauran traversèrent la frontière,
attirés par les travaux du port de Haifa par les
Britannique. Ils ont même surnommé Haifa "Um
el-Amal", "la ville du travail".
- Fin du mandat et renaissance d’un
état juif en 1948 : dès le partage par l’Onu en 1947 du territoire
sous mandat en 2 parties, l’une juive, l’autre arabe, les arabes du territoire
mandataire ont cherché des appuis dans les pays arabes voisins pour s’opposer
au partage et à la création de l’état d’Israël. Certains d’entre eux sont
partis se réfugier dans les pays arabes, dans l’attente d’une guerre et de
la défaite des Juifs. Mais les faits ont amené une forte résistance juive
et l’armistice imposé par l’Onu en 1949, sur des frontières plus favorables
à Israël. La Jordanie occupe le territoire arabe à l’Ouest du Jourdain et
l’Egypte, la bande de Gaza. L’Onu crée un organisme particulier pour s’occuper
des Arabes réfugiés dans les pays voisins, l’Unrwa,
qui perdure jusqu’à ce jour.
- Création de l’Olp et Guerre des 6 Jours : en 1964, les Arabes créent l’OLP, Organisation de Libération de « la Palestine » sous l’instigation du KGB. Il s’agit de la Palestine mandataire, décrite ci-dessus, donc la négation d’un état juif. Les Arabes perdent « La guerre des Six Jours » provoquée par l’Egypte de Nasser en 1967. Israël occupe les territoires arabes de la Palestine mandataire.
- En mars 1977, Muhsin, ancien membre du comité exécutif et
ancien commandant militaire de l’OLP déclarait au journal néerlandais Trouw : « Il n’y
a aucune différence entre les Jordaniens, les « Palestiniens », les Syriens et
les Libanais. Nous faisons tous partie de la même nation. C’est seulement pour
des raisons politiques que nous soulignons soigneusement notre identité «
palestinienne ». L’existence d’une identité « palestinienne » distincte sert
seulement un objectif tactique. La création d’un état « palestinien » est un
nouvel outil dans la bataille continue contre Israël »